Les meilleurs films chinois selon Albator_Larson

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Mon film préféré de John Woo inspiré directement du Samourai de Melville avec des scènes d'actions filmées comme des ballets et Chow Yun-Fat qui a un charisme dingue et qui par son duo avec Danny Lee apporte des situations absolument époustouflantes !

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Un film avec un réalisateur talentueux et expérimenté, un casting 5 étoiles, un budget conséquent (31 millions), un chef opérateur incroyablement talentueux (Christopher Doyle) et à la B.O un chef d'orchestre reconnu pour son travail sur Tigre & Dragon : salade, tomate, oignon, sauce blanche, supplément fromage. Hero pousse les limites du découpage des films du Wu Xia Pian en racontant l'histoire davantage par des poèmes visuels que par les mots même s'ils ont leur importance, faisant référence à l'oeuvre de Kurosawa (en particulier Rashomon et Ran) et en portant un message hérité du Wuwei et non pas de propagande communiste (ce n'est pas un film occidental, il s'agit d'un film asiatique, il faut cesser de voir les films par notre seul prisme !).

Mais le plus frappant est sans conteste les visuels, léchés, travaillés et frappant de symboles notamment avec les couleurs mettant en évidance l'universalité de la subjectivité tout en transformant l'histoire et les combats selon le code chromatique, apportant du relief au film.

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Le film dans sa construction ressemble à Chungking Express avec le retour de Takeshi Kaneshiro en tant que personnage principal d'une des deux histoires.

Et cette fois, Kaneshiro ne tombe pas sur un Tony Leung qui pourrait l'empêcher d'être le meilleur personnage masculin du cast !

Niveau réalisation, pareil le film reprend les idées de cadres et de découpage de Chungking Express caractéristique du style de Wong Kar-Wai avec l'utilisation d'une focale courte sur des gros plans pour les visages, changeant les perspectives afin de pointer du doigt la marginalité des personnages ainsi que l'absurdité de certaines situations (avec des effets de style graphique de Christopher Doyle comme les séquences en noir et blanc pour symboliser la révélation des deux personnages principaux en fin d'arc narratif) !

D'ailleurs Jean-Pierre Jeunet en ferra sa marque de fabrique en plus de s'inspirer du personnage de Faye Wong dans Chungking Express pour Amélie Poulain.

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Un film avec des scènes d'actions qui ne sont pas aussi épiques et esthétisées que dans The Killer, mais le tout est brut de décoffrage, avec les thèmes chers à John Woo comme la fraternité, l'amitié, la trahison, la rédemption, etc. avec des acteurs qui déchirent, au pinacle Chow-Yun Fat incarnant la badassitude à l'écran avec tant de perfection qu'on dirait que seul Guts pourrait lui dire de descendre de ce trône !

Sinon, réal au top même s'il faudra encore attendre quelques années pour perfectionner le style du cinéaste Hong-Kongais et les musiques montrent encore l'attrait de Woo pour l'Harmonica.

En bref, de l'amitié, de la fraternité, des gunfights, du drame et des blagues qui sentent le synthol !

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La critique de Jurassic en parle bien mieux que moi : https://www.senscritique.com/film/Time_and_Tide/critique/60415262

Sinon, l'analyse de Christophe Gans est pas mal non plus : " Un film maelstrom qui vous emporte corps et bien et ne rend pas votre dépouille "

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Suite d'In The Mood For Love, ce 2046 reprend différentes strates temporelles afin de brouiller son public jusqu'à l'emmener à bord du 2046 avec Takuya Kimura et Faye Wong, tout cela avec un Tony Leung qui sort sa plus belle moustache de Salvador Dali et Zhang Ziyi prenant encore plus en charme et en substance que dans Tigre & Dragon ne nous faisant aucunement regretter la grandiose Maggie Cheung !

Sinon le film parle de l'inspiration d'un artiste, des relations amoureuses et du temps qui passe avec une réalisation toujours aussi calibré que dans In The Mood For Love où l'on peut voir la dernière collaboration de Wong Kar-Wai avec Christopher Doyle son chef opérateur, étant encore une fois dans un grand jour !

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" Le monde n'est fait que de violence, Tigres & Dragons pullulent ... les sabres et les lances ne cachent que les cœurs impurs. "

Autant le cinéma américain a fait beaucoup de mal au cinéma asiatique autant devant ce Tigre & Dragon, les fans de Wu Xia Pan ne peuvent que difficilement boudé le plaisir d'une production ambitieuse et traditionnelle avec la poésie si cher au genre, tout cela avec des chorégraphies aériennes d'une splendeur égale à celles d'Il était une Fois en Chine (normal, c'est le maître Yen Woo-Ping qui s'occupe de ses chorégraphies) !

Le film traite du rapport entre les générations, qui est des plus pertinents pour un film qui se trouve lui-même après les légendaires films Wu Xia Pan de la société Shaw Brothers (avec des réalisateurs comme Liu Chia-Liang, Sammo Hung, Chang Cheh, maître de John Woo, King Hu, etc.) qui n'était plus en état de grâce, alors qu'Il était une Fois en Chine avait révolutionné le films de Kung-Fu en 1991.

Tigre & Dragon devait faire de même dans le genre du Wu Xia Pan et y arrive selon moi, grâce à une histoire montrant aussi bien la jeunesse en quête de repères, avec la nouvelle génération d'acteurs guidée par les briscards qui ne feront pourtant pas de la figuration, il n'y a rien qu'à voir le duo Chow Yun-Fat et Michelle Yeoh !

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La barre est encore une fois haute avec un Tsui Hark toujours aussi en forme alternant entre scènes d'action magnifiquement chorégraphié notamment les deux combats Li / Yen, et des moments de réflexions entre le fanatisme religieux, le nationalisme extrémiste, le colonialisme et le début d'une révolution qui amène de l'espoir à Wong Fei Hong et ses acolytes !

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Une romance centrée sur un couple (puis un triangle amoureux) homosexuel si passioné que cela leur fait du mal, en plus que le personnage de Leslie Cheung, Ho Po-Wing est assez instable, aime plaire et n'hésite pas à chercher les ennuis, là où le personnage de Tony Leung, Lai Yiu-Fai est pudique et introverti créant un cocktail de feu qui enchaine les disputes et les passions.

Le film est teinté de mélancolie et la magie habituelle des films de Wong Kar-Wai filmé à Hong-Kong, disparait pour isoler ses personnages aussi bien dans leur relation, que dans ce pays (l'Argentine) où les deux jeunes hommes doivent travailler pour espérer rentrer chez eux !

Le réalisateur se concentre donc sur certains points des relations amoureuses comme l'incapacité à recommencer à zero ou encore la manière dont la passion peut nous rendre autiste avec la symbolique des chutes d'Iguazu dont la visite en couple sera vite rendu impossible.

Le traitement de l'image alterne entre noir et blanc pour les scènes où le couple est séparé et totalement isolé et couleur pour les scènes en couple ainsi que pour la libération ...

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Une introduction à la trilogie de Wong Kar-Wai qui se compose de In The Mood For Love, 2046 et Blossoms son prochain film.

Le film développe le style de Kar-Wai avec sa manière d'aborder la narration et la temporalité munie d'un romantisme frappant au sein de scènes contemplatives.

Le film est basé sur des sortes d'imprévus déterministes un peu comme chez Haruki Murakami, qui fait en sorte de surprendre son public continuellement en particulier lors du passage aux Phillipines !

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Avec son scénario incroyablement bien écrit et ses acteurs au sommet (en particulier Andy Lau, bluffant !), qui intépreteront pour Andy Lau, un braqueur gentlemen à la Arsène Lupin sur le point de mourir d'un cancer qu'il a depuis enfant et Lau Ching Wan, un négociateur bourreau de travail, meneur d'hommes et détective de génie qui va devoir déjouer les plans d'Andy Lau qui prendre cela comme un jeu jusqu'à se qu'un lien d'amitié unit les deux qui pourra se rapprocher de la relation Joker / Batman qui se complètent et qui ne peuvent pas être heureux sans l'autre !

De plus, ses instants humoristiques aussi bien visuel que verbal sont des plus habiles ne détruisant jamais l'ambiance de scènes dramtiques, mais coulant naturellement en fonction du moment propice (tu devrais t'en inspirer MCU !) !

En bref, un Thriller toujours juste, complexe et alletant, un incontournable du genre !

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Un peu en dessous du premier selon moi même si la gunfight de fin est juste démentielle et le film contient ses grands moments qui arrive parfois même à depasser le premier opus, bien qu'en étant assez inconstant ...

En tout cas, c'est toujours plaisant et intéressant de voir John Woo et Tsui Hark bosser ensemble sur un projet avec une B.O. qui déchire ainsi que des acteurs aussi compétents que Leslie Cheung, Ti Lung, Dean Shek et le toujours grandiose Chow Yun-Fat !

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Un Il était une fois le Kung-Fu à l'image léchée, aux ralentis esthétisés lors des combats pour mettre en lumière les subtilités du combat, sublimant les chorégraphies de Yuen Woo-Ping (Il était une Fois en Chine, Matrix) faisant en sorte qu'il s'agisse de ballets comme dans The Killer de John Woo.

On retrouve les différentes expérimentations de ses précédents films : ralenti à l'image floutée durant certains moments comme pour arrêter le temps pour souligner l'aspect dramatique de la scène, les ralentis sur un personnage, alors que la foule trace son chemin à une vitesse ahurissane pour marquer la marginalité du personnage et / ou la vitesse du quotidien asiatique, l'utilisation d'une focale courte sur un gros plan, etc.

En effet, on retrouve l'une des thématiques chères au réalisateur : l'isolation, qui arrive après un événement qui verra le film retrouver la grâce d'In The Mood For Love avec la mélancolie de 2046 avec Tony Leung et Zhang Ziyi formant un tandem toujours aussi percutants et hypnotique !