Les meilleurs films contemplatifs selon Fritz_the_Cat

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Contemplation, le film. Une balade mélancolique à la beauté sans nom.

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Des visages fermés, un silence infini, des fusillades titanesques, des parenthèses mutiques, une mort au combat pour seul horizon. L'attente, la solitude. Et un basset comme témoin du monde, Oshii oblige. Hermétique ou émouvant, c'est selon.

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Une séance d'hypnose en forme de balade inquiète sur les pas d'une icône. Sépulcrale et habitée, la musique de Nick Cave est à la hauteur de ce chef-d'oeuvre immobile.

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Indéfinissable car toujours en équilibre, une aventure à hauteur d'homme dont la voix off fait jeu égal avec le calme assourdissant d'une nature que Malick admire et embellit sans réserves.

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Le chef-d'oeuvre sensitif de Strickland ne serait sans doute pas aussi excitant et touchant s'il avait choisi d'accélérer son rythme. Bien en a pris au metteur en scène : plus ce film est lent, plus il est bon de s'y perdre.

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Le choc sensitif est tout récent mais déjà indélébile. Allant d'espaces confinés en routes à ciel ouvert, forçant l'identification avec une créature inconnue, un film bouleversant dans sa manière de rester insensible au réel.

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Je n'avais pas vécu d'expérience en décors naturels aussi éreintante et belle depuis Cabeza de Vaca. C'est dire.

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Tristement méconnu, un vrai film d'explorateur, imprévisible et anxiogène comme peut l'être une balade au sein d'un territoire inconnu. Issu du documentaire, Nicolás Echevarría donne à sa balade un beau sentiment de réel.

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Dilater le temps, scruter les visages, contempler les corps, écouter aux portes et faire sourdre la tragédie. Deux heures en état de grâce, contemplatives au meilleur sens du terme.

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Il y avait tout pour faire un teen movie léger, potache et surtout, énergique. C'est l'inverse qui se produit, à tel point qu'aucune des starlettes Disney au casting n'y pousse la chansonnette, si ce n'est pour du Britney. Dégommant sa vulgarité par une intro qui en fait d'emblée trois tonnes, un film fascinant.

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Oshii encore, mais cet Avalon étant l'équivalent live de la puissance contemplative des Ghost in the Shell, impossible de l'évincer. Mourants et beaux à la fois, les décors sont à tomber.

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Le film sans lequel "Baraka" n'existerait pas, splendide méditation sur le vivant (humain, végétal, animal) et le temps.

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Un poème guerrier à la fois statique, mystique et solennel, qui s'enfonce peu à peu dans une transe sans retour.

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L'un des sommets du film de guerre de la fin du XXème siècle est aussi l'un des plus lyriques et apaisants qui soient. Impressionnant.

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Une merveille d'abstraction poétique dont les zones d'ombre renforcent le pouvoir de fascination. J'en suis.

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Sofia Coppola expatriée au Japon pour la plus douce, platonique, drôle et fragile des romances impossibles. "For relaxing time...make it Santori time" !

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Aussi apaisé que The Land of Hope du même Sono Sion, mais l'argument de SF, aussi dérisoire soit-il, rend la promenade post-Fukushima bouleversante.

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Un peu comme pour "L'Œuf de l'ange", on a du mal à imaginer ce film sans son caractère profondément contemplatif. Moins radical que le film d'Oshii (la voix-off aidant à rentrer dans l'univers intime de Duras & Resnais), mais tout autant bercé par ses décors en ruines et ses âmes errantes.

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Oshii encore, ici à l'oeuvre dans l'anticipation qui fit sa gloire lors du premier Ghost in the Shell. Poussant à fond ses dialogues réflexifs autant que ses parenthèses en apesanteur, l'homme livre aussi le plus nihiliste des films sur la robotique.

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Pas de paroles et encore moins de cartons explicatifs. L'image et le son se chargent du voyage, le montage devenant seul vecteur de sens. Ecrasant.

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Son montage sous forme de chocs sensitifs devrait l'exclure de la liste. Pourtant, c'est bien à une forme de contemplation qu'invite ce petit monument où le corps inspire aux auteurs mille compositions esthétiques.

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Bien que je me sois senti parfois exclu durant la projection, impossible d'oublier ces trois heures d'errance dans des paysages désolés. Et le sens du cadre de Tarkovski est souvent hallucinant.

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Ca devient indécent de le placer dans toutes mes listes mais s'il m'a autant touché, c'est aussi parce qu'il sait mettre son specateur dans une bulle.

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Il a beau être bourré de strobes et de pulsions, ce long plan-séquence adopte sans le trahir le point de vue de l'âme de son héros, voguant d'un sentiment à l'autre sans prévenir. La photo de Benoit Debie et la direction artistique de Caro tiennent du rêve éveillé...

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Si sa violence est éprouvante pour les nerfs, ses plans fixes, ses couleurs superbes et sa lenteur calculée en font un thriller ouvertement contemplatif, contrairement à la bombe "Old Boy" qui allait sortir l'année suivante.

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En adoptant de bout en bout le point de vue d'un enfant isolé, "Morse" redonne paradoxalement tout sa complexité à la figure du vampire. Très beau film, nettement moins obsédé par son rythme que par le passage du temps.

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Sur un pitch de thriller compact (la disparition d'une arme dans les rues de Hong-Kong), Johnnie To brode une parenthèse contemplative où le silence et le béton deviennent hypnotiques à force de calme.

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La définition du film contemplatif : sur un canevas étrange car inexpliqué (un institut coupé du monde se charge de l'éducation de fillettes amenées sur les lieux dans un petit cercueil), Lucile Hadzihalovic enchaîne les compositions impressionnistes et les parenthèses sensitives. Calme et inquiet, l'exemple type du film où l'on peut se laisser vagabonder.

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Un entrelacs de décors urbains privés de présence humaine pour une balade surnaturelle où l'absence d'action envoûte progressivement. Peut-être le meilleur Kiyoshi Kurosawa.

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Un western instable qui place constamment dans une position d'attente pour mieux nous sidérer. Sacrée expérience.