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Cover Les meilleurs films d'animation Disney

Les meilleurs films d'animation Disney selon Cinememories

Chacun a grandi avec ses films d'animation Disney, d'autres sont venus se greffer avec les recommandations des parents ou d'amis. Quoiqu'il en soit, il s'agit d'une sélection de l'enfance et de toutes les générations !

Ce qui est transmis par l'usine à rêve de Walt Disney a bien ...

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10 films

créée il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 2 ans
Le Roi Lion
7.8
1.

Le Roi Lion (1994)

The Lion King

1 h 29 min. Sortie : 9 novembre 1994 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Roger Allers et Rob Minkoff

Cinememories a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le sommet de cette pyramide est évidemment tenu par l'une des œuvres les plus majestueuse de toutes les générations confondues. Ce film nous rassemble à la terre des lions, au détour du Hamlet de Shakespeare, où le roi Mufasa est écarté du trône, tout comme son seul fils Simba, poussé à l'exil.
Son retour sonnerait la libération de son peuple et la prospérité depuis un rocher, qui ne peut que tutoyer les cieux et la mémoire des ancêtres.
Du rire aux larmes, ce récit d'initiation et d'aventures continue encore de me poursuivre, au rythme d'une marche royale et intemporelle. Longue vie au roi !

Mulan
7.3
2.

Mulan (1998)

1 h 28 min. Sortie : 25 novembre 1998 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Barry Cook et Tony Bancroft

Cinememories a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

L'émancipation des femmes est plus qu'un sujet d'actualité, ça doit faire partie d'une culture qui doit à la fois inspirer celles et ceux qui ont la clairvoyance d'admettre que la virilité ne fait pas tout.
La touche féminine de Disney prend évidemment des libertés sur les légendes de Mulan, intégrant clandestinement l'armée pour l'honneur de sa famille et de son père. Il y a toujours des hommes à convaincre dans ce cas et l'adaptation gagne à trahir des récits, qui peuvent avoir une nouvelle approche chez les occidentaux.
L'orfèvrerie joue toujours sur quelques scènes musicales intenses, mais ne perd jamais pied sur ce que l'on doit éprouver pour cette femme, qui ne cache que son apparence aux yeux des hommes. Sa féminité est une lueur d'espoir qui finit par convaincre, dans les moments les plus épiques ou plus poignantes.
Avec un style traditionnel, qui donne l'impression de faire couler de l'encre chinoise, on se surprend ainsi par être enrôlé dans la même quête d'une héroïne qui n'abandonne pas ses convictions, si ce n'est suspendre les traditions patriarcales, qui font défaut à son ascension et à sa reconnaissance éternelle.

Aladdin
7.5
3.

Aladdin (1992)

1 h 30 min. Sortie : 10 novembre 1993 (France). Animation, Musique, Romance

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

Cinememories a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Les nuits d’Arabie ne sont pas près de vous assommer avec un récit aussi prodigieux que magnifiquement animé. Le célèbre conte des mille et une nuits nous attrape avec son conteur mystérieux, où sa relique la plus précieuse est empreint d’une certaine magie.
La vie n’est pas facile à Abu d’Abi, surtout pour un peuple qui ne peut profiter davantage qu’un morceau de pain à l’occasion. Le jeune Aladdin et son fidèle chimpanzé Abu chapardent ainsi tout ce qui peut continuer à leur offrir une belle vue sur le palais de Jasmine, où la faim et le confort ne sont plus des priorités. Mais alors que cette princesse porte un regard sur la vie en périphérie de son donjon dorée, son regard croisera celui du jeune orphelin. De cette poignée de main naît ainsi l’espoir de voir un peuple unifié, où l’oppression militaire ne serait qu’une formalité et que l’équilibre des richesses puisse changer ce monde.
Comptons sur Jafar et ses intentions malveillantes pour repousser l’échéance, au détour d’une caverne enchantée, d’un tapis volant et d’un génie des plus anachroniques, libéré de son réceptacle. Entre émerveillement et terreurs du folklore local, on s’attache aux héros, qui prônent la modernité et la liberté, sans barrières et dans un seul et même vœu.

Pocahontas - Une légende indienne
6.5
4.

Pocahontas - Une légende indienne (1995)

Pocahontas

1 h 21 min. Sortie : 22 novembre 1995 (France). Animation, Aventure, Historique

Long-métrage d'animation de Mike Gabriel et Eric Goldberg

Cinememories a mis 7/10.

Annotation :

L'Amérique, terre de toutes les explorations. Les Européens ont longtemps fantasmé sur les richesses d'une expansion coloniale.
En plus de nous séduire avec cette conquête de l'Amérique, le film est appuyé de ce que j'estime être les meilleures paroles dans une chanson Disney. L'air du vent emporté tout dans son lyrisme saignant et pourtant fortement optimiste. Comme l'héroïne, nous apprenons la tolérance de l'autre et de l'inconnu par le prisme d'une nature plus vivante que jamais, où la faune s'amuse et la flore transmet une sagesse acquise à travers les âges.
Nous sommes loin des écrits historiques, mais que demander de plus qu’un message d’espoir et d’unité, de très forte intensité.

La Belle et la Bête
7
5.

La Belle et la Bête (1991)

Beauty and the Beast

1 h 24 min. Sortie : 21 octobre 1992 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Gary Trousdale et Kirk Wise

Cinememories a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le conte a connu de nombreuses variantes et ne cesse de faire l’objet de relectures, tantôt fascinantes, tantôt désenchantées. Ce que Disney a pu en tirer, c’est une sublime histoire d’amour, faits de sentiments et qui prend garde à laisser le discours des apparences derrière elle. Son folklore l’identifie aux saveurs de la France du XVIIIe siècle, celui de la répression du peuple, qui a lui-même achevé son agonie en menant sa révolution.
L’ennemi se cachait ainsi dans les hautes tours sombres et dans la peau de créatures, que l’on qualifierait d’intérieur. Mais ici, on veille à ce que chaque anomalie déborde de tous les côtés, dans un service festif et qui jouit d’une bonne Lumière, afin d’éclairer son jeune public. La terreur laisse place à un soupçon de peine, que la Belle du village découvrira, entre les griffes d’un seigneur en quête de rédemption.
Toute la beauté de leur relation réside dans cet enjeu, celui de l’acceptation de soi, de la générosité et d’une romance qui n’attendra pas que la rose ne fane entièrement.

La Petite Sirène
6.4
6.

La Petite Sirène (1989)

The Little Mermaid

1 h 23 min. Sortie : 28 novembre 1990 (France). Animation, Fantastique, Romance

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

Cinememories a mis 6/10.

Annotation :

Je ne vais pas revenir sur mon affection pour Jules Verne et son exploration sous-marine, mais il est évident que La Petite Sirène baigne dans le même imaginaire, rempli de merveilles et de démons indomptables. C’est ce qui me fascine particulièrement avec cette animation, qui détourne le chant de la créature aquatique en un appel à l’aventure. Cette voix ne caresse pas moins nos tympans pour autant et ne laisse pas non plus nos héros insensibles à ce pouvoir magique, convoitée par une sorcière maléfique.
Arielle se tient donc là, sous la surface, dans les profondeurs d’un monde qui se cache dans l’éternité. Cette fatalité l’incite pourtant à s’émerveiller pour le monde des bipèdes. Son pacte avec Ursula lui vaut se détour désiré, entre la marche rapide et une romance silencieuse.
Comptons également sur des amis fidèles, dont Sébastien et Polochon, mollusque et poisson, qui accompagnent l’héroïne, qui abandonne le statut de princesse des mers pour vivre son indépendance, mais pas trop quand même. Le conte reste assez minimaliste sur son sort, mais le décor et l’environnement qu’elle va finalement confronter sauront nous captiver.

Atlantide, l'empire perdu
6.6
7.

Atlantide, l'empire perdu (2001)

Atlantis: The Lost Empire

1 h 35 min. Sortie : 28 novembre 2001 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Gary Trousdale et Kirk Wise

Cinememories a mis 6/10.

Annotation :

Passionné de Jules Verne et notamment des « Vingt Mille Lieues Sous Les Mers », je ne pouvais qu'apprécier ce voyage, vu en salle et en famille. Ce coup de cœur me rappelle sans cesse les aventures du capitaine Nemo dans son Nautilus, mais ce film propose de garder la civilisation Atlante intact.
Quand Milo finit par trouver la carte qui mène à la légendaire cité aquatique, il devra entrer en conflit entre son désir exploration et de connaissance, incompatible avec la majorité des soldats qui l'accompagne, tels des conquistadors du monde moderne.
On joue d'ailleurs sur une divergence culturelle, où la confiance et l'amitié finissent toujours par triompher.
Ce monde n’attend que vous pour le découvrir et de respecter ses richesses pour ce qu'elles représentent, non pas pour les modestes deniers qu'on pourrait en tirer.

La Planète au trésor, un nouvel univers
6.9
8.

La Planète au trésor, un nouvel univers (2002)

Treasure Planet

1 h 35 min. Sortie : 27 novembre 2002 (France). Animation, Aventure, Science-fiction

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

Cinememories a mis 7/10.

Annotation :

Cette aventure, librement inspirée de l'œuvre de Robert Louis Stevenson, a tendance à sombrer dans l'oubli général, faute d'un box-office assez timide. Néanmoins, allier ce récit de pirates à l'exploration spatiale pouvait donner lieu à un voyage des plus stimulants, aussi bien pour l'imaginaire d'un fan qui le découvre ou un fervent lecteur de l'œuvre originale.
Jim Hawkins est un jeune adolescent qui ne rêve que de s’envoler pour la grande aventure, pour briser la monotonie et enfin prétendre à devenir un homme dans un monde sans pitié. Ses rencontres seront vivifiantes, tout comme ses alliances les plus improbables et des plus touchantes.
Alors si vous ne connaissez pas l’histoire, plongez dans cette chasse au trésor, peut-être trop rapide à mon goût, mais qui ne manquera pas de surligner son souffle épique !

Les Aventures de Bernard et Bianca
6.8
9.

Les Aventures de Bernard et Bianca (1977)

The Rescuers

1 h 16 min. Sortie : 30 novembre 1977 (France). Animation

Long-métrage d'animation de Art Stevens, John Lounsbery et Wolfgang Reitherman

Cinememories a mis 7/10.

Annotation :

Les actions humanitaires ont longtemps fait débat, à la fois sur leur légitimité et les moyens mis en place pour y parvenir. Si l'on assimile parfaitement l'organisation de SOS Société des souris avec celle de l'ONU, ce n'est pas anodin et de ce fait, le film ne cache pas son envie d'explorer un pan politique, à l'échelle internationale.
L'organisation reflète ainsi la démarche idéalisée de petits individus, qui démontrent que malgré leur différence, l'amour et l'espoir sont sans frontières.
Bernard et Bianca (The rescuers) sont donc envoyés pour répondre à l’appel de détresse d'une jeune fille, séquestrée et exploitée par une sorcière cupide, ainsi que par un troupeau de crocodiles prêts à en découdre. Ses petits personnages de Marguery Sharp prouvent ainsi que la solidarité peut venir à bout de la cruauté humaine, quand bien même nous en sommes conscients.
Ce film aborde ainsi des thématiques violentes et parfois éprouvantes pour le regard d’un enfant, ce qui en constitue peut-être la limite, mais il est toujours judicieux de se fier aux émotions que ces derniers peuvent ressentir et que toute personne mature et bienveillance puisse les accompagner pour en comprendre la gravité. L’exploit de ce film se situe là, au détour de courses-poursuites souvent très oppressantes, où des sous-entendus ne cessent de provoquer le spectateur averti, afin qu’il réagisse au plus vite.
Et au-delà de ce regard ténébreux, on ne perd pas pied sur l’issue optimiste du récit, qui réconforte et c’est tout ce que ce film prétend partager.

Kuzco, l'empereur mégalo
6.8
10.

Kuzco, l'empereur mégalo (2000)

The Emperor's New Groove

1 h 18 min. Sortie : 28 mars 2001 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Mark Dindal

Cinememories a mis 6/10.

Annotation :

Pas de princesse dans les pattes, un héros pas du tout empathique d’entrée de jeu, mais une galerie de personnages et de punchlines qui offrent un pur divertissement décomplexé et un groove qu’il convient de ne pas pourrir.
Kuzco explore la souveraineté d’un empereur mégalo d’Amérique du Sud, dont le rythme va de pair avec son arrogance. Détestable dans son attitude, cette caricature se rapproche pourtant de la triste réalité du pouvoir. Mais comme dans un bon film d’animation Disney, on s’amuse à détourner le portrait anarchiste, à la force d’une poignée de personnages mémorables.
Le buddy-movie est à l’honneur et l’empereur devra marcher aux côtés du paysan Pacha, afin de limiter la casse d’une sorcière particulièrement respectable, du nom d’Yzma, également en duo avec son fils, Kronk le boy-scout par excellence, on se laisse tenter par une chasse au lama des plus improbables, où l’amitié serait le premier pas vers une ascension en tandem.

Cinememories

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