Magistralement bien interprété ! La fierté de des studios Disney se dessine ici même sur une implication secondaire, cependant percutant aux yeux du monde.
Roger Allers et Rob Minkoff ont mis en scène la métaphore d’une monarchie, noble et frôlant l’idéalisme de l’harmonie entre les différents rangs d’espèces. On a judicieusement choisi un environnement naturel, où animaux de la Savane forment le « cycle de la vie ».
C’est bien sûr grâce au succès de l’œuvre que l’on doit cette magnifique scène d’ouverture, pleine de tendresse et de respect. Pour la suite, rien n’a changé, il ne reste plus qu’à contempler et apprécier.
Le récit ici ne tient que du courage, de l’honneur et du devoir. Une animation de Disney qui a prévu une part pour tout, mais qui ne porte pas le même ressenti sur l’ensemble du film. Elle aura néanmoins son importance d’une manière ou d’une autre. Ce royaume animal illustre la prospérité d’un roi envers son peuple.
Le sujet étant très travaillé, l’aspect compréhension des faits suivants dépasse légèrement le seuil des enfants. Ce qui est encore formidable ici, ce sont les images explicites et fortes en émotion.
Simba, fils de Mufasa (doublé par James Earl Jones) et de Sarabi, découvre peu à peu son monde, ses dangers et ses obligations. Dans une innocence particulièrement touchante, on se laisse entrainer dans les diverses comédies musicales, notamment Hakuna Matata ou encore Je voudrais déjà êtres Roi. Tout chant confondu est aujourd’hui culte et ne risque certainement pas un enterrement prématuré. Ce sera à partir de sa reconstruction mentale, qu’intervient le devoir de mémoire. Chose peu négligeable qu’il devra tenir compte pour s’opposer à l’orgueil de Scar et la fourberie des hyènes…
Pour ce qui est des personnages secondaires, ils appuient l’évolution de la personnalité de Simba. Rafiki le sage babouin, Zazoo le fidèle serviteur, Nala l’amie d’enfance, et enfin Timon et Pumbaa l’animation du groupe.
Beaucoup de références peuvent paraître provocantes, voire extrémistes, mais il faut garder une vue très objective et saisir le message voulu, au lieu de la forme qu’elle puisse prendre. Les paroles d’Elton John suffiront pour nous réconforter, et l’ambiance offerte par Hans Zimmer ne fait qu’amplifier toute la beauté à la fois visuelle et auditive de l’aventure.
Pour résumer, « Le Roi Lion » induit « l’histoire de la vie », où la passion et vertus figurent comme les acquisitions d’une sagesse absolue.