Les meilleurs films d'horreur selon thetchaff

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L'ambiance est magistrale, le trouble des personnage est palpable tandis que le décors dégage une impression d'irréalité saisissante. Un authentique cauchemar qui fait irrémédiablement perdre pied.

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Amour.

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Le seul "slasher" qui m’ait convaincu. McTiernan est vraiment très fort.

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Je n'aurai pas pensé à le classer en "horreur" si je ne l'avais pas trouvé dans les sondages. Puisqu'il compte dans cette catégorie, je ne vais pas me gêner.

Une réussite totale, sauf la fin qui m'est restée en travers de la gorge.

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J'aime Hitchcock, donc j'aime Psychose.

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C'est davantage un thriller qu'un film d'horreur, mais par son ambiance il se prête assez à cette liste.

Totalement ludique avec une maison aussi bien exploitée que celle de Panic Room, en plus d'être une inversion maline des films de fantômes.

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Bien cool, en grande partie grâce au design de sa Chose et de la fascination qu'elle exerce.

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Le film qui régale. J'ai vraiment bien kiffé, c'est du bon traitement avec des araignées qui ont une vraie gueule et une vraie présence, et un décor très bien utilisé. Je crois que j'aime bien les films de genre français situés en banlieue, ce sont souvent des productions qui ont envie d'y aller à fond, avec une mise en valeur de personnages trop souvent réduits aux clichés habituels (ici le héros se fait accuser de dealer, ce que font 90% des héros de films de banlieue, alors que lui non il fait juste sa life).

Il y a une belle énergie, des moments très marrants qui s'insèrent parfaitement dans l'horreur (la 1ère confrontation avec les araignées, le personnage de la technicienne de surface), une petite dénonciation sociale qui est simple mais se marie bien au film, une influence palpable du covid aussi ironique que bien digérée, et surtout une absence totale d'incitation génocidaire qui me plaît dans un film de bestiole, et qui est d'autant plus à propos quand on voit l'assimilation faite entre les 2 types de "vermines" du titre.

Grosse séance ciné pour ma part, un film de série B impeccable à voir absolument dans un sous-genre loin d'être surreprésenté.

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Les amateurs de The Wicker Man ne seront pas très surpris, mais ces rituels ont un fort potentiel hypnotisant. La peur de l'abandon est très bien abordée, c'est d'autant plus intéressant que c'est une peur qui s'oppose parfaitement à l'ambiance de la communauté que l'on suit et qu'elle offre un twist relationnel bien pensé.

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On rentre direct dans le vif du sujet et la musique de Goblin (version européenne donc) donne une sensation hystérique qui renforce l'intensité des scènes d'action avec ces zombies qui peuvent surgir de nulle part. Efficace.

Par contre sa critique du consumérisme me laisse assez froid. Sans doute parce que ce message était passé pour moi depuis longtemps avant que je ne voie ce film là.

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La mise en place est un peu longue et m'a donné l'impression de tourner autour du pot, mais John Carpenter est fort pour faire naître une tension sourde. Comme on ne sait pas de quoi est capable cette force malveillante on est constamment sur nos gardes, cela crée une belle atmosphère bien aidées par la musique. La fin est nickel.

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J'adore découvrir ce genre de film sans rien en connaître à l'avance, on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé et ça rend la curiosité et l'appréhension d'autant plus forte que le danger peut venir de n'importe quoi dans un premier temps (d'où mon refus d'évoquer le synopsis ici). La situation se dévoile à bon rythme et les cadrages savent mettre en valeur les multiples endroits d'où pourrait surgir une menace, faisant naître un sentiment anxiogène voire claustrophobe par moment.

En outre j'aime beaucoup Justin Long, c'est mon gars sûr qui joue toujours le même personnage dont j'adore me payer la tête. Le film sait aussi jouer avec les codes de l'horreur de manière comique sans jamais faire du self awareness cynique, il gère très bien sa tension également. On finit bien par tomber dans quelques moments plus frontaux et idiots typiques du genre, mais ça ne porte pas trop préjudice au film qui sait ce qu'il veut raconter.

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Davantage un commentaire sur les giallo qu'un film d'horreur en soi, mais le pastiche est assez réussi pour que ça compte.

Le réalisateur de fiction audio que je suis est resté en pâmoison devant ce défilé de séquences de bruitages ou de mixage. La réalisation quasi fétichiste est extra.

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C'est un peu frustrant quand on a vu l'original puisque le remake ne pourra donc jamais se montrer surprenant en dehors de la toute fin. Mais la mise en scène est super chouette, multipliant les cadrages dérangeants. Les effets spéciaux sont très classes aussi, notamment l'intro. Dérangeant et donc plus approprié dans cette liste que l'original.

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Eh beh. Je ne suis pas un amateur du dégueulasse juste pour le dégueulasse, mais ça c'était vachement fort. De la folie furieuse qu'on va bien prendre soin de répandre partout sur le passage des personnages. J'ai eu l'impression de voir le meilleur de The Sadness (aka son synopsis) avec du The Strangers (le film coréen, pas l'américain).

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Cette peur de passer outre un interdit façon Ring, cette fascination non assumée pour le morbide, ces cris insupportables qui rappellent que le son peut facilement remplacer l'horreur des images, cette vulnérabilité du personnage quand elle s'enfonce dans un domaine qui ne peut que lui faire du mal... Tout ça, ça m'a tenu en haleine.

Il se rapproche plus du thriller que du film d'horreur, mais il ne manque pas de faire frissonner.

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On trouve des lieux communs, des procédés faciles ou inutiles, mais j'ai adoré que le film se concentre nettement plus sur les relations conflictuelles de personnes qui ne comprennent rien, plutôt que sur la peur de se faire croquer. Ces moments passés dans le hall à se demander ce qu'il se passe dehors et surtout au dessus (même si le spectateur devine très facilement) sont typiquement ce qui me plaît.

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Je suis très étonné par la moyenne de ce film. Alors certes je ne prétendrai pas avoir tout compris à ce qu'il raconte et certains emprunts sont très visibles, mais moi qui aime les films d'horreur de siège j'ai été servi. J'étais complètement dedans.

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Un film d'horreur qui n'oublie pas la force du silence et de la suggestion. Je suis un peu frustré car j'ai le sentiment que j'aurai du plus apprécier que ça la 1ère moitié, qui fait exactement tout ce que j'aime, et je ne sais pas ce qui a freiné mon enthousiasme. Mais la suite est excellente et glaçante, avec une fin troublante très réussie.

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Sobre, avec des acteurs pas franchement ouf, mais assez efficace. Surtout son intro, glaçante.

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La critique sociale s'invite sans forcer, on n'a pas les pleurnicheries extrêmes à venir dans les prochains films de zombies de Yeon Sang-ho, l'installation de l'épidémie se fait tranquillement, se développe bien et on a même une chouette fin, forte en symboles. Le "petit" film qui fait tout comme il faut avec un sujet rebattu.

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C'est l'un des films les plus poisseux que j'ai vus. Son parti-pris de tout miser sur une atmosphère malsaine plutôt que de brefs effets choc le rendent très réussi, 1000x plus intéressant que les merdes à jumpscare habituelles.

Mais j'ai eu un problème. Je l'ai vu au ciné, la présentation des personnages se fait, ils font quelques blagues, le public s'amuse un peu, c'est normal. Puis les choses sérieuses commencent, et certains continue de rire un peu. D'habitude je déteste ça, ça me fait perdre la peur que je devrai ressentir. Mais là, c'était contagieux. Je prenais du recul et me disais "C'est vrai que c'est drôle !". Les situations sont monstrueuses, si je les avais vécues ou si j'avais découvert ce film avant de m'être forgé une distanciation devant les films que je vois j'aurai été choqué. Mais l'horreur s'accompagne presque toujours d'un élément en décalage, généralement c'est la réaction d'un psychopathe. Et une fois qu'on a goûté à ce décalage et que ça nous a fait rire, c'est foutu : on poursuit le film en se marrant. Parfois avec des détails cons, du genre le méchant qui attaque l'héroïne avec un balai. Et plus ça va, plus on se marre. Il y a une scène où un camionneur avance nonchalamment vers l'héroïne qui hurle à l'aide, Leatherface apparaît derrière elle en courant avec sa tronçonneuse, le camionneur qui fait demi-tour et revient vers son camion en trottinant avec cette tête qui veut dire "Oulà en fait je vais pas me mêler de ça". C'était à se pisser dessus de rire, du vrai génie comique !

Quand le générique de fin est apparu la salle était hilare. J'étais un peu frustré que le rire n'ait pas pu cohabiter avec une vraie terreur, le film ayant tout le potentiel pour ça. Peut-être que c'est bien plus soutenable aujourd'hui qu'à l'époque. Mais le fait est que j'étais revigoré et de très bonne humeur, exactement comme lorsque j'étais sorti de Get Out et pour les mêmes raisons.

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Hyper testostéroné et kitsch, assez marrant. J'ai bien adhéré au délire, mais faut aimer le gras.

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J'ai failli le mettre dans la catégorie des films d'horreur humoristiques tant la réalisation et le choix des musiques prêtent volontairement à sourire. Un curieux choix dont je peine à trouver la justification tant il semble mal assumé, à quelques moments près.

Et pourtant le film s'est montré bien plaisant grâce à son tonus, son décors, ses musiques, son évolution et ses confrontations prenantes. Quant au sous-texte, je l'ai trouvé rigolo vite fait mais sans plus.

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C'est plus un drame qu'un film d'horreur, néanmoins sa place me paraît justifiée.

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Je ne suis pas fan de tout, par exemple la contemplation des coups de rasoir n'est pas mon délire. J'ai également choisi de ne pas faire le moindre effort d'interprétation scénaristique et de le considérer comme un pur exercice de mise en scène, sous forme d'une compilation de court-métrages. Et sous cet angle c'était intéressant, c'est assez court pour que ça ne lasse pas (surtout que j'ai dû le voir en 2 fois pour cause de problème de DVD). Il y a des trucs un peu grossiers (les râles sexuels en continu, l'eau du bain qui coule entre les jambes), mais j'ai aimé cette réalisation, ce montage, ce travail sur le son et les changements d'ambiance. C'était amusant de voir les réalisateurs filmer une banale course à pied comme une scène de sexe.

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C'est assez dingue comment c'est hyper esthétique, et j'adore la musique de Goblin (bien que j'ai parfois du mal à distinguer les sons intra et extra diégétiques). Le film a parfaitement compris qu'il faut attendre d'avoir lentement instauré un bon climat d'oppression avant de pouvoir partir dans l'hystérie, c'est une bonne leçon pour comprendre ce qui manque aux films à jump scare.

Pourtant j'ai eu du mal à avoir peur pour les personnages une fois passée l'intro, et encore une fois je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui m'a fait perdre ma concentration.

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Je n'étais pas spécialement passionné au début, en dehors des scènes d'expérimentation scientifique. Mais ce setup a payé et a offert des visions cauchemardesques sur la dégénérescence humaine. J'en suis sorti crispé, dans le bon sens du terme.

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J'aurai pu mettre un point de plus facile tant le propos est glaçant. Mais la fin part en couilles, noyant la subtilité psychologique (certains discours ignobles ne sont pas du tout éloignés de ce qu'on entend pour de vrai) pour juste virer à une hystérie mal amenée et de la caricature. Un déluge de gore final complètement ridicule à la Mortal Kombat empêche de se sentir atteint par l'horreur et le côté ordinaire des personnages disparaît. Avec en bonus un discours bien lourd pour bien montrer qui c'est qu'est méchant. Le seul aspect positif de cette fin est la caméra qui devient soudainement beaucoup plus mobile, mettant en valeur la rupture et impliquant un peu plus le spectateur.

Dommage, la base était vraiment là. Mais tout le reste du film est bon, donc c'est quand même une bonne séance.

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Une veuve névrosée croit ressentir la présence fantomatique de son mari et va enquêter sur les raisons de son suicide. Des manifestations étranges se produisent et des secrets troublants se dévoilent.

Après Relic qui était pas mal mais trop long pour ce qu'il avait à raconter, j'aime bien cette tendance horrifique à davantage cibler les malaises refoulés que les montagnes russes, comme un drame d'épouvante. Il y a un jumpscare bourrin mais sinon c'est plus sophistiqué que ça. Il y a peu de moments d'épouvante mais le surnaturel sait désarçonner avec les différentes manières d'avoir l'impression d'apercevoir une silhouette ou la confusion entre rêve et réalité qui se présente par une mise en scène fluide.

L'actrice Rebecca Hall est top, elle a des faux-airs d'Eva Green par son passif-agressif et son sourire prêt à craquer (mais elle joue mieux). On ressent bien son deuil mal camouflé par son humour noir. Sa dépression est au cœur du film de la même manière que le thème de la vieillesse et de sa dégénérescence était au cœur de Relic, en moins saisissant peut-être mais en mieux rythmé.