SensCritique
Cover Les meilleurs films de 1960
Liste de

37 films

créée il y a environ 6 ans · modifiée il y a environ 2 mois
Les salauds dorment en paix
8
1.

Les salauds dorment en paix (1960)

Warui yatsu hodo yoku nemuru

2 h 31 min. Sortie : 4 septembre 1960 (Japon). Film noir

Film de Akira Kurosawa

Homdepaille a mis 9/10.

Annotation :

De mémoire floue, un polar au multiples rebondissements traitant entre les lignes des conséquences de la guerre. Comme Chien enragé, un de ses plus gros travail sur la composition d'images chargées de signification.

Psychose
8.3
2.

Psychose (1960)

Psycho

1 h 49 min. Sortie : 2 novembre 1960 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Alfred Hitchcock

Homdepaille a mis 9/10.

Les Yeux sans visage
7.5
3.

Les Yeux sans visage (1960)

1 h 28 min. Sortie : 2 mars 1960. Drame, Épouvante-Horreur

Film de Georges Franju

Homdepaille a mis 9/10.

Le Voyeur
7.7
4.

Le Voyeur (1960)

Peeping Tom

1 h 41 min. Sortie : 21 septembre 1960 (France). Drame, Thriller

Film de Michael Powell

Homdepaille a mis 9/10.

L'Avventura
7.3
5.

L'Avventura (1960)

2 h 24 min. Sortie : 14 septembre 1960 (France). Comédie dramatique, Road movie, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

Homdepaille a mis 9/10.

La Lettre inachevée
7.8
6.

La Lettre inachevée (1960)

Neotpravlennoye pismo

1 h 37 min. Sortie : 15 mai 1961 (France). Drame, Aventure

Film de Mikhail Kalatozov

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Folie d'hommes seuls face au feu et à la glace, qui reçoivent félicitations et médailles d'une radio à sens unique pendant qu'ils risquent leur vie.

À bout de souffle
7.2
7.

À bout de souffle (1960)

1 h 30 min. Sortie : 16 mars 1960. Policier, Drame

Film de Jean-Luc Godard

Homdepaille a mis 8/10.

Le Masque du démon
6.9
8.

Le Masque du démon (1960)

La maschera del demonio

1 h 25 min. Sortie : 29 mars 1961 (France). Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Homdepaille a mis 8/10.

Le Petit Soldat
6.9
9.

Le Petit Soldat (1960)

1 h 28 min. Sortie : 25 janvier 1963. Drame, Guerre

Film de Jean-Luc Godard

Homdepaille a mis 9/10.

La Vérité
8.1
10.

La Vérité (1960)

2 h 10 min. Sortie : 2 novembre 1960. Drame

Film de Henri-Georges Clouzot

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Un virulent procès de la vieille France en décalage de la jeunesse. Un peu trop frontal et en ligne droite, je n'ai pas douté du personnage naturel de Bardot qui manque un peu de complexité et de trouble.
Je lui préfère largement la version japonaise Confessions d'une épouse, moins sur l'écart de générations et plus sur la confrontation individu/société avec un personnage plus trouble de veuve (faut dire que Bardot même bien dirigée n'est pas la plus grande actrice). Et à la forme plus inventive comparée à celle excellente mais classique de Clouzot.

La Garçonnière
8
11.

La Garçonnière (1960)

The Apartment

2 h 05 min. Sortie : 16 septembre 1960 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Billy Wilder

Homdepaille a mis 8/10.

La Servante
7
12.

La Servante (1960)

Hanyo

1 h 49 min. Sortie : 15 août 2012 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Kim Ki-Young

Homdepaille a mis 8/10.

Annotation :

Un ènième film de prolo déboulant dans une maison bourgeoise pour craquer le vernis de la famille.
De mémoire, la folie de la jeune servante est peut-être ce qui m'a fait aimer ce film d'un genre que je trouve habituellement trop rigide et attendu (c'est le même machin inchangé de Renoir à Haneke en passant par Pasolini, Losey et beaucoup trop d'autres). Ça et la réalisation plus lyrique.

Le Faux étudiant
13.

Le Faux étudiant (1960)

Nise daigakusei

1 h 34 min. Sortie : 8 octobre 1960 (Japon). Comédie dramatique

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Plus de 10 ans avant les trucs mollassons de Wakamatsu comme l'Extase des anges (ou pire United Red Army), le désenchantement des mouvements révolutionnaires. Simplicité et efficacité du scénario sur la morale.
Vu dans une qualité déplorable sur une cassette très fatiguée d'enregistrement de diffusion TV. On distingue vaguement Ayako Wakao qu'on devine formidable.

Liaisons secrètes
7.3
14.

Liaisons secrètes (1960)

Strangers When We Meet

1 h 57 min. Sortie : 21 septembre 1960 (France). Drame, Romance

Film de Richard Quine

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

C'est toujours beau de voir les enfants grandir, de voir le cinéma Hollywoodien enterrer définitivement le code Hays pour parler comme un adulte.
Le sujet interdit du désir, pire de l'adultère, s'engouffre dans la forme classique qui illustre à merveille dans sa force tranquille ces nouveaux sujets. Le mari volage construit des maisons, futurs foyers, et va d'ailleurs devoir choisir s'il veut construire quelque chose de grand et durable (une ville). Les couleurs accompagnent les émotions, le mariage se fane avec les habits tandis que la maison conçu dans l'excitation de l'adultère brille de ses vitres colorées. Le lit marital est un grand lit double chez Douglas, mais deux lits simples comme c'est encore théoriquement l'obligation au cinéma. Ces lits séparés chez Novak c'est l'impuissance, la même impuissance d'Hollywood à raconter dans la décennie précédente.

L'Étoile cachée
7.2
15.

L'Étoile cachée (1960)

Meghe Dhaka Tara

2 h 07 min. Sortie : 14 avril 1960 (Inde). Comédie dramatique

Film de Ritwik Ghatak

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Magnifique photo et maîtrise parfaite de l'accompagnement musical, mais la répétition des situations d'exploitation de la fille peuvent un peu fatiguer à la longue.

L'Île nue
7.7
16.

L'Île nue (1960)

Hadaka no shima

1 h 34 min. Sortie : 29 novembre 1961 (France). Drame

Film de Kaneto Shindō

Homdepaille a mis 7/10.

Fin d'automne
7.8
17.

Fin d'automne (1960)

Akibiyori

2 h 08 min. Sortie : 13 novembre 1960 (Japon). Comédie, Drame

Film de Yasujirō Ozu

Homdepaille a mis 7/10.

Les Maîtresses de Dracula
6.7
18.

Les Maîtresses de Dracula (1960)

The Brides of Dracula

1 h 25 min. Sortie : 21 décembre 1960 (France). Épouvante-Horreur

Film de Terence Fisher

Homdepaille a mis 8/10.

Les Sept Mercenaires
7.4
19.

Les Sept Mercenaires (1960)

The Magnificent Seven

2 h 03 min. Sortie : 1 février 1961 (France). Western

Film de John Sturges

Homdepaille a mis 7/10.

The Human Vapor
6.7
20.

The Human Vapor (1960)

Gasu ningen dai 1 gô

1 h 31 min. Sortie : 1960 (France). Fantastique

Film de Ishirô Honda

Homdepaille a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Masseur Shiranui
21.

Le Masseur Shiranui (1960)

Shiranui kengyô

1 h 31 min. Sortie : 1 septembre 1960 (Japon). Drame

Film de Kazuo Mori

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

The Blind menace, les anglais ont le sens du titre pour cette grosse enflure jouée par Katsu. Super bon film, moi qui prenait Kazuo Mori pour un faiseur efficace il peut avoir une vraie bonne mise-en-scène quand il est motivé.

Le Fils de famille
22.

Le Fils de famille (1960)

Bonchi

1 h 45 min. Sortie : 14 avril 1960 (Japon). Drame

Film de Kon Ichikawa

Homdepaille a mis 7/10.

Annotation :

Enfin un Ichikawa auquel j'adhère pleinement, probablement car plus léger.
Le fils prodigue et coureur de kimonos d'une famille matriarcale entretien largement les concubines et enfants qu'il accumule sur une longue période (des années 20 à 1946). La comédie vient des différentes femmes vénales mais charmantes qu'il rencontre et de son attitude provocante mais finalement obéissante envers sa mère et grand-mère. Belle scène où toutes ses femmes en difficulté pendant la guerre viennent le retrouver une nuit après les bombardements d'Osaka. Ou bien cette scène de bain entre femmes jouissants repensant à l'argent empoché. Et bien que décrivant les effets de la guerre menaçant le commerce (de ceinture) et la vie sexuelle du personnage par les restrictions morales imposées par l'armée ou le train de vie très diminué passant d'apparats vestimentaires élaborés à du tissus grossier, le film garde l'insouciance du tombeur de femmes confiant en son avenir et évite le misérabilisme fréquent d'Ichikawa.

Kazuo Miyagawa, directeur de la photo, éclaire ici une image typique de l'esthétique japonaise en opposition à la technique à trois points popularisée par Hollywood. Il n'utilise qu'une voire deux sources balayant par un côté une partie de l'image, laissant de nombreuses parties du cadre dans le noir et les corps et visages des acteurs eux-même partiellement dans l'obscurité. Il fait d'ailleurs quelques afféteries, en déplaçant l'ombre d'un personnage immobile mais perturbé sans que l'on remarque l'éclairage bouger ou en utilisant dans des passages particuliers des couleurs vives dans un film globalement marron et terne. La lumière s'adapte à l'histoire et aux personnages : terne dans la maison bourgeoise étouffante, lumineuse avec la pétillante Wakao, sombre avec la plus âgée et stérile Kyō

Le Gars des vents froids
6.3
23.

Le Gars des vents froids (1960)

Karakkaze yarô

1 h 36 min. Sortie : 23 mars 1960 (Japon). Drame, Action

Film de Yasuzō Masumura

Homdepaille a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un yakuza tente d'échapper à la mort.
De belles profondeur de champ. Il y a toujours quelqu'un qui travaille à l'arrière-plan. Ironique pour le premier plan de truands. La menace qui pèse sur le héros rend ces présences innocentes plus inquiétantes pour le spectateur guettant le danger.
Bon final. La tension pointe en quelques plans anodins. Et superbe idée illustrant la personnalité grotesque de Mishima, à contresens dans l'escalator.

L'Enfer
6.7
24.

L'Enfer (1960)

Jigoku

1 h 41 min. Sortie : 30 juillet 1960 (Japon). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Nobuo Nakagawa

Homdepaille a mis 7/10.

Tendre et folle adolescence
25.

Tendre et folle adolescence (1960)

Otôto

1 h 38 min. Sortie : 1 novembre 1960 (Japon). Drame

Film de Kon Ichikawa

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

J'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me gonfle chez Ichikawa. Cela a souvent à voir avec les personnages qui me sont antipathiques. C'est une volonté mais rien ne vient m'accrocher dans sa volonté de pousser le mélo dans une dégénérescence extrême. Faut y voir une critique du mélo sacrificiel féminin j'imagine, mais en même que la voir faut la supporter.

Miyagawa invente une technique ensuite réutilisée par d'importants directeurs photo pour métalliser leur image. cf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_sans_blanchiment
Très grossièrement, mes cours sont lointains, des pages internet doivent illustrer cela très bien. En noir et blanc, les grains d'argent contenus dans la pellicule exposée à la lumière se noircissent plus ou moins reproduisant l'image. En couleur, ceux-ci marquent un emplacement auquel des composés chimique vont se placer pour imprimer la couleur. Les grains d'argent n'étant plus nécessaires, ils sont ensuite retirés.

Pour donner une texture d'époque à ce film en couleur, Miyagawa conserve les grains d'argent. L'image est dé-saturée et noircie dans un style singulier sans être trop déconcertant car en lien avec une texture encore très présente en 1960.
De plus le drame joue sur pans entiers de l'image plongés dans le noir. Ces zones sont en plus mouvantes en fonction des déplacements de personnages, de portes coulissantes, ou même du réajustement d'une lampe dans le plan.

C'est pas demain que je verrai le résultat sur pellicule malheureusement.

Le Sang séché
7.2
26.

Le Sang séché (1960)

Chi wa kawaiteru

1 h 27 min. Sortie : 9 octobre 1960 (Japon). Drame

Film de Yoshishige Yoshida

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Une copie stylistique et thématique de Masumura (mais avec de la caméra portée et tremblotante). Faut pas voir le film avec Les Géants et les jouets en tête : Critique de la société des médias avec une agence de pub qui créée une "star" d'un homme banal, son visage démultiplié (avec un montage enchaînant poster géant, magazines, flyers, enregistrements TV etc.), celui-ci s'émancipe de son manager. Petit morceau musical aux paroles de prédateurs.

Ratage complet des différences. L'on sent la volonté d'introduire la sexualité comme un élément majeur de je ne sais quoi (ni révolte, ni capitalisme, juste présent), marque de la nouvelle vague Shochiku, mais mal géré le romantisme paraît déplacé. Et le noir et blanc qui peine à reproduire la folie de la nouvelle société de l'image.
Stylistiquement : ellipses et scènes n'attendant pas la fin pour s'enchaîner rapidement, raccords sur le mouvement sont moins carrés que Masumura.
Dialogue moins originaux et fin banale moins dure que la soumission de Géants et les jouets.

La Petite Boutique des horreurs
6.3
27.

La Petite Boutique des horreurs (1960)

The Little Shop of Horrors

1 h 12 min. Sortie : 1 juillet 1970 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Roger Corman

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Avoir deux caméras rend Corman assez feignant, sa mise-en-scène est plus dynamique dans la Femme guêpe par exemple. Heureusement l'écriture est hilarante, des dialogues aux gags visuels, comme ce lancer de pierre pour remplacer une pièce au pile ou face "Sec ou mouillé ? Mouillé !"
Le tout servi par une bonne troupe d'acteurs (sauf le 1er rôle et le propriétaire de la boutique malheureusement).

Si j'en crois les avis survolés le tournage s'est effectué en 48h ce qui explique beaucoup de lacunes. Dommage car la nuit quelques séquences de poursuite surréalistes (les pneus) sont saisissantes.

Quand une femme monte l'escalier
7.6
28.

Quand une femme monte l'escalier (1960)

Onna ga kaidan wo agaru toki

1 h 50 min. Sortie : 15 janvier 1960 (Japon). Drame

Film de Mikio Naruse

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Un peu répétitif surtout l'enchaînement de trois déceptions amoureuses en conclusion.
Naruse a un style sobre et élégant dont la discrétion doit permettre au spectateur d'y plaquer ses sentiments et idées. J'attend juste qu'une de ses histoires soit celle qui me corresponde et ce que je juge trop classique pour me stimuler pourrait m'entraîner loin dans l'émotion. Ce n'est pas ce film de dure vie d'escort girl.

Opération lèvres rouges
29.

Opération lèvres rouges (1960)

Labios rojos

1 h 37 min. Sortie : 1960 (Espagne). Comédie, Policier, Thriller

Film de Jesús Franco

Homdepaille a mis 5/10.

Annotation :

Policier qui m'est sympathique pour sa stylisation héritée du film noir et son déchaînement pop. Mais Franco se fait la main et n'est pas encore maître, la plupart des scènes sont maladroites comme la danse de cabaret bien pauvre en comparaison à celles à venir dans sa filmographie.

The Priest and the Beauty
30.

The Priest and the Beauty (1960)

Anchin to Kiyohime

1 h 25 min. Sortie : 9 août 1960 (Japon). Drame, Fantastique, Romance

Film de Koji Shima

Homdepaille a mis 6/10.

Annotation :

Une noble à la sexualité trop agressive pour le petit prêtre sur qui elle jette son dévolu. Wakao n'atteint pas encore les sommets de sensualité assurée des Masumura ou du Temple de l'oie sauvage, du coup elle montre ses seins. C'est à noter après les 52 films que j'ai vu et presque autant de doublures.
Son interprétation entre séduction volontariste et désespoir n'est pas mauvaise pour autant (juste pas au niveau de la suite) et a le mérite de sortir des comédies médiocres qu'elle enchaîne. Dommage qu'elle soit dirigée par l'artisan pépère : Koji Shima. Les images de ce conte fantastique sont belles (en extérieur, avec des expérimentations sur les filtres de couleurs, des effets spéciaux d'époque charmants) mais la réalisation comme la direction d'acteur est un peu plan-plan.

Homdepaille

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