Les meilleurs films de 1963 selon Frakkazak

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Le grandiose d'Hitchcock, c'est également d'être capable de te pondre un film sur une inexplicable attaque d'oiseaux, et de te rendre compte que celui-ci tiendrait très bien la route sans ladite attaque, tant les relations entre les personnages et les dialogues sont finement ciselés. Les oiseaux ne sont finalement que la cerise sur un gâteau déjà délectable.

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Cf critique

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Billy Wilder a vraiment un don pour créer des personnages attachants, et le comique naturel de Jack Lemon et la frimousse innocente de Shirley MacLaine n'y sont pas non plus étrangers. Si Irma la Douce n'est pas le plus enlevé des films de Wilder, il reste tout de même un sacré morceau d'humour, avec son scénario improbable fait de tromperies et de masques. Je pourrais vous en parler plus longtemps, ayant été éclairagiste sur le tournage... Mais ça, c'est une autre histoire...

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Timbré

Charade est avant tout une question d'alchimie :
L'alchimie entre son couple d'acteur en parfaite osmose avec d'un côté Audrey Hepburn toujours aussi pétillante et de l'autre Cary Grant qui s'amuse de son charme naturel, d'une part.
L'alchimie entre le film d'espions, la comédie, et la comédie romantique, où là aussi un savant équilibre est trouvé pour que l'on soit mouvementé par les multiples rebondissements et faux semblants, tout en appréciant l'enchaînement des situations comiques et répliques cinglantes, d'autre part.
Une joyeuse histoire de noms interchangeables, de cadavres en pyjama, et d''escapades dans le Paris des années soixante.

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Trouvé dans les tréfonds de Netflix, ce peplum égyptien de trois heure, pamphlet nationaliste à la gloire de Nasser, était aussi la démonstration de Chahine qu'il pouvait faire une fresque épique avec peu de moyens. Car épique il l'est, avec son lot de batailles, ses héros sages et miséricordieux devisant contre des puissances étrangères fourbes et sans une once d'honneur, cette ouverture à la paix des religions et ces sables brûlants. Non, vraiment Saladin n'a rien à envier aux superproductions de Cecil B. DeMille. Et si voir Richard Coeur de Lion ou Renaud de Chatillon parler arabe à la cour peut surprendre, on se dit que l'inverse est toujours vrai dans les productions hollywoodiennes et que ce n'est pas un souci. Et si l'on doutera de la véracité historique de certains échanges, aussi bien physiques que verbaux, là aussi on se souviendra que ça nous dérange pas quand ça vient d'outre-Atlantique. Alors on se laisse prendre et porter par une production de belle facture, dépaysante par bien des aspects, et dont le souffle épique est effectivement présent. Et on se dit aussi qu'on irait bien voir ce qu'à fait ce Youssef Chahine qui, après un bref regard sur sa carrière, ne semble pas être l'illustre inconnu que je m'imaginais.

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Un des Disney classiques que j'ai le moins vu (j'avais pas la VHS étant petit).
Avec Wolfgang Reitherman aux commandes (101 Dalmatiens, Aristochats, Robin des Bois et le Livre de la jungle), on retrouve ce style animé si particulier des Disney des 60-70s, à mi-chemin entre les Looney Toons et un crayonné plus volatile, plus brouillon, mais ô combien expressif.
On retrouvera même des débuts de jazz dans les morceaux, préfigurant la meilleure BO de Disney à date (Artistochats, évidemment).
Merlin est simple, drôle, beau, et appuie sur l'importance de la culture de l'esprit par rapport à celle du corps (c'est un peu mon dogme).

Produit de son époque, on ne manquera pas d'être interpellé par la remarque de Merlin sur l'importance d'un travail à la chaîne pour une entreprise saine. C'est beau le capitalisme enseigné aux enfants.

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Cf critique

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Je trouve que ce Bond ci a plus mal vieilli que Dr. No. On a vraiment l'impression que l'on va virer dans du OSS 117 à tout moment tant le peu d'exagération qu'il aura fallu a Hazanavicius est palpable: combats de filles en petite tenue, filatures aussi discrètes que des gyrophares dans la nuit, palanquée de one-liners super machos... Ca fait bien sourire aujourd'hui.
A côté de ça, on a une histoire de fausse défection de l'est vers l'ouest, de doubles-jeux, d'organisation secrète et de gadget, le tout à Istanbul. Ca se regarde sans déplaisir, mais ce n'est pas non plus la panacée.

Annotation :

Enfin vu, attiré par le nom d'Harryhausen qui tourne dans tous les sens depuis que je m'intéresse un tant soit peu au cinéma. Et c'est vrai que pour 62, les effets sont assez saisissants. Mais l'histoire et le jeu des acteurs sont somme toute assez insipides. Prouesse technique pour molesse narrative.
Un film musée en somme.