Les meilleurs films de 1976 selon Homdepaille
48 films
créée il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 18 joursCarrie au bal du diable (1976)
Carrie
1 h 38 min. Sortie : 22 avril 1977 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Fantastique
Film de Brian De Palma
Homdepaille a mis 9/10.
Assaut (1976)
Assault on Precinct 13
1 h 31 min. Sortie : 5 juillet 1978 (France). Action, Policier, Thriller
Film de John Carpenter
Homdepaille a mis 9/10.
Le Locataire (1976)
2 h 06 min. Sortie : 26 mai 1976. Drame, Thriller
Film de Roman Polanski
Homdepaille a mis 8/10.
La Vie secrète de Madame Yoshino (1976)
Kashin no irezumi: ureta tsubo
1 h 14 min. Sortie : 25 septembre 1976 (Japon). Drame, Érotique
Film de Masaru Konuma
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Un lien me semblait évident entre Masumura et Konuma dans l’émancipation par le masochisme des héroïnes et l’amour du mélodrame. Une sorte de lignée du masochisme féminin de plus en plus décadente de Mizoguchi à Konuma. Avec celui-ci, y'a plus de doute.
Le pseudonyme Naomi Tani(-zaki, un prénom repris du plus fameux personnage du romancier) prend tout son sens dans cette variation autour de la première nouvelle de l'auteur : Le Tatouage. Plusieurs plans citent ceux du Masumura (1966), en bien plus bourrin évidemment : nudité franche et crue pour un Roman Porno, le tatoueur descend jusqu'à l'entrejambe, et Naomi prend ouvertement le pouvoir dans les séquences oniriques avant de sauter violemment sur tout ce qui bouge.
Bref pareil que le Tatouage de 1966, en moins subtil. On retrouve aussi la théâtralisation de la version de Masumura, à laquelle s'ajoutent morsures de passion dévorante et miroirs typiques de sa filmographie.
Inceste mère-fille, jalousie inter-générationnelle, viol et identité complètement débridée où la victime remplace son agresseur. Un bon cocktail de perversion qui n'évite pas quelques passages un peu ridicules mais cela reste fascinant dans l'ensemble même si je suis peu sensible à l'érotisme de Naomi Tani.
Belle idée : quand sa fille brise un miroir de rage, Naomi rampe dans un râle d'agonie-jouissance comme si elle avait été tué par la destruction de ce monde double où elle a plongé.
Les Symptômes (1974)
Symptoms
1 h 31 min. Sortie : 7 juillet 1976 (France). Épouvante-Horreur
Film de José Ramón Larraz
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Histoire d'une lesbienne frustrée qui s'enferme dans sa maison de campagne au décor automnal glauque. Le lac a l'air rempli de pétrole avec ses nombreuses branches et feuilles mortes qui l'épaississent et surtout les cadavres des amies que la propriétaire de plus en plus effacée et spectrale jalousait.
Network - Main basse sur la TV (1976)
Network
2 h 01 min. Sortie : 16 mars 1977 (France). Drame
Film de Sidney Lumet
Homdepaille a mis 8/10.
Annotation :
Un peu décontenancé par la distanciation autour de la romance traitée en soap opera conscient de lui. Alors que tout le reste du film est clair, net et précis. Une ligne droite de démonstration efficace sur la TV, et globalement les grands groupes économiques prêts à récupérer tout ce qui est anti-système pour le corrompre et en faire de l'argent.
Cría cuervos... (1976)
1 h 45 min. Sortie : 16 juin 1976 (France). Drame
Film de Carlos Saura
Homdepaille a mis 8/10.
Obsession (1976)
1 h 38 min. Sortie : 18 janvier 1977 (France). Drame, Thriller
Film de Brian De Palma
Homdepaille a mis 8/10.
Les Révoltés de l'an 2000 (1976)
¿Quién puede matar a un niño?
1 h 47 min. Sortie : 2 février 1977 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Narciso Ibáñez Serrador
Homdepaille a mis 8/10.
Rocky (1976)
1 h 59 min. Sortie : 25 mars 1977 (France). Drame, Sport
Film de John G. Avildsen
Homdepaille a mis 7/10.
La Guerre des clans (1976)
Liu xing hu die jian
1 h 36 min. Sortie : 20 mars 1976 (Hong Kong). Arts martiaux
Film de Chu Yuan
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Encore sublime comme souvent avec Chu Yuan (même si je lui préfère Kuei Chih-hung). Les combats sont d'un style trop classique pour moi mais y'a des efforts de dynamisme dans le découpage, particulièrement les raccords sur des panoramiques dans le derniers combat qui permettent aux personnages de se téléporter dans tout le palais.
Après m'être un peu emmerdé devant l'intrigue abondante du Poignard volant, l'enchaînement de trahisons maintient l'intérêt avec simplicité. Je regrette peut-être que la déchéance des sabreurs mercenaires ne soient pas plus creusée. Le mec tatane le méchant et emballe la fille sans difficulté et son pote alcoolique est sous exploité. J'imagine que les romans creusent ses aspects.
L'Homme qui venait d'ailleurs (1976)
The Man Who Fell to Earth
2 h 19 min. Sortie : 6 juillet 1977 (France). Science-fiction, Drame
Film de Nicolas Roeg
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Une étrangeté qui rappelle Twin peaks dans ses échanges hallucinés et ses disputes de couples finissant en pleurs dans un coin de grand angle. Difficile à aborder, j'en retiens une sensation de décadence à base d'alcool, de TV et d'illusions. Les fameuses technologies de ce soit-disant alien ont disparu (le retour du bon vieux tourne disque) à la fin quand il s'est fait normaliser dans une chambre d'hôtel qu'il a ravagé comme toute bonne rock star.
Cette normalisation est d'ailleurs une scène forte du film. Les scientifiques, plutôt que d'étudier l'alien, le forcent à garder peau humaine. Ou bien il a toujours été un humain rêveur.
Rape! (1976)
Okasu!
1 h 11 min. Sortie : 7 février 1976 (Japon). Policier, Érotique
Film de Yasuharu Hasebe
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Hasebe fait office de vétéran. Ayant commencé au début des années 60 et quitté la Nikkatsu au changement de production, il y est réengagé quelques années plus tard. Ses quelques tournages (7 en 2ans½, un rythme pépère) s'appuient systématiquement sur une histoire de viols avec des titres en conséquence. Cependant on ne peut pas lui reprocher un manque de diversité, chaque film à une approche différente : de point de vue, d'ambiance, de genre etc
Ses œuvres ont fait scandale à leur époque et ça ne s'est pas arrangé avec le temps (Les ouvrages de Weisser et Sharp sur le sujet n'en font pas la glorification). Ce qui m'interpelle car les films sont extrêmement glauques, donc en accord avec leur sujet, et je suis plus dérangé par le reste de la production Roman Porno traitant le sujet de manière légère et excusable comme un éveil sexuel pour vierges effarouchées. Et simplement "La violence c'est fun" pour citer Tarantino, puis une œuvre titillant la morale marque clairement plus qu'un schéma classique vu de trop nombreuses fois car acceptable.
À noter que ce sont souvent des femmes indépendantes qui font les frais des agressions. Envie de les rabaisser et punir, au contraire montrer les difficultés d'employées ou juste s'appuyer sur un changement de société récent pour donner un fond moderne à ses histoires ?
Une employée de bureau violée vit plusieurs expériences sexuelles avant de surmonter son traumatisme et développer une fascination pour son agresseur qu'elle retrouve et viole alors qu'il saigne à mort.
En plus de ce final, quelques idées en vrac : Le plan à 3 avec des éjaculateurs précoces qui se chronomètrent, un intermède où l'on quitte l'héroïne pour suivre l'agresseur dans d'autres viols. L'on découvre que ce dernier ne peut pas bander face à une victime "heureuse de la situation" ce qui représente ironiquement une majorité des cas du Roman Porno de cette décennie.
La Berceuse de la grande terre (1976)
Daichi no komoriuta
1 h 51 min. Sortie : 12 juin 1976 (Japon). Drame
Film de Yasuzō Masumura
Homdepaille a mis 7/10.
Kinkakuji (1976)
1 h 49 min. Sortie : 1976 (Japon).
Film de Yoichi Takabayashi
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Une bonne adaptation. Le film n'est pas académique et expérimente un peu. Ça ne suffit pas à lui donner la beauté suffisante comparé au texte mais c'est déjà mieux et plus cohérent que l'horreur de Schrader.
Le Sabre infernal (1976)
Tien ya ming yue dao
1 h 33 min. Sortie : 10 juillet 1976 (Hong Kong). Arts martiaux
Film de Chu Yuan
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Réalisation énervée, peu de dialogues pontifiants, ça trace de combats en combats à la mise-en-scène variée avec de courts intermèdes aux jolies rencontres (la prostituée malade).
Après le décor n'est pas parfaitement utilisé. Le jeu d'échecs n'est que 4 lignes au sol et ne propose pas une action originale par ex. Et j'suis pas fan du rythme binaire et très didactique des combats coup/parade coup/parade, manque un peu de folie dans l'utilisation de cette épée à angle droit.
Assault ! Jack the Ripper (1976)
Bôkô Kirisaki Jakku
1 h 12 min. Sortie : 7 juillet 1976 (Japon). Épouvante-Horreur, Érotique
Film de Yasuharu Hasebe
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Hasebe est le plus constant dans la qualité de ses films. Celui-ci est son plus sombre.
Un jeune pâtissier assassine de plus en plus jolies femmes pour attiser son appétit sexuel et pouvoir baiser sa copine moche. Les victimes sont magnifiques (Natsuko Yashuro) et les meurtres très esthétisés chatouillent l'œil. Tout ça pour du pur bonheur d'exploitation, sans non plus glorifier les deux tueurs déviants.
Hollywood Boulevard (1976)
1 h 23 min. Sortie : 25 avril 1976 (États-Unis). Comédie, Thriller
Film de Joe Dante et Allan Arkush
Homdepaille a mis 7/10.
Journal érotique d'une infirmière (1976)
Watashi no sex-hakusho
1 h 10 min. Sortie : 21 février 1976 (Japon). Drame, Érotique
Film de Chûsei Sone
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Une infirmière harcèle sexuellement son petit frère puis se prostitue pour assouvir ses pulsions.
Sone est un esthète ! Toujours un miroir bien placé pour en voir plus. Toujours une posture judicieuse pour montrer plus en respectant la censure. Et toujours une idée saugrenue comme ce montage alternée entre une salle d'opération et un plan à trois créatif.
La maison des perversités (1976)
Edogawa Ranpo ryôki-kan: Yaneura no sanposha
1 h 17 min. Sortie : 12 juin 1976 (Japon). Érotique, Thriller
Film de Noboru Tanaka
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
L'univers voyeuriste d'Edogawa Rampo s'adapte parfaitement au début du Roman Porno à la représentation du sexe encore timide, "Cadrer les scènes de sexe depuis une perspective de voyeur, à travers des serrures, des portes entrebâillées, trous dans les murs etc, s'est révélé une méthode particulièrement efficace pour boucher la vue." (Jesper Sharp, Behind the pink curtain, p.136)
Peu convaincu par l'idée de cuni avec un maquillage de clown.
The Web of Death (1976)
Wu du tian luo
1 h 27 min. Sortie : 28 octobre 1976 (Hong Kong). Fantastique, Arts martiaux
Film de Chu Yuan
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Une araignée disco qui barrit et tue des épileptiques. Rien que ça suffit déjà à pardonner le côté un peu chaotique (ou joyeusement foutraque) des combats qui ont pour eux des armes rigolotes comme le manche de sabre-fusil à pompe ou le clan des cracheurs de feu. Probablement encore une adaptation littéraire bien compressée, la scène où les quiproquo accusent une pauvrette est sympathique.
The Last Tempest (1976)
Ying tai qi xue
1 h 58 min. Sortie : 21 février 1976 (Hong Kong). Arts martiaux, Drame
Film de Li Han-Hsiang
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Une intrigue de palais qui tient sur un post-it. Il y a assez peu de scènes, et les majeures durent très longtemps. Bref ça devrait être chiant mais c'est filmé aussi dynamiquement qu'un film de sabre. Zoom dézoom, les pano sur la foule et les décors majestueux (déformés par l'anamorphique), des angles improbables etc
Toute cette agitation pourrait être vaine mais faut croire que le talent rend ces choix judicieux, rendant l'urgence dans les dialogues des personnages sur les nerfs ou leur présence imposante (l'impératrice qui rentre dans le cadre brusquement avec ses ornements qui balancent).
Detonation! Violent Games (1976)
Bakuhatsu! Bōsō yūgi
1 h 26 min. Sortie : 15 janvier 1976 (Japon). Action
Film de Teruo Ishii
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
West Side Story avec des motos. Ça y va à fond sur les effets spéciaux, des transparences dégueulasses mais quelques effets de caches sympa pour les courses dangereuses. Sinon Teruo Ishii : du style visuel par moment (souvent même) mais ce pur scénario d'exploitation ne va pas chercher bien loin, incapable de créer une émotion.
Les débuts ciné d'Eri Kanuma.
Salon Kitty (1976)
2 h 13 min. Sortie : 23 juin 1976 (France). Drame, Guerre, Érotique
Film de Tinto Brass
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Dommage qu'il faille se taper une histoire de vengeance en thriller pataud - sans être désastreux - à la fin car avant cela l'ambiance est top. Une décadence du grandiloquent qui ne va pas chercher dans le crade et la provoc Pasolinienne et rend plutôt ridicule que dégoûtant ses nazis vaniteux aux ambitions égoïstes. Beaux décors, du salon art nouveaux au nouveau logement imposé par les SS en art déco aux lignes pures nazis compatibles. Les deux chansons sont bonnes.
Barocco (1976)
1 h 50 min. Sortie : 8 décembre 1976. Drame, Policier
Film de André Téchiné
Homdepaille a mis 6/10.
Assault! (1976)
Bōkō!
1 h 14 min. Sortie : 20 octobre 1976 (Japon). Érotique
Film de Yukihiro Sawada
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Après ses premières étrangetés, Nikkatsu a l'air d'avoir considéré Sawada comme un bon artisan avec ce qui ressemble à une commande quand le studio a voulu intégrer la violence à ses films.
Réalisateur solide, cette histoire de truands kidnappant un homme simple et sa femme attirée par les blousons en cuir ne dépasse jamais son basique principe d'exploitation mais est un film honnête.
L'Échiquier du vent (1976)
Shatranj-e baad
1 h 41 min. Sortie : 18 août 2021 (France). Drame
Film de Mohammad Reza Aslani
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
D'une torpeur un peu rebutante au début, le film se réveille en dévoilant une intrigue façon Les Diaboliques aux rebondissements multipliés et doublée d'une question de classe sociales. Pas passionnant mais qui bénéficie d'une ambiance mortifère (lourdeur des tentures bordeaux, fléau doré, pellicule teintée façon cinéma muet...).
Le Meurtrier de la jeunesse (1976)
Seishun no satsujinsha
2 h 12 min. Sortie : 23 octobre 1976 (Japon). Drame
Film de Kazuhiko Hasegawa
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
J'sais pas trop quoi en penser. Son nihilisme est traité avec un sérieux de garde royal dans de longues scènes qui ne créent rien en moi, ni gêne ni grotesque juste une sensation de traîner en longueur (le pire étant la scène avec la mère qui enchaîne les maladresses). Donc une génération de révolutionnaires qui a échoué et se retourne violemment contre ses parents, puis une bonne moitié sur la culpabilité qui m'a aussi un peu gonflée dans ses geignardises et hésitations laborieuses.
Très honnêtement je ne sais pas si je l'aurais terminé sans l'espoir de revoir les magnifiques seins de Mieko Hara, pour dire mon degré d'implication. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais y'a pas d'avis ici et flemme de chercher ailleurs.
Noboru Ando's Chronicle of Fugitive Days and Sex (1976)
Andô Noboru no waga tôbô to sex no kiroku
1 h 25 min. Sortie : 1 octobre 1976 (Japon). Érotique, Gangster
Moyen-métrage de Noboru Tanaka
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Ce film de yakuza en fuite et se réfugiant chez des maîtresses est correctement rythmé (Tanaka à la réalisation c'est forcément bien) mais tourne un peu à vide.
Inspiré de la vie de son acteur, sans créer quoique ce soit d'intéressant.
Affreux, sales et méchants (1976)
Brutti, sporchi e cattivi
1 h 55 min. Sortie : 15 décembre 1976 (France). Comédie dramatique
Film de Ettore Scola
Homdepaille a mis 6/10.