Les meilleurs films de 1988 selon Frakkazak

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Cette version remasterisée m'aura permis de le voir au cinéma, et quel plaisir des yeux et des oreilles. Si le scénario d'Akira m'a toujours un peu laissé de marbre, c'est bien cette bande son bercée de chœurs et ces images typée Blade Runner où les néons, la chair et la vitesse se mêlent dans une merveille de tous les instants. Akira est de ces films qui se regardent d'un tout autre œil sur grand écran.

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Découvert grâce à la liste Première des chefs d'oeuvre méconnus. Paraîtrait que Kubrick l'aurait vu trois fois de suite et ait décrété que c'était le film le plus terrifiant qu'il ait pu voir. Sans aller dans ce jusqu'auboutisme, il est certain que Spoorloos est fascinant. D'un fait divers malheureusement trop fréquent, George Sluizer nous livre les mécaniques complexes qui pousse le sociopathe (qui a des petits airs de Poelvorde) à agir de la sorte. La minutie de sa préparation, ses motivations, jusqu'au final suffocant laisse pantois tant tout est amené avec une froideur et une logique implacables. Un pragmatisme désoeuvrant.

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Concept efficace, pas toujours exploité avec finesse, et ponctué de punchlines d'anthologie, et d'une scène de pugilat incroyablement longue pour pas grand chose (ce qui bizarrement n'est pas un reproche). On se marre, on s'imprègne du bad-ass, et on se dit que les films décomplexés de Carpenter (je pense également à Big Trouble in Little China) sont une denrée bien rare.

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Pilier de mon enfance cinématographique, Roger Rabbit a très bien subi les années, et reste toujours aussi frais, toujours aussi drôle, et ses toons sont toujours aussi insupportables. Les trouvailles visuelles et narratives se succèdent dans une farandole colorée et mâtinée de fan-service - petit, je mettais pause sur ma VHS dans la scène finale afin d'identifier chacun des personnages présent à l'écran. Un régal de bout en bout.

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Si je voyais vaguement qui était Dian Fossey, j'étais loin d'avoir toute l'histoire. Le film partait donc déjà gagnant, le sujet m'étant cher, et la découverte restant à faire. Et clairement, je n'est pas été déçu. Apted filme une Sigourney Weaver incarnée dans des décors splendides et avec de vrais gorilles (ou des peluches et animatroniques crédibles pour les plans de contact) et livre le parcours de cette aide soignante reconvertie par passion en ardente défendeuse de nos cousins primates. Le portrait de Fossey n'est jamais tout blanc, montrant sans cesse les extrêmes auxquels elle est prête à se livrer pour sa cause, livrant une oeuvre nuancée, passionante et tragique.

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Sans être virtuose, le film sait nous dresser un portrait dérangeant des états du sud, où les bonnes gens veulent être laissé tranquilles et où les jew boys et autres negros sont un frein à leur mode de vie ancré dans un puritanisme xénophobe et nauséabond. Le duo Hackman/Dafoe fonctionne bien, malgré sa construction tough guy/by the book guy assez archétypal. Et malgré le nombre de films que j'ai pu voir sur le sujet, j'en ressors toujours atterré quand je vois que l'actualité relate encore et toujours des faits similaires.

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Aventures rocambolesques d'un personnage dont le récit a été trahi par une troupe de théâtre, et qui va reformer sa bande pour gagner la guerre. Gilliam livre une invitation à l'imagination, via une galerie de personnages hauts en couleurs, des péripéties saugrenues et sans limites, et des effets tocs convoquant le théâtre et l'Hollywood des plateaux cartons. Unique.

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Deux Monty Python, une Jamie Lee Curtis accro aux langues étrangères, de l'humour british absurde et parfois régressif, tout ça pour un film simplement drôle.

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L'attente d'une apocalypse nucléaire dans un mélange d'After Hours pour l'enchaînement incessant de situations et de rencontres saugrenues, toujours dans l'escalade, et Dellamorte Dellamore pour ce difficile numéro de funambule entre kitsch ridicule et poésie macabre. Assez unique en son genre.

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La chenille qui redémarre pas

Solide film de survie en plein conflit afghan, où le spectateur est cette fois ci convié à donner son empathie aux autochtones qui mènent la vie dure aux envahisseur soviétiques, seuls dans leur tanks. Cela étant, pas de manichéisme, les deux camps ont leur enflures et leurs braves. Le film a par ailleurs été tourné dans les arides déserts d'Israël avec de véritables tanks russes, ce qui confère au film un cachet étouffant et palpable. Méconnu, et pourtant bien plus intéressant que les autres films de Kevin Reynolds.

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Cf Critique

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L'Ours c'est une plongée dans les Rocheuses en compagnie de quadrupèdes mignons quand ils sont petits, et sacrément balaises quand ils le sont moins. Mais c'est aussi l'histoire d'une petite boule de poil orpheline qui cherche à se faire adopter par un mâle bougon blessé par des chasseurs-campeurs. L'histoire d'un ourson qui rêve de sa môman et qui se fait des trips sous champi.
Mais c'est surtout des performances d'acteurs vraiment bonnes de la part des deux ursidés principaux. C'est surtout la majesté de ces bêtes dans leur élément naturel. C'est une oeuvre clairement atypique qui donne envie d'aller faire de la rando.

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Toto va au ciné

Les films qui parlent de cinéma ont toujours ce risque d'être trop nombrilistes, d'être ceux de cinéastes cinéphiles qui vantent leur cinéphilie. Mais Cinema Paradiso évite cet écueil, en faisant du cinéma, le lieu, un forum pour une Italie qui se reconstruit dans l'après-guerre. Et si la pellicule est bien au centre, c'est tout ce qui gravite autour qui fera la force du métrage. De la censure du prêtre aux amours insulaires, en passant par le rejet du communisme et de la vie de bourg, l'oeuvre de Tornatore brasse large avec toujours en fil rouge un amour inconditionnel pour une échappatoire en pleine démocratisation. Et ce final, rien que ce final, m'aura fait rajouter un coeur, car c'est beau, tout simplement.

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De ce film, je ne connaissais que la fameuse scène du piano, du coup j'y allais un peu à l'aveugle et je dois dire que si ça commençait assez banalement, je me suis de fil en aiguille attaché aux personnages et à leurs relations, quand bien même les ficelles sont assez grossières. On a au final une comédie très bienveillante qui ne sombre pas dans la guimauve et avec un véritable intérêt porté à ses protagonistes. Une bonne surprise.

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Cf critique

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Plaisir toujours intact devant le touchant Land Before Time, malgré une copie qui gagnerait être restaurée tant les couleurs semblent délavées.

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Compétition comique entre escrocs qui se regarde bien, mais où j'ai vraiment du mal avec Steve Martin que je trouve imblairable, face au classieux Michael Caine. Quelques retournements bienvenues et gags qui font mouches, mais globalement plombé par les âneries de Martin.

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Vu suite à l'épisode de NTSC (Karim Debbache) sur le sujet, je dois dire que c'est une bonne petite rasade de kitsch cette série B. Concept simple, tatanes garanties, le tout pour un biopic complètement mensonger sur un type dont les déclarations sont toutes aussi symptomatiques de mitomanie les unes que les autres.

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C'est très con, mais bon, en même temps ça je le savais déjà. Mais il manque un truc, ce côté exotique qui fait que j'apprécie plus "Y'a-t-il un pilote". Evidemment, devant le débit de gags à la seconde, on se retrouve forcément à rigoler de temps en temps.

Annotation :

L'humour marche de temps en temps, quand il n'est pas complètement décalé avec le contexte social actuel le rendant très daté. Dans la même veine que Trading Places, ça se regarde sans déplaisir, mais ça fait parfois grincer des dents.