Les meilleurs films de 1994 selon Frakkazak

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Cf critique

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The Hudsucker Proxy détone pas mal dans la filmo des frères Coen. Si ceux-ci ne sont pas étrangers à la comédie absurde, jamais ça n'a été fait dans ce contexte et cette atmosphère qui rappelle très vite un certain Brazil. Aux rires viennent s'ajouter la satire, qui si elle enfonce quelques portes ouvertes, n'en reste pas moins savoureuse. Un Coen mineur, mais néanmoins intéressant.

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Peu après la sortie des Trois Mousquetaires version 2023, je me suis dit qu'il était temps de jeter mon dévolu sur cette autre adaptation de Dumas. La Reine Margot revient sur le massacre de la Saint-Barthélemy et l'embrasement du conflit religieux qui s'en suivit, et ce par les yeux (magnifiques) du personnage porté par Adjani. Théâtral dans ses textes, et ponctuée de somptueux tableaux, le film déroule son histoire dans l'Histoire avec une efficacité certaine. Le chaos qui règne dans le pays est palpable, jusque dans le jeu des acteurs gueulards mais charismatiques. Une belle oeuvre romanesque.

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Balade entre les tombes

Quelle étrange petite comédie horrifique. C'est absurde et drôle, mais ça dégage en même temps une certaine poésie. Et toutes ces répliques bien senties ("Finally this weather is improving"), ces gueules de cirque, cet érotisme frisant le ridicule et ce protagoniste aux accents Poe-esque créent une identité unique à l'oeuvre. Un film inclassable qui vaut clairement le détour. Gnah !

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Cf Critique

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Seul Cameron que je n'avais pas encore vu. Y'a quelques idées, mais c'est globalement assez beauf (et bof aussi). J'aime bien Schwarzy et Cameron d'habitude, mais là ça transpire un peu trop le B mâtiné de misogynie déguisée sous les traits de l'humour.
Mouais...

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Le couard? Ah, Mel!

Donner, Gibson et un caméo cocasse de Glover, le ton est donné, on est sur une comédie d'action à la Lethal Weapon. Ça fonctionne plutôt bien, avec Mel en faux pied tendre roublard, Foster en femme fatale et Garner en figure paternaliste. Une histoire d'arnaques, un road-movie dans le grand ouest, et une partie de poker sur un steamboat. Bref, un bon petit divertissement qui, s'il est tombé dans l'oubli, possède toujours un charme certain.

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Le showbiz est composé de vautours, chacals et autres animaux de mauvais augures, c'est le postulat (qui enfonce des portes ouvertes) du film. Si tous les personnages sont aussi détestables les uns que les autres, Swimming with Sharks ne s'élève jamais aussi de la comédie noire lambda, malgré quelques bonnes saillies de Spacey.

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Le côté méta de cet opus est ce qui fait sa réputation et ce qui a attiré ma curiosité, n'ayant vu que le (sympathique) premier film de la saga et son (ignoble) remake. Malheureusement cet aspect ne va pas au bout des choses et semble timidement exploité, laissant un slasher très B, avec seulement quelques trouvailles visuelles pour le sauver des affres du navet.

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C'est mou, peu original et sans surprises. Reste une petite ambiance sympathique qui empêche le naufrage total de ce téléfilm de deuxième partie de soirée.

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Pouah ça vole pas haut. Entre mise en scène qui ne sait jamais prendre possession de ses environnements, acteurs en roue libre, ellipses mal placées et dialogues au rabais, on se demande ce qu'est venu faire De Niro là-dedans, lui qui a l'époque n'avait pas d'énormes tares sur son CV (contrairement à aujourd'hui).

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Je n'aimais pas vraiment à l'époque, un peu imperméable au grimaceries de Jim Carrey et trouvant le tout atrocement creux, n'appréciant que par petites doses la touche Tex Avery assez laide du bousin. Et force est de constater qu'une vingtaine d'années plus tard, mon avis n'a pas changé.