Les meilleurs films de 1996 selon Frakkazak

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En 1996, Jackson avait déjà la marque des grands. Après le plus sérieux Heavenly Creatures, il retrouve la tonalité de sa trilogie splatter, mais avec plus de budget et plus d'expérience, mêlant habilement horreur, comédie, fantastique, romance et film de serial killer. The Frighteners déborde d'inventivité, de personnages hauts en couleur dotés de nombreuses couches d'écriture leur proférant une profondeur appréciable, et d'effets spéciaux dingues pour l'époque et n'ayant quasiment pas pris une ride. Tourné pour rentrer dans la classification PG13, puis classifié automatiquement en Rated R lors de la présentation du premier montage au studio, le gros regret de Jackson et Walsh est de ne pas avoir su cette sanction d'emblée tant ils se seraient lâchés s'ils avaient été en connaissance de cause. Il en reste une œuvre superbement rythmée, fourmillant de détails, à la lisibilité exemplaire, et au mélange des genres savamment dosé. Une perle qui confirmait le grand talent du néozélandais.

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Si la niaiserie pointe souvent le bout de son nez, on ne peut s'empêcher d'être de bonne humeur suite au film. Tom Cruise emporte le spectateur dans sa verve, Zellwegger nous fait craquer, et Cameron Crowe mène tout ça très bien. Des répliques devenues cultes avec le temps, un rythme parfaitement maîtrisé, un casting au top, pour un feel-good movie qui assure le taf.

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Premier long de Dupontel, et on à déjà la quintessence de son cinéma: absurde, vulgaire, déjanté, images distordues, jusqu'au boutiste. C'est con et c'est fendard, et malgré toute la (bétise) crasse des personnages, il y a tout de même un côté profondément humain à tout ça. Dupontel creusait déjà sa place unique dans le paysage filmique français.

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Snuff said

S'il accuse un peu les coups du temps, de part quelques effets éculés et un message pas très original de nos jours, Tesis n'en reste pas moins un film pertinent sur la fascination morbide inhérente à l'être humain. Le soir même où j'ai regardé le film, le 20h diffusait des images de lynchage en pleine rue à Jérusalem pour satisfaire les besoins de l'audimat, juste après avoir fait le tour de la scène du double meurtre des Cévennes... Donc pertinence, oui. Ça, et le jeu de faux semblants qui parcoure tout le film, avec la culpabilité passant d'un personnage à un autre, rendant le spectateur aussi incertain que la protagoniste. Une petite perle de thriller sur fond de snuffs movies.

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Le premier film de Wes Anderson est beaucoup moins maniéré que ce qui nous sera proposé par la suite, mais également moins maîtrisé. Certes, on retrouve tout le loufoque habituelle ainsi que ce feel-good mélancolique, mais quelque chose ne fonctionne pas vraiment.
PS : Wes a vraiment un fétiche du pansement...

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Outre le fait que j'ai toujours trouvé que Richard Gere est insupportable et se pare d'une tête de cul, la vraie bonne surprise est la découverte d'un tout jeune Edward Norton qui s'il n'est pas encore à l'apogée de son jeu dévoile tout de même une palette assez prometteuse. Le scénario à base d'hommes d'églises dépravés, d'avocats au grand coeur et de magouilles politiques à New-York est quant à lui éculé, même s'il se laisse suivre. Pas de grandes surprises dans ce Primal Fear donc, mais un bon petit film du dimanche soir, sans véritable ambition.

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On prend les mêmes et on recommence, 15 ans plus tard, en mauvais. Mais pourquoi? Tout est repris à l'identique, du pitch aux dialogues et punchlines, en passant par les personnages fonction et les scènes (l'arène, le posage de cul sur une chaise, les cannibales...), mais avec mauvais goût. Les seuls ajouts, comme cette scène de surf surréaliste, sont tout bonnement mauvais. Carpenter s'auto-parodie, faisant du high concept de New-York un nanar visuellement dégueulasse avec du cabotinage à tous les étages, dont on ne retiendra que le passage à Beverly Hills.

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Après quelques films d'animation japonais très touchants, je me suis dis qu'il me fallait un truc burné, un truc qui pète et qui nous présente des hommes, des vrais. The Rock étant considéré comme beaucoup comme un "bon" Michael Bay, je me suis dit pourquoi pas. Sans véritable surprise, c'était nul. Drapeau américain dans les trente premières secondes, un tramway qui se crash dans une explosion, trois différents niveaux de patriotisme entre bidasses, un coiffeur gay ultra maniéré, des blagues de beauf, un unique personnage féminin casse-couille (of course)... Le cocktail parfait du film d'arriéré. Rien de blairable dans la filmo de Michael "Boom Boom" Bay donc, si ce n'est l'exotique Pain and Gain.

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N'ayant jamais été fan de Carrey dans ses rôles purement comiques, c'est bien le nom de Ben Stiller à la réal qui m'a attiré tant j'ai l'attachement pour ses films des années 2000, de Zoolander à Tropic Thunder, en passant par Walter Mitty. Mais là c'est juste pas possible, le film est hystérique et pas drôle. Ca tape sur les nerfs.