Les meilleurs films de 2011 selon Alexandre G

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Un film en motion-capture aussi exaltant, aussi réaliste, c'est rare , et il faut bien le mettre au crédit de Spielberg ! A travers la trame des albums 'Le Secret de la Licorne' et 'Le Crabe aux pinces d'or', le réalisateur propose 1h40 d'aventures haletantes et drôles dans la plus pure tradition d'Hergé. Les scènes d'action sont fantastiques (l'abordage de la Licorne par Rackam et la défense de Francis Haddock m'a laissé bouche bée) et l'intrigue est assez bien menée, même si cela va un peu vite. le sens du rythme propre à la BD est bien tenu, les personnages à leur place (mais je regrette un peu le Milou/Snowy trop peu ressemblant...)
C'est un régal à regarder !

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Puissant et drôle, c'est une fable philosophique intéressante que nous livre Nanni Moretti. Sans jamais succomber au discours anticlérical, il aborde des thèmes variés sur le sens de la vie et le but de l'homme. Des ambitions peut être un peu élevées pour la légèreté du ton tout de même...

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Joachim Trier nous apprend ici que la réalité est souvent décevante. Anders passe son dernier jour en cure de désintoxication : le matin, il n'arrive pas à se suicider en se noyant dans un lac. Et tout au long de la journée qu'il passe à Oslo, il se confronte à ce qu'il a oublié pendant ces 6 années loin de la société : les amis de longue date qui s'ennuient ferme dans leur mariage, les entretiens d'embauche hypocrites, les relations familiales compliquées, les soirées mondaines où rien n'est vrai, les nuits en boite où le temporaire est de rigueur. Et finalement, puisque rien ne dure, que rien ne satisfait, pourquoi se terrer dans la réalité ?
Un film dur, porté par l'excellente interprétation d'Anders Danielsen Lie, sur la dépression et le sens de la vie.

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Eh bien Yates aura bien tenu la route pour terminer cette saga. Les deux opus des "Reliques de la mort" se ressemblent en tout point ou presque : esthétique très sombre et finalement assez lente, narration proche des bouquins, même si cela s'avère finalement difficile de faire passer la longue quête des horcruxes au cinéma. Mais il y a tout de même de belles surprises dans ce dernier volet : la séquence à Gringotts a quelque chose du premier Harry Potter qui n'est clairement pas désagréable, entre les gobelins, le dragon qui protège l'entrée du coffre de Bellatrix ou encore l'utilisation de la cape d'invisibilité, rien n'est vraiment choquant là dedans et cela fonctionne assez bien.
Le combat final est spectaculaire bien que le duel avec Voldemort soit assez oubliable, et je ne sais pas si c'est à force de me voir ressasser la fin mais j'ai l'impression que le rôle de Rogue aurait pu être davantage appuyé... Mais au-delà de ça le spectacle est bien là, le rythme est intense et ces 2h ne sont clairement pas ennuyantes.

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Vraiment pas original comme histoire de possession, mais on se fait à la réalisation intéressante. Les coups de caméra sont très peu utiles, mais les coups de violon sont assez bien placés.

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Je le reverrai peut être parce que je ne me rappelle pas mettre des notes aussi bonnes à Luc Besson...

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Sous un angle documentariste, Maïwenn propose une immersion dans le monde de la Brigade de Protection des Mineurs de Paris, selon l'introduction du film bien documentée par des faits réels. Eh bien c'est là que le bât blesse... Axé autour de ses personnages (dont certains sont évidemment surjoués et caricaturaux - Karin Viard et Marina Foïs principalement), ce film n'a pas d'histoire. C'est une succession de cas particuliers essayant de recenser la palettes d'atteintes aux mineurs qui peuvent exister, et attendant du spectateur qu'il verse sa larmiche devant chaque nouvelle horreur. Il n'y a pas de réel fil rouge, autre que le quotidien difficile d'un métier non moins difficile. Cela pourrait être intéressant dans le cadre d'un documentaire, mais les contraintes d'un film sont telles qu'on aimerait avoir affaire à une intrigue plutôt qu'à une succession de saynètes pour pouvoir se sentir impliqués émotionnellement. D'autant que l'évolution des personnages en devient difficile à s'approprier : si le personnage campé par Maïwenn doit avoir ce rôle un peu en recul, pourquoi l'immerger autant dans les relations avec les autres personnages ? Quel intérêt ? Et pourquoi développer autant les relations familiales des membres de la BPM ?
Il y a donc un déséquilibre dans ce film, qui recèle néanmoins des scènes très fortes, la séparation entre le jeune Ousman et sa maman en étant un point d'orgue selon moi.

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Petite comédie théâtrale sans grande ambition, et du même coup sans réelle portée... Essentiellement portée par l'implication de ses acteurs (dont l'excellent Christoph Waltz bien sûr, et Jodie Foster est insupportable au passage). Assez anecdotique, car très vite inintéressant.

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Pas inintéressant à plus d'un titre : un regard pluriel et distancié sur le phénomène épidémique, on ne tombe pas toujours dans le cliché, notamment du fait d'une volonté de ne pas faire de spectaculaire (merci à la caméra de Soderbergh et ses plans larges, mais bon pas merci au fond sonore un peu trop fade). La compréhension du phénomène est assez bonne, même si la dernière minute aurait pu être évitée : en cela, le film m'a fait penser au livre 'World War Z' de Max Brooks, qui, loin de faire une histoire à sensation et à grand budget, tentait de reconstituer le déroulement d'un phénomène viral à l'échelle de plusieurs vies humaines, avec beaucoup de réussite dans le cas du livre. Ici, 'Contagion' tente plus ou moins la même chose. Dommage qu'aucune réelle trame narrative ne parvienne à s'imposer : chaque personnage est une caricature (le lanceur d'alertes complotiste, la riche toubib occidentale capturée, le père de famille américain...) et leur rôle dans ce qui n'est finalement qu'un docu-fiction à gros budget s'impose beaucoup trop sur leur poids narratif.

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C'est l'histoire de Woody Allen, qui a vu une pub de parfum qui se passait à Paris, et qui a décidé d'en faire un film d'1h30. Résultat ? C'est chiant, ça donne un goût affreux dans la bouche et on s'ennuie.
Heureusement que ya Hemingway et Dali pour qu'on rigole un peu au milieu.