Les meilleurs films de 2016 selon LOSTpedia

Annotation :

Je ne sais pas si Bong Joon-ho s'est inspiré de Mademoiselle pour faire son Parasite mais je trouve qu'il y a des similitudes. Des pauvres qui introduisent une propriété de riches dans un but monétaire à base d'arnaques. Mademoiselle est cependant un film poétique. Derrière ce scénario un peu osé se dégage une véritable romance pleine de pureté. Park Chan-wook décompose son film en trois parties assez distinctes (dû aux twists présents dans le film) afin qu'on ait tous les éléments en main. Au-delà de ça, Mademoiselle est un film puissant qui traite de l'homosexualité avec passion. C'est un joli moment de cinéma à la photographie somptueuse. La scène de la bibliothèque vers la fin du film se place aisément dans mes meilleurs moments de cinéma de l'année. Le tout, accompagné de la musique de Jo Yeong-wook brillamment mélancolique : https://www.youtube.com/watch?v=8Ek4rbmblbI&list=RD8Ek4rbmblbI&start_radio=1
Le cinéma coréen a de belles années devant lui.

Annotation :

J'ai vraiment hésité entre 6 et 7 car ce n'est pas non plus un film renversant. Mais j'ai finalement opté pour le 7 et la raison en est toute simple et se décrit en deux mots : Virginie Efira. D'une part, et pas des moindres, car elle est pleine de charme dans ce film et elle tient un rôle taillé sur mesure. C'est pour cette raison que son interprétation est totalement convaincante. J'ai quelques réserves sur Vincent Lacoste ceci dit, je le trouve assez fade... du moins dans Victoria (enfin dans ce film).

Annotation :

Je partais avec beaucoup d'aprioris mais au final je suis agréablement surpris. C'est surtout qu'on y croit à cette bande de potes finalement et c'est l'atout majeur de ce film. Après le scénario est un peu poussif mais le métrage se suit tout seul. Puis en vrai j'ai trouvé le film drôle, notamment le personnage de Pierre Niney et François Civil (oui). Ce n'est pas un grand cru dans le cinéma français ni dans la comédie française plus précisément mais ça fait le café et ça vaudra toujours mieux qu'une grosse comédie classique bien lourdingue. On ressort de ce film avec un petit sourire en coin.

Annotation :

Bon, j'ai rarement vu des personnages aussi insupportables. Après, le contexte le veut mais dans la première partie, ils font tous des choix ou disent des choses pour foutre la merde. Dans la seconde, c'est mieux à ce niveau, mais le problème du film c'est qu'il ne décolle jamais. Ce qui se passe en 1h40, tu l'as compris en 20min maximum. Ce que j'ai aimé en revanche, c'est que ça se passe en huis clos dans le foyer familial, ça rend les choses beaucoup plus intimes et ça dégage mieux le quotidien du couple (surtout grâce aux jumelles qu'ils ont). Bérénice Bejo est belle et talentueuse une fois de plus et Cédric Kahn très convaincant dans le rôle du père de famille. Ce que je retiens du film avant tout, c'est qu'il a réussi à m'émouvoir sur Bella de Maitre Gims et ça, ce n'est pas rien. J'ose même dire que c'est ma scène préférée du film, en partie grâce au jeu de Bejo. Si L'économie du couple ne décolle jamais vraiment pour marquer les esprits, il n'en reste pas moins pertinent et convenable.

Annotation :

Pour un premier film, Robert Eggers montre déjà qu'il a du talent, notamment dans la mise en scène. La photographie un peu terne apporte un vrai plus dans l'immersion du film. Après, à titre personnel, je ne suis pas très friand des films de "sorcellerie" et de satanisme. Je reconnais en revanche certaines qualités du scénario et l'ambiance qu'a voulu instaurer le réalisateur et c'est très réussi, d'autant plus que la reconstitution de l'époque est aux petits oignons. Évidemment, certaines choses m'ont paru un peu pus farfelues, je pense notamment au moment où le diable prend la parole ou même à la scène finale que je trouve un poil excessive. Si de manière subjective, The witch ne m'a pas forcément parler, je suis sûr qu'il fera plaisir aux fans du cinéma d'horreur car il propose une expérience loin des clichés du genre en proposant quelque chose d'atypique et travaillé.