Les meilleurs films de 2021 selon Roinron

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Très beau film sur le deuil et la difficulté de vivre, Drive my car est riche, raffiné, distancié, bien écrit, bien filmé et bien joué.
C’est aussi une longue pub pour la Saab 900 turbo rouge ! J’en veux une tout de suite !
Et un film qui donne envie de lire Murakami et Tchekhov.

Note 8,5

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Film intelligent sur la vie d'une jeune trentenaire d'aujourd'hui à Oslo. Un ensemble de haute tenue et quelques très belles scènes.

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Beau film avec quelques moments de grâce.
Joachim Lafosse relate la vie d'une famille dans laquelle le mari et père est atteint de bipolarité et les répercussions que ça implique sur sa femme et son fils.
Réaliste, sobre et sans pathos, mais où la tension est toujours palpable, même s'il y a aussi quelques moments détendus. Les comédiens sont remarquables, Damien Bonnard est même plus que cela.

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Lourdes, ville des miracles et des impostures !
Bonne surprise que ce Tralala, dont je n’attendais pas forcément monts et merveilles !
Une comédie musicale en mode déluré, décalé et kitsch. Elle ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais personnellement je l’ai trouvée très drôle et j’ai beaucoup aimé la BO, Les comédiens sont impeccables et Mélanie Thierry particulièrement charmante.

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Arnaud Desplechin est de retour !
Après 2 films qui m'avaient déçu, j'ai beaucoup aimé cette adaptation du roman éponyme de Philip Roth.
Ces longues conversations entre 2 amants, élégamment mises en scène, parfaitement interprétées et mises en lumière m'ont enchanté.

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Un sujet fort, une actrice convaincante, une mise en scène efficace concourent à faire de ce thriller intime un très bon film. D'après le roman d'Annie Ernaux.

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Thriller social, sur le fil du rasoir et en même temps empli d'humanité. Vincent Macaigne y est vraiment remarquable, dans un registre différent de d'habitude (plus grave), mais toujours en décalage . Un très bon film noir.

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Beau premier film de l'Australienne Shannon Murphy, à la fois enjoué et tragique, avec une belle photo, une mise en scène stylée et des acteurs attachants. La B.O est également très chouette et la danse et la musique sont à l'honneur, dans ce film qui parle de l'adolescence, de la relation avec les parents, de l'(a)normalité, de l'amour, la mort, les préjugés, les failles, les addictions...

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Joli film pudique et sensuel sur le désir et l'amour entre un français d'origine algérienne et une tunisienne venue à Paris faire ses études de lettres.
Un film qui bat en brèche une idée assez répandue chez les hommes du pourtour méditerranéen, comme quoi l'homme peut coucher autant qu'il le veut avec des femmes "faciles" pour ensuite se marier avec une femme "pure" c'est à dire idéalement vierge.
Le poids des coutumes et des religions n'y est pas pour rien. Il s'en suit qu'une femme "respectable" se doit d'être vierge avant le mariage et que certains hommes puissent avoir du mal à concilier sentiment amoureux et assouvissement du désir sexuel, comme ici Ahmed a toutes les peines du monde à coucher avec celle qu'il aime d'amour.

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Une histoire (vraie) incroyable, un projet hors norme (tourner dans la jungle cambodgienne un film japonais avec un casting japonais pour un réalisateur français) d'une durée conséquente (2h45), ce film d'Arthur Harari est un OFNI dans le paysage cinématographique français.
Un peu trop long sur la fin, mais saisissant dans son ensemble, où comment un militaire formaté pour mener une mission secrète dans une ile des Philippines peut rester 30 ans dans la jungle sans se rendre compte que la guerre est finie.

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Le scénario écrit à deux (Créton et Roy) est largement inspiré de la vie de François Créton, qui tient avec conviction le rôle principal.
Marginalité, précarité, rapports pères/fils, addictions, entraide, dignité sont au menu de ce film bien réalisé, vrai et touchant.

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Beau film simple, qui fait penser à Lost in translation, où il ne se passe pas grand chose, mais où il se passe quelque chose entre une jeune finlandaise et un jeune russe qui à priori n'avaient rien en commun et n'étaient pas fait pour s'entendre.
Les deux interprètes sont très bien.

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1er film vu en salle cette année, idéal pour rompre la morosité ambiante. C'est plus premier degré que d'habitude, mais j'ai bien ri.

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Je n'ai pas tout compris, mais j'ai bien aimé. C'est très lent, mais je ne me suis pas ennuyé :il y a très peu de gros plans et notre regard a le temps de scruter ce qu'il y a à l'intérieur des plans assez larges et le plus souvent fixes. Le son est très important. Ça change des films habituels, mais pas de ceux d'Api Wee.

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Beau film contemplatif sur les "sans maison" américains. Proche d'un documentaire, on suit une succession de personnages que croise Fern interprétée par Frances Mc Dormand.
Le film manque sans doute un peu de relief, mais rend un bel hommage aux nomades américains.

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Western naturaliste et contemplatif à contre courant des codes habituels du genre. C'est très lent, mais bien (et pourtant j'ai souvent du mal avec les films lents).
On voit bien que la principale préoccupation des protagonistes est tout simplement d'assurer leur survie (ce qui devait effectivement le cas à l'époque pour bien des gens).

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Beau film intimiste bulgare,sur le deuil, la relation père/fils et la confiture de coings.

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L'hôpital public français manque de moyens et les conditions de travail y sont difficiles. Aussi, quand les gilets jaunes victimes de la répression policière affluent, c'est un joli bordel.
Un drame en mode comédie énergique, plutôt bien senti.

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Beau film témoignage du massacre de Sebrenica, avec une charismatique Jasna Djuricic dans le rôle d'Aïda.
Je regrette néanmoins que les causes de la capitulation des forces de l'ONU face aux Serbes de Bosnie ne soient pas mieux expliquées (il n'est pas question de la peur des militaires hollandais d'être pris en otage par les hommes de Mladic) et que le suspens pour savoir si Aïda va réussir ou non à sauver sa famille prenne autant d'importance.