Les meilleurs films de 2022 selon Cubick

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/vu 2x/ Mon avis sur cette expérience
https:///film/the_northman/critique/204396711

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https://www.senscritique.com/film/Licorice_Pizza/critique/227268592
Premier film qui honore 2022 en critique !

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Un long-métrage millimétré de talent, il demeure incroyablement captivant durant ces 2h17 avec des performances d'acteurs vraiment saisissantes, Marina Foïs et Denis Ménochet sont remarquables, de même pour leurs détracteurs, Luis Zahera et Diego Anido. Le récit dispose d'une tension prenante, agrémentée d'émotions. L'écriture des personnages et des symboliques utilisées est superbement maîtrisée. Les dialogues sont impeccables par leur réalisme et les sujets qu'ils évoquent (argent, projet de vie, travail...). En bref, Rodrigo Sorogoyen parvient à surpasser largement le film Madre pour lequel je n'avais su qu'apprécier la traitement des scènes de tension.

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Un film à voir absolument comme en témoigne mon avis :
https://www.senscritique.com/film/Un_monde/critique/250935641

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Incroyable film doté d'une superbe animation et surtout animé d'une réécriture excellemment intelligente. Cela fait frémir les émotions, à travers de beaux questionnements de la part de Pinocchio et son environnement. On constate alors, le thème de la guerre, la dictature, l'avidité, l'obéissance, la mort, la vie, la relation paternelle, les relations amicales, autant de sujets brillamment menés. J'étais assez triste d'avoir si peu de films d'animation pour 2022, heureusement que je l'ai vu, et en plus il a l'honneur de m'avoir fait verser plus de larmes que la plupart des autres films.

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/vu 2x/ Dans sa continuité parfaite, James Cameron épate sans relâche durant près de 3h. Tout y est sublime, en passant des images aux thématiques qui sont toutes aussi fortes: importance de la famille, questionnements sur l'altérité physique et héréditaire ou encore sur l'exploitation animale et environnementale. La nouvelle faune est fantastique, rendant de nombreux passages extrêmement contemplatifs et superbes, un moment en particulier relève du chef-d'œuvre : les retrouvailles du peuple avec les Tulkun, des chants, de la joie, le cycle de la vie. Cameron continue aussi ces passages qui me nouent la gorge tant ils sont douloureux en illustrant la souffrance animale et la barbarie humaine. Le travail des couleurs, de la lumière donne à voir des scènes grandioses à l'écran, les compositions picturales n'en sont que plus épiques, chevauchées marines, plongées, reflets incendiaires, accolade en famille, relations avec Eywa...

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Un film poétique qui traite de l'amour fugace sous les tons vacanciers. On y voit les découvertes : sexe, drogue, fête, on s'y amuse : baignade, danse, vélo et jeux. L'œuvre évoque habilement l'acceptation, notamment par le biais de Bastien, personnage réflexif sur ses actions, aussi bien à l'écart qu'en pleine participation. C'est un film très beau visuellement, touchant, drôle. En bref, Charlotte Le Bon nous convie pour un premier film, à une œuvre rafraîchissante aux frontières du naturalisme et du mystique.

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J'ai adoré ce film virevoltant par sa satire, ses dialogues, ses musiques, ses acteurs élancés sur un montage impressionnant de vigueur. De plus, le récit est drôle dans de nombreuses séquences critiques, tout en proposant des actions variées de personnage. Le casting est très fort, les têtes d'affiche et les personnages principaux sont évidemment ceux que je vais m'abstenir de citer tant leurs performances sont réelles et évidentes. Nicolas Bedos signe donc un film frai et politiquement (in)correct !

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Superbe film porté tout d'abord par un paysage somptueux sous une musique traditionnelle captivante. Les acteurs apportent en plus, une force au récit, baignant alors à travers des dialogues merveilleusement bien écrits. Colin Farell en tête d'affiche est vraiment incroyable dans son personnage, la performance est saisissante. L'accompagnant à ses côtés, on peut évoquer l'intelligente Kerry Condon et l'imposant Brendan Gleeson. L'ouvrage de Martin McDonagh propose une palette réflexive sur les relations et les sens de la vie humaine, ici en marge d'une petite île. C'est un véritable portrait sociologique sur les visages variés d'un village, les conséquences de conflit, les changements, la gentillesse et la méchanceté.

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/vu 2x/ Un film qui en serait presque apaisant avec ces discussions chuchotées dans un calme profond. Pourtant l'atmosphère n'est pas à la quiétude avec Diana Spencer, une princesse forte mais tourmentée par son environnement cadré, structuré et contraignant par des traditions. La réalisation de Pablo Larraín est très belle, très posée, elle laisse le temps de comprendre les angoisses de Diana, elle laisse la parole aux personnages, aux décors et aux costumes. Concernant les acteurs, nous avons trois performances qui prennent le pas sur les autres, à fortiori Kristen Stewart qui est incroyable dans le rôle de Diana, puis Timothy Spall en tant qu'écuyer à la fois strict et raisonnable, et aussi Sean Harris que je n'avais pas reconnu au départ: il interprète le chef Darren d'une retenue très convainquante. Le réalisateur engendre ainsi des scènes mémorables comme lors de la veille de Noël avec Harry et William, ou encore la scène du billard entre Diana et Charles.

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Un superbe film à grand spectacle, les plans sont magnifiques, les acteurs sont tous très talentueux. Le film parvient à recréer l'ambiance nostalgique du premier Top Gun entre scènes vivantes et une surenchère d'action. Les émotions transmises peuvent être disséminées à différents endroits du film, les moments d'accrobatie aérienne sont vraiment dantesques. Le fait de retenir des acteurs est très difficile avec ce film car ils disposent tous d'une présence forte à l'écran : je cite entre autres, Tom Cruise, Miles Teller, Val Kilmer, Monica Barbaro, Glen Powell, Bashir Salahuddin, Jon Hamm, Jennifer Connelly.

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Un film suffisamment naturaliste pour dépeindre fidèlement cette époque durant l'élection de Reagan. Les acteurs sont tous fantastiques, en particulier Anne Hathaway mais également Anthony Hopkins et les deux jeunes. D'une certaine lenteur, le film parvient à poser des éléments subtiles sur la quête de soi même face aux idéaux d'une société dégringolente. Le récit manque peut-être d'un élan dans la construction des personnages des parents qui demeurent malheureusement suffisamment manichéenne bien que James Gray arrivait tout du long à y placer moult nuances. Brièvement, le film est donc réaliste, touchant et magnifique visuellement comme symboliquement à travers les valeurs de tolérance et de franchise qu'il prône.

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Des personnages très bien traités par des acteurs vraiment forts dont notamment Anais Demoustier, Lyna Khoudri, Jérémy Renier, Jean Dujardin... C'est un film dur avec des moments de tension parfaitement gérés. Le seul bémol réside toujours sur les textes d'explication finaux dont je ne suis jamais un grand fan, surtout lorsque le temps pour les lire est trop court.

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Le film de Ali Abbasi est prenant dans son histoire entre enquête et thriller. Il s'avère être intelligent dans sa mise en scène, montrant un monde à l'envers où les propos les plus abjects peuvent être acceptés par une fausse morale. Zar Amir Ebrahimi est extrêmement talentueuse et témoigne d'une journaliste forte et courageuse dans la réalisation de son enquête. Mehdi Bajestani est également très bon, à la fois écrasé par Allah, par introspection de culpabilité puis (léger spoil) devient psychopathe dans la suite de son incarcération en voyant que son discours semble être accepté.

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Un film tendre et brutal, sur la relation amicale de Léo et Remi. Le réalisateur joue beaucoup des silences et des non-dits, ce qui fonctionne dans sa tentative de coller au réel même si la parole serait sûrement un peu plus présente en temps normal. J'ai été assez frappé par ces transitions violentes qui sortent de la scène pour nous mettre dans une autre, je ne suis pas particulièrement fan de ce procédé mais je peux comprendre. La redondance peut également perturber dans les actions mais heureusement quelque chose de nouveau s'y rajoute. Une belle histoire sur le pardon à propos d'une amitié de course, d'adolescents. Les acteurs aussi très bien, tout particulièrement Émilie Dequenne.

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À peine le film terminé, on pourrait être amené à l'encenser par l'effervescence constante de ces presque trois heures qui nous aurons maintenus en haleine. En y réfléchissant un peu plus, on pourrait regretter certains choix, certaines visions de la logique du propos du film, mais j'en parlerai à la fin. En attendant parlons de ce vaste film, captivant de bout en bout et qui nous propose un récit plutôt bien ficelé avec des personnages parfaitement intéressants dans une référence prégnante de Se7en. Le gros point fort du film est sans évidence la réalisation de Matt Révées (je laisse la touche du correcteur automatique qui me paraît adaptée), il nous propose des plans sublimes et véritablement travaillés, de plus il arrive à tenir le spectateur en éveil en jouant des scènes d'enquête et d'action, en jouant des scènes sombres à l'ajout de lumière intense pour attirer l'attention des spectateurs. Des moments majeurs du film sont inspirés par la musique de Michael Giacchino, la plus performante selon moi étant "Sonata in Darkness". La figure du Batman est parfaite et annonce de bonnes augures en se détachant admirablement des précédents avec une originalité propre à lui-même.

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Quel regret que je ne me sois pas convaincu à tout pris de le voir au cinéma seulement à cause d'avis timorés... Le film m'a cueilli, je n'en savais rien et il s'avère captivant de découvrir au fil du récit l'avancée du si célèbre Ranger de l'espace. Entre Star Wars et 2001, l'Odyssée de l'espace, ce film d'animation se dote de belles thématiques et pour la plupart très touchante. L'aventure qui y est dépeinte s'amoncelle de personnages plaisants à suivre, si on m'avait dit un jour que la voix de Chantale Ladsou ne m'insuporterait pas, je n'y aurais pas cru. Enfin, l'animation en elle-même est détaillée, très belle visuellement.

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Un regard, un sourire, la beauté incarnée, le film ne m'aura pas si facilement... Tout d'abord, je lance mon premier ressenti critique, il y a des longueurs et des moments soporifiques, mes principales critiques étant sur la forme plutôt que le fond. Mais ! Et c'est bien là la force de Gaspar Noé, il arrive à mettre en image des moments profondément intelligents à travers des symboliques solides. Le film se vante également des acteurs, Dario Argento est surprenant, Françoise Lebrun est cruellement crédible et Alex Lutz est très efficace, me sortant d'un certain ennui.

Ainsi, Noé signe un film presque "original", rappelant tout de même par moment Amour de Haneke, mais apporte sa vision et son style pour en faire une nouvelle relecture.

Divulgation : Je voudrais tout de même citer les scènes qui m'ont suscitées un grand intérêt dans la mise en scène. 1.Le moment sous la musique d'Ennio Moriconne, le fils amplement conscient retombe dans ses travers de drogue devant son fils tandis que la mère, pourtant atteinte d'Alzheimer, se met à jeter par un élan de conscience les médicaments. 2.La scène qui redonne une seconde vie au bébé d'Eraserhead avec ce dysfonctionnement cardiaque horrible à voir et surtout à écouter pour le spectateur. 3.La dernière bribe de conscience de la mère à travers la religion, avant de rendre son dernier souffle, c'est magnifique. 4.J'hésitai à le rajouter mais le diaporama retraçant les scènes de vie du couple est beau, peut-être un peu trop court.

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/vu 2x/ Gauvain, un des parangons de la légende arthurienne présente l'adaptation de sa légende.
Le récit demeure fidèle dans les grandes lignes au roman de Pearl Poet et reste intéressant, de même pour la photographie qui est maîtrisée. En revanche, l'aspect contemplatif est globalement absent de l'œuvre avec une surcharge de transitions et coupures continuelles, multipliant les plans parfois inutiles au détriment d'une ambiance plus posée. Certainement, j'adhère au conte, aux légendes qui y sont représentées mais la façon dont les montrer fait chargée par cet assemblage lourd d'images. De même, pour la fin pourtant emblématique, qui est peu impactante alors que sa symbolique est comblée de sens, avec une musique plus marquante la fin aurait déjà été plus forte. Dev Patel joue très bien, ainsi, je retiens surtout la force du roman qui est retranscrite dans le film avec cette mise à l'épreuve de la vertu morale de Gauvain face à des tentations.
Les autres acteurs sont également très bons, en passant du souffreteux roi (Sean Harris), au mystérieux seigneur (Joël Edgerton), à la belle Essel (Alicia Vikander) et la fantomatique Winfred (Erin Kellyman).

Je pense véritablement qu'il faut que je revois ce film pour essayer de passer outre ces tumultueuses transitions car la matière de base est vraiment envoûtante.
Le deuxième visionnage s'est avéré plus agréable comme je l'avais prévu. Toujours sublime visuellement, la quête a peut-être quelque longueur mais demeure plaisante, la surcharge d'images m'a surtout perturbé au début. Les acteurs sont forts et fortes. Le seul moment que j'ai un peu du mal visuellement serait le passage des géants, et la fin aurait mérité d'une petite musique épique. pour appuyer la dernière phrase du chevalier vert.

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Avec une narration particulière et entremêlée de coupures, Park Chan-Wook attaque d'informations en tout genre dès le début. Puis la présentation concrète des personnages permet de se stabiliser dans le récit et le suivre sans réelles embûches, l'élément le plus central et le plus captivant étant la mise en scène qui est vraiment minutieuse au niveau des idées. La réalisation est performante, tandis que l'histoire peut souffrir quelquefois d'une certaine longueur, je pense en particulier à la deuxième partie. Les acteurs sont très bons, les thématiques même si elles ne m'ont pas plus captivées sont bien traitées de façon intelligente. Le film mérite très clairement un second visionnage.

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Ça parle, ça parle mais avec un talent certain de reconstitution naturaliste. On passe de cris à la fête, des rires aux cris suivant une maîtrise du récit. Le point fort magistral du film réside dans les acteurs qui sont tous magnifiques, avec des personnages plutôt bien écrits. Saeed Poursamimi est tout mimi mais cache pourtant des filouteries à travers son personnage, les frères sont peu efficaces au niveau des réflexions, Leila interprétée par Taraneh Allidousti en est tout aussi peu efficace; promulguant humiliation et faux espoirs à la famille. Mehdi Hosseinina même en "crapule" est superbe de classe.

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Un film sur un sujet révoltant et qui arrive à être très intelligent dans son approche en questionnant l'époque, ses préjugés et ses particularités. Le film est avant tout une bonne immersion au sein de l'enquête rythmée par un grand nombre de pistes potentielles avec des suspects tous aussi louches les uns que les autres. Bouli Lanners est véritablement excellent comme à son habitude et joue un homme touchant et touché par ces actes barbares mais également sexistes dans le quotidien. Bastien Bouillon dispose d'un jeu assez particulier dans sa façon plutôt monotone de parler mais j'ai tout de même trouvé son personnage convainquant notamment dans ses moments d'angoisse. Gros coup de cœur pour Julien Frison qui dispose d'un jeu et d'une voix agréables. Enfin, le leitmotiv de la musique chantée est très fort.

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Un beau film, fort en relations qui marquent la complexité de l'être humain. Virginie Efira est rayonnante comme toujours même si le dévoilement de son corps nu est peut-être trop appuyé et pas forcément nécessaire dans le propos du film. On a toute une palette de belles scènes dont la fin qui est très forte. Tous les personnages qui y sont déployés sont bien travaillés, dont le trio majeur : Leila, Rachel et Ali.

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Petite surprise avec un film d'horreur brillamment mené, les plans sont très beaux, la tension fonctionne bien, l'acteur et l'actrice qui se font face sont crédibles et performants. C'est un film allégorique, globalement très bien mis en scène, avec une démonstration d'épouvante efficace.

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Trois-mille ans à t'attendre s'affirme dans ses premiers pas dans une véritable fresque où la réalisation de George Miller s'anime avec éclat lors des multiples histoires narrées par le djinn, le dialogue avec Alithea est plutôt bien mené dans le montage. SPOIL : puis vient le moment où elle soumet son premier vœu qui tend vers une alchimie décevante car mal menée, le montage enchaîne alors des transitions "fondu au noir" avec une fadeur qui contraste énormément avec cette vie et ce grain qui berçaient les contes fascinants du Djinn. Son rôle est pour le coup magnifiquement interprété par Idris Elba avec en plus, un travail sur son accent. Concernant, Tilda Swinton, elle joue bien même si son personnage n'est pas le plus passionnant à suivre ni la plus délectable.

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Un film vraiment abouti lors des scènes dites d'horreur ou de tension, Jordan Peele met en scène une série d'idées visuelles et sonores efficaces (la liste serait longue). La grande réussite est sûrement le travail du son qui est incroyable, on ressent la menace qui pèse sur les personnages. Daniel Kaluuya est vraiment très bon dans ce film avec Michael Wincott qui n'est pas loin pour lui piquer la vedette tant son charisme explose l'écran. C'est en bref un film plaisant à vivre, même si sa construction coupée par des intertitres ne m'a pas trop convaincue, je comprends également son propos mais je trouve dommage que l'on ne remette pas en question l'action de l'Homme plus en profondeur. La musique est plutôt bonne même si très calquée sur un Western profondément mythique. L'idée de la menace dans les airs est vraiment intelligente, je ne sais pas trop si elle a été faite avant. En revanche, ses similarités tant remarquées avec Spielberg ne m'ont absolument pas sautées aux yeux, rappelant plutôt mes thématique de The Host. L'incrustation lourde du technicien est assez peu convenue mais elle fait partie des scènes d'humour un peu moins fortes dans le film. La scène de Gordy aurait pu avoir un plus gros potentiel dans la manière de la montrer. Les scènes d'action enrichissent vraiment l'image, du beau spectacle combiné à des moments "d'horreur" marquants visuellement (SPOIL : je pense notamment à la maison qui se fait recouvrir de sang, les cris et les plans intérieurs dans la bête) outre ce fait je me surprend à ne plus être effrayé ou stressé par ces fameuses scènes, il faudrait que je tente un autre film d'horreur après The Medium et Nope pour voir si ça change.

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The Medium est un film grandement inspiré notamment entre The Strangers, l'exorciste, Paranormal Activity et même du jeu vidéo Outlast. Son approche documentaire peut être intéressante de prime abord mais souffre de quelques réactions peu étudiées de la part des personnages. On assiste alors à des caméramans objets filmant littéralement tout, suscitant l'incompréhension du spectateur pour leur respect d'être humain (absence de réaction le plus souvent). Le récit demeure intéressant et parvient à m'enjouer lors d'utilisation disséminée d'effets spéciaux (pot qui bouge, reflet sur la vitre, empreinte de pas, etc). L'actrice Narilya Gulmongkolpech est très convainquante dans son rôle de folie pure, c'est d'ailleurs durant ces moments où les acteurs se lâchent le plus. La chamane Nim interprétée par Sawanee Utoomma dégage également un certain charisme. Le travail des plans est très beau.

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Un film très surprenant et plaisant, on sent les nombreuses influences de Sam Raimi qui se fait énormément plaisir dans la réalisation entre "horreur" et étrangement peu d'humour. Le propos est assez mâture, presque touchant avec les sujets que le film renvoie. Les scènes d'action sont captivantes et offrent des jolies idées de mise en scène, notamment à la fin où l'esprit réincarné de Sam Raimi fait fulgurance. Les quelques mentions pour les fans sont intéressantes, notamment vis-à-vis des possibilités du multivers. En revanche je suis un peu dubatif par moment avec la mise en scène du pouvoir omnipotent de la Sorcière Rouge qui se retrouve en tant que figure imbattable. Le film est très riche en idées, aussi bien dans les ambiances que les touches visuelles qui apportent une atmosphère réellement cinématographique.

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David Cronenberg livre de nouveau un film plutôt maîtrisé avec des thématiques très intéressantes qui s'animent dans un rapport au corps futuriste, ayant évolué tel que l'essence même de l'homme est à interroger. Avec ce nouveau film, le réalisateur aborde notamment la question de l'art et du choc dont ce thème rappelle distinctement sa façon de conter ses récits. En l'occurrence, l'univers qui est mis en place est curieux avec cette intrigue de film à énigme, il est aussi mystérieux avec ces "spectacles" corporels bourrés d'originalité mais demeure à mon goût étrangement assez timide dans son développement du récit avec une palette de thèmes seulement traités en surface. Viggo Mortensen demeure charismatique dans son personnage fantôme qui se cherche en tant qu'artiste mais surtout en tant qu'être humain s'affrontant de l'intérieur. Malgré une fin très brusque, le film parvient à évoquer une symbolique forte sur le futur et l'acceptation ou non d'une alternative.

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C'est vachement bien comme film, captivant, énervant de voir des personnages bien faux-cul qui défendent des produits de merde, mais il y a également des bons personnages : en particulier, le rôle de Gilles Lelouch qui est véritablement exceptionnel dans sa performance. Le seul problème et qu'il renforcerait l'idée de complot en France, entre intérêts scientifiques et économiques. Entre justice, mensonge d'Etat et questions environnementales. C'est toujours un plaisir de voir aussi Marie Gillain. Jacques Perrin, quelle voix et quel charisme, paix à son âme.