Les meilleurs films de 2023 selon Adarin

Annotation :

Ce que fait l’endoctrinement aux individus, la lutte perdue d’avance d’un être isolé face à un système d’oppression trop bien rodé…
Et la scène la plus triste de cette année (la venue de la mère) comme pinacle.

Annotation :

Verbeux, cérébral, théorique, tant de choses qui auraient pu être des reproches mais qui se retrouvent magnifiées par le style de Triet, pour aboutir à un sommet de son art, et une réflexion puissante sur le pouvoir de la parole, que ce soit celle de l’avocat, de l’artiste, ou d’un enfant. Et en plus y’a un chien.

Annotation :

Séance très douloureuse pour ma part, l’impression d’être oppressé par le film pendant 2h. Mais au bout du compte, pas un jour sans y repenser, me rappeler ses images, repenser à ses scènes poussant le réalisme médical jusqu’à l’abstraction.

Annotation :

Filmer la lutte de manière si douce, si calme. Ça semble être l’évidence même, et pourtant que ça fait du bien de voir un film si politique aller à l’encontre des récits grandiloquents et pompeux, pour se concentrer sur des gestes simples, et des décors vivants et enivrants.

Annotation :

Because the night belongs to lovers.

Annotation :

Le visage de Quenard justifie à lui seul le film, tantôt semblant faire 20 ans, tantôt 40. Si en plus on rajoute des personnages aussi humain, aux dynamiques aussi complexes, comment ne pas être bouleversé? Et en plus y’a un chien

Annotation :

Récit chirurgical d’un procès politique malgré lui. Acteurs, écriture, mise en scène, tout est merveilleux tellement il semble évident.

Annotation :

Parce que le premier quart d’heure est l’un des moments les plus intenses de l’année. Et parce que, même si en dents de scie, ce film propose des moments parmi les plus grandioses de son réalisateur (ce qui n’est pas peu dire). Et en plus y’a un chat.

Annotation :

L’horreur banale, la planification d’un massacre retranscrite par un académisme froid, et des discussions de bureau. Je ne pensais pas qu’un nouveau film sur ce thème si souvent traité pouvait encore être pertinent.

Annotation :

Je trouve enfin chaussure à mon pied chez Anderson avec un film que tout le monde considère comme raté. Il faudrait que je pose des questions… sinon c’est un bonheur de le voir embrasser l’artificialité de son cinéma pour proposer une réflexion dessus plutôt que pour un simple exercice de style.

Annotation :

L’aventure simple. C’est beau et ça me suffit.

Annotation :

Pas un chef d’œuvre, mais un récit bien construit et efficace, avec de vraies prouesses d’animation.