Les meilleurs films de 2024 selon DanyLeRouge

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Une pépite très sous-cotée où Zoë Kravitz mêle les procédés attendus du thriller à un travail assidu sur les bruitages dont le farcesque souligne la tension macabre. Le twist, proche de la beauté envoûtante de Midsommar ou le malaise perturbant de Get Out, n'a pas à rougir de ces comparaisons tant l'intention semble toujours osciller entre auto-dérision, humilité et révérence envers ces chefs-d'oeuvres. Les acteurs et les actrices, par leur jeu, permettent une immersion dans cet univers fabuleux et mortifère, nous permettant peut-être le rapprochement avec les plus belles tentatives de The Neon Demon ou le plus récent Triangle of Sadness.

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Un très beau film glanant un peu les clichés du thriller américain, une atmosphère étouffante. Des décors, une BO, des plans excellents, l'ensemble est vraiment très vraisemblable et immersif.

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Énorme fresque fabuleuse de bout en bout: Emma Stone est extraordinaire, les décors, les costumes, la BO tout est merveilleux. On trouve Lanthimos dans un autre registre que ses précédents films: on retrouve un peu l'amour pour le monstre grotesque

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Jouant, comme c'est l'usage en ce moment, sur la force de l'actrice principale, The Sweet East nous donne à voir un conte réaliste et burlesque sous forme de voyage initiatique. Si l'esthétique du film, foisonnante, est très agréable voire impressionnante, le propos quant à lui semble pris à son propre jeu. Si le film voit les pédants (l'acteur, Ian; le prof, Lawrence) comme tant de figures repoussoirs, n'y tombe-t-il pas un peu, avec tout le crédit qu'il donne à Lillian, ses cuts absurdes (scène du moine), ses effets visuels brouillons ? Il n'en reste pas moins une excellente expérience, surpassant tout de même le plus sérieux "Garçons sauvages" de Mandico.

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Beau film qui poursuit l’entreprise d’Audiard sur l’hybridité générique de ses films. Les différents flash mobs ne font pas tâche dans le thriller bien que les deux genres paraissent antinomiques. Esthétiquement c’est une vraie réussite, au niveau du scénario c’est beau et puissant mais on enlèvera pas à Audiard ce filtre « ancienne génération » qui lui vaut un bon nombre de maladresses et de malaise qui se surajoutent à un film qui se veut contemporéaniste.

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La tension, principalement due au jeu d'une Juliette Gariépy phénoménale dans son calme glaçant, fonctionne bien avec le dénuement des décors, la sobriété des personnages (sauf celui de Laurie Babin), le cadre de la ville. Le contraste avec les scènes d'horreur n'en est que plus efficace.

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Une pépite du cinéma vampirique au travers de ses dialogues amusants, son esthétique foisonnante et décalée, sa bande son phénoménale.

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Magnifique film qui resserre l'intrigue politique de l'accès au vote des femmes en Italie à une réalité plus intime, plus personnelle. À cette toile de fond politique, qui d'ailleurs n'est abordée qu'à la fin, l'intrigue personnelle et intime de cette famille est très bien menée et efficace.

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Aucune capacité d'objectivité face aux films de Sofia Coppola

Mais:

Les costumes ????
Les décors ????
La BO??????

La fin est un peu longue

mais la première heure et demie est une dinguerie

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Je suis mitigé. Dès les 30 premières minutes du film, vous en connaissez déjà tout, vous qui avez lu (ou lu sur) *La Peau de Chagrin* ou *le portrait de Dorian Gray*. Cela gâche un peu l'expérience pour un film qui se veut / se dit frais, novateur, avant-gardiste de par la DA qu'il ne néglige pas et notamment par ses affiches tape-à-l'oeil, une police qui rappelle celle des bande-annonces, ses couleurs ultra-contrastées électrisantes. Tout cela est loin d'être désagréable, mais ce fluo de l'affiche et de ses intertitres nous ramène à ses limites: en surlignant ses inspirations (Dorian Gray, CARRIE !!!!), par les nombreux exclamatifs (de sa venue, de ses dialogues), le film se veut attendu, parfois lourdingue, un beau gâchis (ou un gâchis, mais beau) qui aurait pu rester dans les limbes pour un projet futur ou passé d'American Horror Stories (Cf l'épisode "Ver Solitaire" dont il se rapproche grandement).

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Bien que je reconnaisse la grande maîtrise esthétique, jai eu beaucoup de mal à être sensible au mélodrame et j'aurais du mal à en dire beaucoup : les scènes de rencontre avec les parents (pure imagination, faux flash back reconstitués, rêve...?) sonnent faux pour moi, et leur discours, bien que réaliste, donne tout ce qu'il faut au protagoniste pour dérouler sa thèse (à qui est-ce adressé?). Sous le vernis du message très moral et beau du film (lier rationnel et émotionnel pour ce coming out fait sur le tard pour un protagoniste qui a perdu ses parents trop tôt pour leur faire), ne se cache que trop peu le mélodrame aux grosses ficelles facile et qui me convainc peu, auquel j'ai du mal à être sensible. J'ai lu "final sensationnel" ? J'ai peut-être eu trop de mal à m'attacher aux personnages mais il m'a semblé attendu et grossier. Esthétiquement, les scènes de nuit sont très jolies, et le sépia est agréable, c'est bien tout ce que je retiens de ce film, devant lequel on ne passe pas un mauvais moment; mais c'est peut-être bien ça le problème, je me suis senti, tout du long, "devant" le film, jamais dedans.

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Une grande tension émane de ce film et on passera sur les longueurs et les incohérences car on aime la manière dont il nous embarque avec lui, en focalisation interne dans l'affreux modèle de père qu'il propose. Simpliste, sans grand renouveau, mais efficace.

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Le projet apparaît clairement et rejoint malheureusement ces nombreux films qui ne sont autres qu'une bonne idée: pour trop peu bloqué dans la seconde guerre mondiale, le film ennuie franchement. Beaucoup de choix intrigant, mais une puanteur franche et dégoutante.

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Classique, scolaire, le cercle des neiges n'a pour nous émouvoir que cette intrigue particulièrement léchée. "Ce qui nous parle, me semble-t-il, c'est toujours l'événement, l'insolite, l'extra-ordinaire...". La bande-son est choisie avec soin, l'image est belle. L'intrigue sous-tend toujours les mêmes débats (Cf: Preston&Child, Tombes Oubliées; Fred Vargas, Temps Glaciaires; La Cène, Hubert Haddad). Aucune surprise, peu d'émotions malgré les ambitions claires.

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Si une grande partie du film nous donne l'impression de perdre notre temps, on peut retenir, tout de même, l'inventivité et l'énergie mise dans l'intrigue.

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L'atmosphère est très agréable, mais la pelleteuse à la fin c'est trop pour moi