Les meilleurs films d'Akira Kurosawa selon Toshiro
L'un de mes trois-quatre cinéaste favoris. Ce qui explique les notes.
32 films
créée il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 5 ansEntre le ciel et l'enfer (1963)
Tengoku to jigoku
2 h 23 min. Sortie : 9 juin 1976 (France). Drame, Thriller
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un putain de chef d'oeuvre ! Une hyperconscience de la misère humaine incarnée comme rarement un cinéaste aura su l'incarner : par une choix de récit en trois parties clairement établie, et dont chacune est un film dans le film, chacun doté de son propre système formel, chacun relais d'un regard.
Il y a d'abord celui du nantis dans sa tour d'ivoire, objet plus que sujet de regard en vérité, car trop auto-centré sur ses propres affaires pour voir ce qui se trouve pourtant à ses propres pieds. Ensuite, il y a le regard des policiers, autrement dit celui d'observateurs relativement objectifs se tenant à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du monde, témoins impuissant du fossé séparant ces différentes parties. Et enfin il y a le regard de du kinappeur, lequel, quasi vidé de toute psychologie ou backstory, se trouve justement résumé à un simple regard. Soit les deux surfaces vitrée d'une paire de lunette reflétant et grossissant pour nos yeux une lutte, que dis-je, un gouffre des classes.
De son point de vu, le monde moderne prend alors des airs de déjà-vu. A savoir ceux du monde féodal des samouraïs dans leur forteresse et des gueux crevant la gueule ouverte dans la fange, à leur pied. Et gare à eux s'ils se plaignent les vilains !
Pour le reste, et bien il est à noter que cette oeuvre somme du maître est un des films de chevet de Bong Joon-ho, autre conscience sociale chez qui l'on retrouve effectivement la trace kurosawaienne dans certains de ses travaux. Je pense notamment Memories of Murder qui est clairement un rejeton de ce Entre le ciel et l'enfer. Et ce au même titre que le Zodiac de David Fincher. Dans les trois cas, un tueur qui est en fait un monstre moderne, produit et reflet de la société dans laquelle il évolue, sévit dans le hors-champ, donnant naissance à l'écran à toute une société dont on décrit avec la méticulosité du cybernéticien les mécanismes et procédures.
Bref, un chef d'oeuvre ET un film matrice.
Les Sept Samouraïs (1954)
Shichinin no samurai
3 h 27 min. Sortie : 30 novembre 1955 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Au troisième visionnage enfin dans de parfaites conditions, je me surprend de constater à quel point ce film est bien plus découpé que tout ce qui pouvait bien ce faire à l'époque, au Japon comme à Hollywood. C'est bien simple, tout fuse, les mouvements des personnages comme l'enchaînement des plans. Le long d'un film de 3 h 27, Kurosawa réussit l'exploit de garder un sacré rythme, de ne jamais perdre de temps, de transmettre cette incroyable énergie qu'exprime si bien ce chien fou de Mifune. Comme un sentiment d'urgence, et un sacré effet de réél dans la représentation de la violence des combats.
Et pourtant, malgré cette impression de vitesse, d'efficacité, rien ne manque. Chaque personnage a sa personnalité, à droit à son moment le différenciant des autres avant de s'intégrer au groupe pour faire corps sans pour autant s'y aliéner. Le film semble ainsi représenter une sorte d'idéal d'inscription de l'individu dans le collectif selon Kurosawa. Mais l'utopie s’arrête là, et Kurosawa, auquel des gens comme Oshima auront reprocher de représenter la paysannerie de façon dépréciative, de montrer qu'il vaut bien mieux que le bien-pensant qui ne montrerait les miséreux que comme des victimes pures et innocentes.
La misère n'a jamais fait naître la vertu. Le maître connaît trop bien l'histoire de son pays pour ne pas le savoir. Et tout ce qu'il y a dire et montrer, sans être candide ni méprisant, Kurosawa le fait à travers Kikuchiyo et sa compréhension particulière des paysans. Lui sait de quoi il parle ! De quoi les petites gens sont capable, en bien comme en mal. Et le cinéaste de filmer les miséreux avec le même genre de regard : celui qui déteste la misère et ses conséquences, pas les miséreux.
Le reste est un rapport au temps qui passe, une façon de filmer dans toutes les dimensions de l'espace (merci les 3 caméras !), de raconter la fin d'une époque et le début d'une autre, pas nostalgique mais plus subtilement mélancolique.
Une grosse baffe qui ne vieillit pas. Et le fera-t-elle un jour ?
Ran (1985)
2 h 42 min. Sortie : 20 septembre 1985 (France). Drame, Historique
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le chaos incarner dans un regard : celui d'un metteur en scène sondant le fond noir de l'âme humaine autant que celui de son interprète principal au sommet de sa folie.
Et en prime une scène muette de malade - Kuro serait-il le premier à avoir eu cette idée de couper le son pour marquer la prise de conscience de son personnage de l'horreur de la guerre ? - et un gag mémorable : celui qui voit le vieux Hidetora sauter dans le vide comme le lui disait son serviteur, mot pour mot.
Après avoir vu ça, on peut perdre la vue, c'et pas grave.
Le Garde du corps (1961)
Yojimbo
1 h 50 min. Sortie : 25 avril 1961 (Japon). Arts martiaux, Aventure, Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
La porte d'entrée idéale pour qui veut s'initier au cinéma nippon. Et en prime un film sans lequel il n'y aurait peut-être jamais eu ni de western spaghetti, ni de Sergio Leonne ou de Clint Eastwood. Je ne sais pas pour les autres, mais moi, un monde sans ces choses là, j'aurais bien du mal à y vivre.
Alors si en plus, dans la droite lignée des meilleurs films de genre, le film trouve le juste équilibre entre regard noir sur un certain état du monde et pure capacité à divertir, que demander de mieux ? Une mise en scène qui dresse un pont entre le chambara et le western ? Check. L'acteur le plus génial que je connaisse dans la peau pouilleuse de l'un des plus iconiques personnages de l'histoire du cinéma ? Check. Check, check et re-check !
Vivre (1952)
Ikiru
2 h 23 min. Sortie : 31 août 1966 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le meilleur film de Capra... à ceci près qu'il n'est pas de Capra. L'ingrédient qui fait la différence ? Peut-être est-ce rapport étroit au réel, chose que la mise en scène de Kurosawa, parfaite somme de ses influences expressionistes, néo-réalistes et tout simplement formalistes, relaie parfaitement jusqu'à nos yeux.
Ou serait-ce plus encore ce rapport évolutif de l'individu à la communauté ? Ou comment passer de l'invisibilité, de l'aliénation par oubli de soi dans les rouages d'une bureaucratie tournant à vide, bref de la momie Takashi Shimura, à l'individu pleinement conscient de lui, d'abord, mais aussi et surtout de ce qu'il peut apporter aux autres durant le court laps de temps qu'il lui est imparti.
Lorsqu'il est question du senseï qui aura ouvert le cinoche du pays du Soleil levant à l'occident, le mot humanisme revient souvent sur la table. Mais ceci bien souvent sans qu'on explique en quoi et selon quelles modalités ses films le sont, humanistes. Alors voilà, c'est peut-être ça l'humanisme de Kurosawa : une espèce de surconscience de ce que c'est que d'être homme parmi les hommes, et ce dans tout l'éventail des possibles : du pire égoïsme au plus grand altruisme. Parce que l'humanisme de Kurosawa est moins béat qu'inquiet voire tourmenté.
Barberousse (1965)
Akahige
3 h 05 min. Sortie : 4 janvier 1978 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 9/10.
Annotation :
A revoir.
Rashōmon (1950)
1 h 28 min. Sortie : 18 avril 1952 (France). Policier, Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 9/10.
Annotation :
D'une esthétique absolument sublime - le directeur photo est celui de Mizoguchi, ceci explique cela - ce film, chacun le sait, fit prendre conscience au monde occidental de l'existence et de la valeur du cinéma nippon. On appelle ça une claque. Et je dirais même plus une porte (celle ou s'abrite des conteur pour philosopher au début du film, celle aussi qu'il aura ouvert sur toute une cinématographie) qui claque !
Pour le reste, et bien c'est encore une fois ce regard inquiet sur notre humanité, et cette capacité du discours à refaçonner le réel une fois que le mal est fait. Et puis Mifune dans sa première incarnation d'un chtarbé complet. Mais lui, le sauvage, le barbare, le bouffon, lui au moins regarde-t-il Amaterazu droit dans les yeux !
Les salauds dorment en paix (1960)
Warui yatsu hodo yoku nemuru
2 h 31 min. Sortie : 4 septembre 1960 (Japon). Film noir
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10.
Annotation :
A revoir.
Sanjuro (1962)
Tsubaki Sanjûrô
1 h 36 min. Sortie : 7 juin 1972 (France). Arts martiaux
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
A revoir.
Chien enragé (1949)
Nora inu
2 h 02 min. Sortie : 12 janvier 1961 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
A revoir.
Le Château de l'araignée (1957)
Kumonosu-jô
1 h 50 min. Sortie : 27 avril 1966 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10.
Annotation :
Poussière dans le Temps
Le monde comme une scène de théâtre (cf. l'emploi des plans moyens et l'épure de la scénographie inspirée du Nô) où les hommes s’agitent en tout sens pour assouvir leurs vains désirs (leurs mouvements à l'intérieur d'un cadre presque invariablement en plan d'ensemble, à l'image du cheval tournant en rond dans l'enclos du château), se débattent contre leur destin, mais ne sont finalement que les marionnettes de celui-ci. L'idée du libre arbitre en prend un méchant coup, puisque présenté comme pur aveuglement, à l'instar de toutes les passions selon la pensée bouddhiste. Tandis que la notion de fatalité ramène cette libre adaptation de Macbeth acclimatée à la culture nippone et son fantastique embrumé à la plus pure tragédie.
Voyez l'emblème de Wachizu : un mille-patte, autrement dit un insecte à la vie bien éphémère, soit la pitoyable condition de l'Homme du du guerrier féodal japonais selon la sorcière de la forêt de l'araignée (celle qui prend les insectes dans sa toile), ancêtre d'un certain maître Yoda exilé sur une, elle aussi très embrumée forêt du système Dagobah. Mais un insecte qui, ayant commis le péché d'hybris (la scène où il tire une flèche contre le ciel perçant la forêt de sa lumière, symbole limpide) se verra retourné sont affront, et multiplié par mille, par sa propre armée de mille-pattes apeurée à la vision d'une proto-charge d'Ents sortant de la brume.
De là à voir une version rêvée de l'épilogue de la WWII, où les folies du régime militariste et son incarnation divine, le Tennō (Empereur), auraient été réprimées par un impensable réveil du peuple, il n'y a qu'un pas... Idée que j'ai lu quelque part mais ne sais plus où.
Bon, après, au-delà de ses évidentes et fascinantes qualités esthétiques, de la vision de l'Homme et de l'Histoire proposée et enfin de la façon dont Kuro aura réussi à hybrider tant d'éléments différents tout en conservant leurs essences respectives, je continue à avoir un peu de mal à vraiment accrocher à ce film. Mon cerveau et mes yeux ont beau être comblés, le film reste froid et assez difficile d’accès. A éviter donc un soir où l'on est fatigué. Dans le cas contraire, ça risque fort de de s'imprimer pour longtemps sur vos rétines.
La Forteresse cachée (1958)
Kakushi-toride no san-akunin
2 h 19 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Aventure, Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10.
Annotation :
Marrant comme certains films semblent être des sortes de nœuds spatio-temporels dans l'histoire du cinéma. On connaît la chanson : La Forteresse cachée serait l'une des sources d'inspiration du premier Star Wars, ne serait-ce que pour le duo comique guidant la narration. Mais dire ça, c'est ne parler que de la face émergée de l'iceberg.
Q'on prenne cette scène d'ouverture où Tahei et Matashichi se retrouvent parmi les soldats vaincus du fief Akizuki. Une scène de foule telle que celle-ci, aussi grouillante, aussi dense, j'ai du mal à croire qu'elle ne viennent pas d'Eisenstein, grande influence de Kurosawa. Il suffit de voir ce grand escalier où les soldats à la solde de l'occupant massacrent les masses fuyantes, dans un chaos proprement révolutionnaire, comme dans le Cuirassée Potemkine. Et de fait, on connait les sympathies communistes des jeunes années de Kurosawa, et la façon dont le thème de la lutte des classes imprègne son cinéma.
Ce début me fait aussi penser à celui de Mad Max Fury Road, pour la façon dont George Miller - autre cinéaste un rien eisensteinien - y présente Immortan Joe, sa forteresse et ses misérables sujets. Comme dans le film de 2015, on a ici l'impression d'être en plein territoire post-apo. Et un commentaire en surimpression viendrait me dire qu'on est sur une autre planète, esclavagiste, que ça ne me choquerait pas. C'est-dire.
Et pour cause, ces espaces désertiques filmé dans un Scope dont Kurosawa tire admirablement parti, a priori, ça ne fait pas très japonais. On nage en plein territoire léonien avant l'heure. Ce que confirme Christophe Champclaux dans le livret de l'édition blu-ray Wild Side du film : La Forteresse cachée est une matrice de Le Bon, la Brute et la Truand, Sergio Leone ayant retenu du film de Kurosawa l'idée de la chasse au trésor tout en accentuant le degrés de saloperie de ses protagonistes.
Des protagonistes qui sont pourtant déjà ici de sacrées fripouilles. De quoi rappeler que le fameux humanisme de Kurosawa, loin de la naïve pétition de principe, est le résultat d'un regard très franc sur la nature humaine, et les conditions qui la façonne. Soit ici les pires, comme pour les paysans des 7 samouraïs. De quoi pondre, au fil d'une aventure riches en rebondissement, un film où s'allie temporairement les petits et les grands, mais toujours par intérêts, et avec pour seul ciment un histoire d'argent. On a connu plus naïf comme humanisme.
Kagemusha - L'Ombre du guerrier (1980)
Kagemusha
3 h. Sortie : 1 octobre 1980 (France). Drame, Historique, Guerre
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10.
Annotation :
A revoir.
L'Ange ivre (1948)
Yoidore tenshi
1 h 38 min. Sortie : 6 février 1991 (France). Policier, Drame, Romance
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)
Waga seishun ni kuinashi
1 h 50 min. Sortie : 29 octobre 1946 (Japon). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
A en croire le discours institutionnel, le premier "véritable" film de Kurosawa, dans le sens de film d'auteur, ce serait L'Ange Ivre. Bon ben... c'est chouette la politique des auteurs, on en est tous redevables. Mais elle a parfois l'inconvénient - comme tout système idéologique - de maintenir certains bijoux dans l'ombre. Le pourquoi du comment étant ici assez difficilement explicable étant donné que Je ne regrette rien de ma jeunesse, outre le fait que c'est un petit bijoux, s'inscrit tout à fait dans le cinéma alors en construction de L'Empereur.
Individualisme et altruisme sont les deux bornes entre lesquels agissent les personnages de Kurosawa. Ici, le film se présente pour son héroïne comme un récit d'apprentissage la faisant passer de l'un à l'autre. Avec la conquête de sa liberté, elle prend la mesure des responsabilités et fait l'expérience des sacrifices qui vont avec. Elle trouve une place dans le monde. Son père programme explicitement ce parcours au début du film. Les adeptes de la "subtilité" y voient/verront sans doute une métaphore lourdaude du discours du film à propos du pan d'histoire qu'il décrit. Mais le fait est que le personnage de Setsuko Hara, loin de la simple allégorie, donne vraiment chair à cette idée, en temps que personnage parfaitement incarné.
N'ayant jamais trop été à l'aise avec le "mono no aware" à la Ozu, Kurosawa donne à Setsuko Hara l'occasion de jouer un personnage qui prend son destin en main. C'est un mélo, clairement. Mais un mélo où, contrairement à Quand passe les cigognes de Kalatozov avec lequel j'ai envie de le comparer, la mise en scène, aussi volontariste soit-elle, est au service de l'histoire et des personnages. Ici, rien d'artificiel, tout parait sincère, habité et non jeté au visage du spectateur en demandant des applaudissements.
Oui, le "système" Kurosawa n'est pas encore en place. Il puise ici beaucoup dans une certaine esthétique soviétique. Mais l'une des caractéristiques du cinéma de Kurosawa n'est-elle pas justement le fait qu'il n'y a pas vraiment de"système" Kurosawa ? Ou du moins pas au sens où il y aurait un système Ozu, reconduit de film en film, au point qu'on les confondent entre eux. En matière de mise en scène, Kurosawa serait plutôt un pragmatique, adaptant sa forme à son sujet. Et avec une grammaire aussi riche que la sienne, n'ayant jamais oubliée les nombreux acquis du muet, pas de problèmes, le fond d'une scène trouve toujours une forme pour se raconter.
Magnifique !
Dersou Ouzala (1975)
Dersu Uzala
2 h 22 min. Sortie : 22 décembre 1976 (France). Aventure, Biopic, Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Vivre dans la peur (1955)
Ikimono no kiroku
1 h 43 min. Sortie : 22 novembre 1955 (Japon). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 8/10.
L'Idiot (1951)
Hakuchi
2 h 46 min. Sortie : 22 mars 1973 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Encore un regard de fou, mais un fou dont la folie s'appelle empathie. Ce qui désarçonne ici tout le monde. Au royaume des aveugles...
Et Masayuki Mori de m'étonner par sa capacité à incarner des personnages si différents les uns des autres, à tel point que je peine souvent à le reconnaître.
Le Duel silencieux (1949)
Shizukanaru kettô
1 h 35 min. Sortie : 13 mars 1949 (Japon). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 7/10.
Rêves (1990)
Yume
1 h 57 min. Sortie : 11 mai 1990 (France). Drame, Fantastique, Sketches
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 7/10.
Annotation :
A revoir.
Scandale (1950)
Shûbun
1 h 44 min. Sortie : 30 avril 1950 (Japon). Comédie dramatique
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 7/10.
Annotation :
À revoir.
La Légende du grand judo (1943)
Sugata Sanshirô
1 h 19 min. Sortie : 25 mars 1943 (Japon). Aventure, Action, Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 7/10.
Annotation :
La matrice de bien des films d'art martiaux. Et en prime un final qui laisse sur le cul.
Après la pluie (1999)
Ame agaru
1 h 31 min. Sortie : 3 mai 2000 (France). Drame
Film de Takashi Koizumi
Toshiro a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Bon ok, c'est pas Kuro derrière la caméra. Mais didiou ce que ça sent Kuro derrière le scénario, dans la droite lignée du "sabre qui reste dans son fourreau" de Sanjuro. Et puis, la scénographie dans l'auberge avec tout le monde autour du foyer (plus ou moins proche de lui suivant son niveau d'intégration à la communauté), les relations maître/élève entre les différents samouraïs (jusqu'à contredire la hiérarchie féodale), les couleurs presque pastelles de la nature, l'idéal de samouraï (qui n'a apparement jamais existé dans l'Histoire du Japon) incarné par Akira Terao confronté à l'absurde de l'étiquette sous le régime Tokugawa, etc., etc.
C'est juste passionnant alors même que le film semble mû par une espèce de force tranquille, plus typique cette fois des derniers Kuro type Rèves ou Rhapsodie en août.
Très beau film dans sa modestie assumée. Dispo sur Youtube pour ceux que ça intéresse...
Sugata Sanshiro, la légende du grand judo (1965)
Sanshiro Sugata
2 h 38 min. Sortie : 29 mai 1965 (Japon). Historique
Film de Seiichirô Uchikawa
Toshiro a mis 7/10.
Annotation :
Meh. Chaud d'aborder ce film. Outre le fait que ce n'est pas Kuro derrière la caméra mais que les 3/4 font le remake de ces deux Sugata Sanshiro des années 40, il y a ce problème que, justement, c'est du remake.
Bon, la partie correspondant à La Nouvelle légende... s'améliore drôlement, c'est sûr. C'est même celle que j'ai le plus apprécié, comprenant enfin là où Kuro voulait en venir avec le premier..., enfin s'il n'y avait pas eu l'impératif propagandiste. Mais la première partie, elle, rallonge le film original tout en le singeant, j'ai l'impression. Du coup, le rythme et bizarre et l'attachement au personnage principal, pour ma part, peu aisé. Il y a bien l'époque Meiji, et son mélange si typique de traditions féodale perdurant tout en se mélangeant à l'occidentalisme en vogue alors.
Il y a aussi la putain de géniale musique de Masaru Sato. Bon je pousse un peu là, mais, fiou, ce qu'elle est belle. La question étant : est-ce qu'elle s'inspire de Morricone (les trompette de corrida, c'est quand même signé, non ?) ou est-ce que c'est Morricone qui s'en inspire (Yojimbo, par exemple, précède son remake italien, donc forcément, non ?). Et on pourrais faire une longue liste de toutes les qualité du truc, entre autre esthétique et d'interprétation, voire même en terme d'idée de montage trés 60's. Et toujours, pourtant, un truc me gênera un peu, outre le manque de visibilité du premier duel/climax (trop sombre).
Dodes'kaden (1970)
Dodesukaden
2 h 20 min. Sortie : 6 novembre 1974 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 7/10.
Rhapsodie en août (1991)
Hachi-gatsu no kyôshikyoku
1 h 38 min. Sortie : 15 mai 1991 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 6/10.
Madadayo (1993)
Mâdadayo
2 h 14 min. Sortie : 27 décembre 1995 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 6/10.
Un merveilleux dimanche (1947)
Subarashiki nichiyôbi
1 h 48 min. Sortie : 25 juin 1947 (Japon). Drame, Romance
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 6/10.
Les Bas-fonds (1957)
Donzoko
2 h 01 min. Sortie : 28 janvier 1981 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 5/10.
Qui marche sur la queue du tigre... (1952)
Tora no o wo fumu otokotachi
59 min. Sortie : 24 avril 1952 (Japon). Aventure, Drame, Thriller
Film de Akira Kurosawa
Toshiro a mis 5/10.
Annotation :
Le seul film de Kurosawa avec La nouvelle légende du grand judo que je n'aime pas. La faute à cette acteur hyper-théâtral qui en fait des caisses dans ses moues outrées.