Les meilleurs films de Bertrand Tavernier selon Docteur_Jivago

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Ça commence aujourd'hui avait tout du film à piège (misérabilisme etc), mais Tavernier les évite tous un par un pour mettre en scène une œuvre dure et forte sur l'impact du chômage (des politiques de désindustrialisation et européenne notamment) sur les mômes et donc l'école et son directeur enseignant.
Tavernier braque sa caméra sur lui, sa façon de s'en sortir, en fait un peu un superman des temps modernes mais à son niveau, à constater la faillite d'un état, parfois de parents, et donc de la société dans son ensemble, parfois les siens aussi d'échec.
La force de Tavernier, c'est de ne pas surjouer, ni dans le fond, ni dans la forme, il s'arrête sur des détails, des petits moments de vies paraissant anodins mais qui vont retranscrire la détresse des personnages ou au contraire des petits moments de joies qui vont égayer des moments ternes. C'est touchant, sans être dans le pathos, et les comédiens parviennent à s'effacer derrière des personnages forts.

Ce qui est triste aussi, c'est de se dire que 25 ans plus tard, le constat n'a pas changé, voire il a empiré...

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S'inspirant d'un fait divers, Bertrand Tavernier propose avec L'Appât une oeuvre sociale assez forte qui n'est pas spécialement aimable, mais ce n'est pas le but cherché. Il parvient à rendre un minimum attachant un trio qui ne va pourtant rien faire pour l'être et place son oeuvre dans un contexte de désespoir pour la jeunesse, avec un chômage omniprésent et un avenir non radieux. La construction du récit est assez remarquable, notamment dans la psychologie des personnages et Tavernier met en scène une atmosphère assez troublante, qui fonctionne parfaitement. Enfin, il sublime aussi le jeune trio de comédiens qu'il a devant sa caméra, ils sont authentiques et on croit en eux, la jolie Marie Gillain entouré d'Olivier Sitruk et Bruno Putzulu.

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En signant L'Horloger de Saint-Paul, Bertrand Tavernier propose une oeuvre forte autour d'une relation père-fils, notamment face à d'horribles moments. Sa mise en scène est parfaite, toujours juste et sans lourdeur, sachant créer une atmosphère prenante, parfois tendue, mais principalement sous émotion. Les mots sont toujours bien choisis et les personnages parfaitement peints, tandis que le portrait de la France post 68 est saisissant, parfois même effrayant. Si l'oeuvre est, à ce point, une réussite, c'est aussi grâce à de grands comédiens, à l'image de Jean Rochefort ou Jacques Denis, mais surtout un remarquable Philippe Noiret, tout en sobriété et sachant faire ressortir toute la détresse de son personnage, ses réactions sont toujours bien choisies, et l'émotion ressort de ses choix, pensées et dilemmes.

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// J'avais adoré ce polar au cinéma, en 2009, je ne l'ai pas revu depuis, mes souvenirs sont légèrement flous, il serait à revoir à l'occasion.

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https://www.senscritique.com/film/que_la_fete_commence/critique/133914498

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Avec Une semaine de vacances, Bertrand Tavernier filme le quotidien d'une prof qui doute d'elle-même et qui voit chacune de ses rencontres avec ses proches prendre un nouveau sens.
Il met en scène ce doute avec une certaine mélancolie, un petit de philosophie et l'envie d'être réaliste, que l'on croit à ce personnage, et ça fonctionne.
Les personnages gravitant autour d'elles sont, à son image, très humains, ils sont plus ou moins intéressants, mais souvent pertinent pour mettre en lumière les doutes de la protagoniste. Ils sont bien interprétés, et Tavernier filme très bien la capitale des Gaules.

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Ce n'est pas vraiment la guerre que Tavernier filme avec Capitaine Conan mais vraiment l'humain, et plus précisément des tranches de vies, dans un contexte de guerre, qui font ressortir différentes facettes et émotions.
Il prend son temps, et surtout nous fait ressentir tout ce qui pèse sur ses personnages, un regard ou quelques phrases suffisent, il n'est jamais lourd ou insistant.
On se retrouve plongée dans cette guerre, avec un cadre sublimé, tant dans le fond que la forme, des dialogues de hautes volées ainsi que de superbes Philippe Torreton et Samuel Le Bihan devant la caméra (ainsi qu'une foule de seconds rôles).

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Bertrand Tavernier propose avec La Vie et rien d'autre une œuvre assez forte sur les conséquences dramatiques de la Guerre, sublimant la période historique décrite et mettant en scène des personnages intrigants et intéressants, tout comme l'intrigue, le tout servi par de bons comédiens ainsi qu'une mise en scène démontrant une maîtrise des codes cinéma.

// annotation assez bancale qui ressemble plus à une annotation d'un 8 que d'un 7 ; NB : Je n'avais pas non plus été plus touché que ça par l'intrigue, et ce malgré une maîtrise formelle et thématique de Tavernier.

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Avec Laissez-Passer, Bertrand Tavernier s'intéresse au destin du cinéma et de ses artisans durant l'occupation, ainsi le film est dense, long et comporte de nombreux personnages et anecdotes. Les références aux personnages de cette époque abondent, que ce soit ceux du cinéma évidemment, mais aussi politique ou littéraire. Alors, tout n'est pas parfait, Tavernier multiplie les personnages et donc beaucoup sont juste survolés, et l'ensemble manque de sensation particulière, alors que le sujet s'y prêtait. C'est dommage car l'oeuvre demeure agréable à suivre, il y a une bonne maîtrise du rythme, ainsi que quelques séquences fortes, à l'image de la forte cavale de Devaivre, et surtout, un contexte vraiment passionnant et plutôt bien exploité. Devant la caméra, les comédiens sont assez bons, bien que certains soient sous-exploités alors que le travail sur les costumes et décors est tout simplement remarquable.

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// Visionnage ancien mais je n'avais pas accroché du tout, et j'avais trouvé ça un peu lourd. Je ne pense pas le revoir un jour, si c'est le cas ce ne sera surement pas mon idée.