Les meilleurs films de Billy Wilder selon Frakkazak

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Billy Wilder a vraiment un savoir faire incomparable pour nous porter de bout en bout dans une histoire comique mais touchante. La justesse des dialogues, et les sujets abordés font preuve d'un modernisme qui résonnent encore aujourd'hui, 60 ans après les faits.
The Appartment, c'est partir d'une situation comique pour dérouler une critique acerbe d'un monde adultère qui s'est normalisé, d'un monde où la promotion canapé connaît des variations, et où l'on oublie parfois d'être un "mensch".
C'est cette fluidité de la réalisation, cette image magnifique et ce cadre (bureau/appartement) parfaitement structuré. Et bien évidemment, ce sont ces interprètes, Jack Lemmon en tête, qui par ses mimiques et son énergie est forcément une source d'inspiration pour les comédiens burlesques à la Jim Carrey qui le suivirent.

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Fantastique satire d'une société opportuniste et corrompue, où le malheur des uns fait définitivement le bonheur des autres. L'humour noir qui parsème le film fait toujours mouche, et le voyeurisme morbide de cette Amérique des fifties est toujours d'actualité. Un grand film, porté par un grand Kirk Douglas.

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Billy Wilder a vraiment un don pour créer des personnages attachants, et le comique naturel de Jack Lemon et la frimousse innocente de Shirley MacLaine n'y sont pas non plus étrangers. Si Irma la Douce n'est pas le plus enlevé des films de Wilder, il reste tout de même un sacré morceau d'humour, avec son scénario improbable fait de tromperies et de masques. Je pourrais vous en parler plus longtemps, ayant été éclairagiste sur le tournage... Mais ça, c'est une autre histoire...

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Encore un bon film de Billy Wilder, cette fois moins axé sur la comédie et plus proche des émotions qu'il cherche à communiquer. Bogart est splendide, même si j'ai, encore une fois, un peu du mal avec ces relations de personnes ayant 30 ans d'écart (Sunset Bvd, Love in the Afternoon, et maintenant Sabrina).

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Comme souvent avec Wilder, on croit être en terrain connu avec un pitch somme toute assez classique, pour finalement se retrouver dans des méandres inattendus dans le cours du récit. Kiss Me, Stupid, ne déroge pas à cette règle et vient malmener nos attentes dans cette comédie qui fonctionne parfaitement, notamment grâce à son quatuor d'acteurs qui s'en donnent à cœur joie. Un régal.

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Encore un film noir de Billy Wilder et encore une réussite. Tous les ingrédients sont bien présents, mais il y a toujours ce plus, cette patte Wilder, qui fait qu'on passe dans l'original et le sublime.

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Si c'est une oeuvre mineure dans la brillante filmo de Billy Wilder, peut-être car il date du début de sa carrière, Five Graves to Cairo est tout de même marqué de tout ce qui fait la patte du réal. Histoire alambiquée, humour de situation, comique burlesque venant accompagner des dialogues finement ciselés, et ce côté tragique, toujours présent. Tout comme pour A Foreign Affaire, Wilder s'attaque à un sujet d'actualité, relatant la campagne de Rommel dès 1943 avec une certaine frontalité. Du Wilder mineur donc, mais du très bon toutes catégories confondues.

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Bouteille à l'amer

Comme souvent chez Wilder, on est étonné du modernisme de la façon dont sont traité ses sujets. Ici l'alcoolisme, décrit comme une maladie que même un amour indéfectible ne saurait guérir. Et si The Lost Weekend se sent obligé de dérouler toutes les situations possibles et imaginables vers lesquelles la bouteille peut entraîner, c'est pour mieux en voir le fond. Plus anecdotique dans la filmo de Billy, mais néanmoins sacrément efficace et prenant.

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Billy Wilder signe une comédie sur l'évasion de prison qui malgré son coup de vieux sur certains traits d'humour possède clairement du charme et de l'inventivité, avec le charisme de William Holden toujours présent. Le seul véritable bémol sera la "gentillesse" des nazis en charge du camp, créant une véritable dissonance avec la réalité historique des choses. Un Wilder mineur, un bon film.

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Cf Critique

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Si on replace le film dans son contexte de sortie, où conventionnellement les adaptations de Sherlock au ciné restaient fidèle à l'oeuvre de Conan Doyle et traitaient d'un personnage sérieux, alors on peut comprendre l'intérêt du métrage qui détourne ses personnages. Mais avec le regard d'un spectateur cinquante ans plus tard, j'ai eu beaucoup plus de mal à accrocher, y voyant une énième adaptation de Sherlock qui peine à tirer son épingle du jeu. Reste des acteurs qui font le boulot, un récit alambiqué qui comprend tout de même quelques surprises, et certaines blagues qui fonctionnent. Pas le meilleur de Wilder quoiqu'il en soit.

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Un peu anecdotique quand on le compare à Sunset Boulevard dont il n'est au final qu'une variation, dont on reprendra même la tête d'affiche. Mais il y a tout de même un savoir faire Billy Wilder qui rend le film agréable à regarder.

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Ah, premier film de Wilder auquel je n'adhère pas. Déjà parce que je ne suis pas très sensible aux charmes de Marilyn Monroe...voilà, c'est dit. Ensuite, parce que le film tourne vite en rond et manque du twist original qu'apporte d'habitude Billy à ses romcoms. Paraît que le film a pas mal subi la censure et qu'on est loin du résultat escompté. Ceci expliquerait cela. Reste donc un film qui se regarde, mais ne marque absolument pas. Par contre j'ai trouvé dans Tom Ewell l'ancêtre de Jim Carrey tant ses mimiques faciales sont confondantes.