Les meilleurs films de guerre selon Mogadishow

Annotation :

Est-ce exactement le film de guerre que l’on attendait de Tarantino ? Non.
Est-ce exactement le film de guerre dont on avait besoin de Tarantino ? 1000 fois oui.
Les dialogues sont jubilatoires, la réal est implacable et impeccable, la BO est aux petits oignons (ah Rabbia e Tarantella !) et le casting, à un Eli Roth près à la place d’Adam Sandler, est parfait.
Une superbe déclaration d’Amour au cinéma qui peut tout.

Annotation :

La guerre et le film résumés en une scène : la main qui tremble de Tom Hanks.
On l’oublie souvent, mais pendant des années, le Débarquement au cinéma c’était « Le Jour le plus long ». Propre et presque joyeux. Spielberg prend 20mn en intro de son film pour remettre les points sur les i ou plutôt la chair, le sang, les larmes et la fureur sur le sable d’Omaha Beach.
Reste ensuite un film éprouvant de 2h20 sur l’horreur de toute guerre et l’absurdité absolue de la propagande.

Annotation :

Un voyage sensoriel et lumineux au bout de l’horreur, de l’enfer et de la misère de l’âme.
Incroyable tour de force que cette hymne à la vie sur la douceur de la nature face à la brutalité de la guerre.

Annotation :

Sidérante réussite esthétique et technique à l'immersion maximale grâce à un casting de tarés et une mise en scène de malades. Ça c’est pour la forme. Prodigieuse.
Pour le fond, lamentable, mieux vaut analyser le film à travers ses incroyables défauts qui font d’une des pires catastrophes militaires de l’histoire récente des Etats-Unis un hymne au courage des Marines dont chaque mort est une tragédie face à la masse informe et diabolique des Somaliens.

Annotation :

Un rappel que la folie guerrière n’est au fond qu’une libération bruyante, orgiaque et « encadrée » de la folie humaine, une sorte de Purge à grande échelle.
Et si le film et ses différents montages ne vous suffisent pas, revoyez vite le making-of.

Annotation :

Quelques-unes des scènes de bataille les plus éprouvantes depuis « Il faut sauver le soldat Ryan », qui plus est racontée du point de vue inédit au cinéma de l’équipage d’un tank. Désespéré (et dites-vous qu’au moment de l’intrigue, ils savent qu’ils ont plus moins gagné la guerre).

Annotation :

Dans une mise en abîme assez folle, l’armée fait venir le Vietnam aux USA pour s’entraîner et le film nous raconte ainsi la capacité fascinante de l’Oncle Sam à s’autodétruire.
L’explosion de Colin Farrell, le meilleur film de Joel Schumacher. Admirable.

Annotation :

Suspendu, du ciel à la mer, voici venu le temps du chaos qui affole les hommes dans ce film ce film de guerre en immersion, avant tout sonore.
D’abord enfer invisible en solitude, l’horizon de la survie se rapproche en même temps que les hommes.

Grâce à un casting aux petits oignons, Christopher Nolan transforme une débâcle militaire en victoire humaine bouleversante symbolisant la résilience et la solidarité qui fera tenir la Grande Bretagne seule face aux Nazis pendant quelques années.

Annotation :

Assiégés par 4000 Zoulou qui en ont marre de l’Empire Britannique sur leurs terres, une « poignée » de soldats de la Couronne essayent de tenir bon.
Spectaculaire visuellement, puissant sur le fond avec un message anti-militariste couillu pour l’époque.
Michael Caine était déjà classe.

Annotation :

Une balade subversive en pleine Guerre du Golfe avec un trio de déserteurs bien décidé à ne pas avoir fait le voyage pour rien.
Une parabole cinglante sur le vampirisme américain des ressources du Moyen Orient et une fin qui te laisse une boule dans la gorge.