Christopher Nolan a compris un truc : la guerre ne se résume pas à une charcuterie pyrotechnique, c'est aussi la peur de mourir, l'envie de vivre et entre les deux, l'attente du dénouement final. Dunkerque parvient à traduire tout ça a l'écran comme peu de films ont su le faire avant lui.
Si la partie aérienne est un tantinet plus faible malgré la présence toujours charismatique de Tom Hardy, les parties sous-marines, aquatiques et terrestres sont des modèles de cinéma immersif et de construction de la tension grâce à un impact physique rarement vu au cinéma.
Tout juste regrettera-t-on le côté un poil désincarné et mécanique de l'ensemble, une habitude nolanienne qui ne devrait pas l’empêcher de gratter une nomination à l’Oscar.