Les meilleurs films de Steven Spielberg selon QuentinBombarde

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Dès sa scène d'introduction, la note est donnée. Un Spielberg revanchard est aux commandes, livrant un grand film d'aventure, jouissif, explosif, et grandiose. Plus sombre, plus jusqu'au boutiste et plus jubilatoire, le metteur en scène repousse les limites jusqu'à faire sauter le pont (vraiment d'ailleurs, au delà de l'expression) il livre un grand huit intemporel et incontournable, inscrivant le héros qu'il a crée avec George Lucas dans la légende. Rien que ça? Yep.

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Si ce troisième volet ne possède pas la folie de son prédécesseur, il en est pourtant la continuité parfaite. La quête du Graal, le retour aux origines et les retrouvailles avec le père, tout est ici exécuté avec la main de maître d'un metteur en scène clôturant magistralement sa trilogie, doté d'un amour pour ses personnages.

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Sur une idée de son pote George Lucas, Spielberg s'empare avec maestria d'un grand film d'aventures, et signe une sorte de divertissement parfait où le brio de la mise en scène épouse parfaitement l'humour et le grandiose. La musique de Williams, et l'éternel classe d'un Ford au sommet porteront le film vers le haut ; celui d'un cinéma populaire de grande qualité, à une époque où les blockbusters savaient nous emporter ailleurs.

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Tout en proposant un blockbuster efficace, divertissant et nous collant au fauteuil, Spielberg inclut un sous texte sous-jacent sur l'industrie cinématographique, tour à tour brillant et cruel. Pour un film de commande, c'est un exercice plus que réussi, un véritable tour de force.

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Spielberg livre un grand film hollywoodien, portrait fantasque et touchant d'un homme enfant voulant réaliser les rêves qu'on lui a volés. Si la confrontation entre Leonardo DiCaprio et Tom Hanks est magistrale, la partition de John Williams est aussi réussie, comme l'ensemble d'un casting de rêve, venus nous offrir ce grand film maîtrisé, marque du savoir faire d'un réalisateur trouvant sa voie peu importe le genre qu'il touche.

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Les Dents de la mer livre ici tout ce que sera le cinéma de Spielberg. Enveloppé par le thème superbe de John Williams, la tension est permanente, joueuse et jouissive. Même si la dernière partie sur le bateau s’essouffle par endroits, il n'en demeure pas moins un modèle du genre, culte et incontournable.

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Héros chéri de Spielberg, le metteur en scène retrouve ainsi son sens inné du grand spectacle. Nous rappelant la fougue et l'adrénaline d'un Indiana Jones (référence à peine cachée, surtout dans le second volet) il réalise, outre une adaptation fidèle et grandiose, un grand film d'aventure comme à sa grande époque, et rappelle que peu importe la technologie utilisée, il reste l'éternel patron.

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Malgré sa fin décevante qui aura fait couler beaucoup d'encres, Spielberg retrouve Cruise et la SF de manière impressionnante. L'invasion, le design, et le cri de ces visiteurs est glaçant, comme cette plongée au cœur d'un monde qui s'écroule, et ce portrait d'un père jusqu'au boutiste.

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Spielberg revient (enfin) à la SF. Tandis que les multiples trailers et visuels de Ready Player One dévoilaient un oasis pour geeks et fans de pop culture, qui s'amuseront à énumérer la liste (sûrement très longue) d'easter egg, d'autres auront remarqué le retour de Mark Rylance, qui avait déjà servi d'alter-ego à Spielby dans le plus inaperçu "BGG".
Dans ce dernier, Spielberg se dévoilait en conteur d'histoires, rêveur et rejeté. Ici, il se transpose en Halliday, un créateur bienfaiteur qui a offert à la population un oasis ,qui leur permet d'échapper à leur triste monde, sauvage et désespéré.
Ce monde sauvage et désespéré, c'est la pop-culture, tous ses films et références techniques, toutes ses créations dont on a oublié le créateur. Ce grand artiste, qui un jour, derrière ce qui est devenu une machine à engranger les billets était un rêve d'enfant, un désir d'adulte incompris et rejeté par un monde qu'il ne comprenait pas.
Si le film dévoile quelques ficelles, il n'en demeure pas moins impressionnant, tourbillonnant et foisonnant d'idées, comme si Spielberg n'avait rien perdu de son appétit à enchanter le spectateur.
Il rappelle cependant, (et le martèle) : Rien n'est mieux que la réalité, qu'à trop s'enfermer dans l'imaginaire, on se détourne des vraies grandes et belles choses, de ces gens, de ces artistes, doux rêveurs incompris, qui du fond de leurs lits, imaginaient des mondes, des galaxies. Ces doux rêveurs, dont font partie notre Spielby, qui revient vengeur, pour retrouver son petit lit d'enfant.

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Un deuxième volet qui poursuit sa voie de divertissement, si cela demeure jouissif par instant, ce film n'est pas exempt de défauts, et la double lecture que possédait le premier volet est ici oubliée.

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Autour de deux acteurs prestigieux, Spielberg met son sens du divertissement au service du scandale des Pentagon Papers. Si le film peut d'abord sembler d'un académisme ronflant, Spielberg y ajoute cependant son sens du rebondissement et fait des bureaux du Wahington Post un théâtre d'action passionnant, livrant au passage une jolie réflexion sur la liberté de la presse et la place de la femme.

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Deux ans seulement après Arrête moi si tu peux, Hanks retrouve Spielberg sur le ton de la comédie. Avec le sujet passionnant et le brio en moins, cette seconde histoire vraie où Hanks interprète Viktor Navorski, un Cracovien coincé dans l'aéroport de New-York, se cherche, entre une solitude attachante et un sentimentalisme dégoulinant beaucoup trop longuet.