Les meilleurs films de Tim Burton selon Yayap

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L'un de mes films préférés, un mélange de conte de Noël et de satire cruelle, terriblement émouvant. Cette histoire d'amour simple mais tellement belle, Johnny Depp bouleversant et Winona plus craquante que jamais, la poésie mêlée à la cruauté, la musique de Danny Elfman ! Oui, j'ai pleuré devant ce film.

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Peut-être l'oeuvre la plus singulière de Burton. C'est évidemment toujours passionnant de voir un cinéaste dresser le portrait d'un autre, surtout quand c'est fait avec autant d'amour. Parce qu'Ed Wood touche par sa sincérité, sa naïveté et sa passion, celle d'un artiste terriblement mauvais mais qui ne renonce jamais et aborde la moindre embuche avec enthousiasme. La galerie de personnages qui se tisse autour de lui est vraiment fascinante, entre Béla Lugosi interprété par un Martin Landau impérial et toute cette clique de "freaks" typiquement burtonienne.

Dans la forme c'est du grand art, une véritable déclaration d'amour au cinéma de genre de l'époque, la photo est sublime, et même si c'est l'un des rares films de Tim à renoncer à tout élément surnaturel, il n'en est pas moins habité par une aura de folie douce absolument enivrante.

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Ici c'est du lourd, Tim s'approprie totalement l'univers de Batman, et l'ensevelit sous ses thèmes et obsessions. On en ressort avec un remake d'Edward aux mains d'argent, en plus torturé et plus cruel encore. L'homme chauve-souris s'efface complètement derrière les deux vrais personnages principaux : le Pingouin et Catwoman (DeVito et Pfeiffer sont tous deux énormes dans leurs rôles). Sans compter que le Gotham gothique du premier film se marie à merveille avec cette ambiance de Noël très burtonienne. Peut-être le film le plus jusqu'au-boutiste du gars.

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Tim Burton livre ici son film le plus jouissif. Il joue à merveille de toutes ses références et s'amuse complètement. J'adore la balance entre l'atmosphère très lourde, l'esthétique très travaillée avec ces couleurs effacées qui font mieux ressortir le rouge, et ce côté très fun avec les décapitation et les exécutions à gogo. J'adore également toute la thématique de l'opposition entre la rationalité et l'inexplicable, et que le film prenne un peu à contrepied le principe de la "résolution à la Scoobidoo". Le dernier grand rôle de Depp chez Tim également.

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Assez différent des autres Burton, ça n'en reste pas moins un grand film. Il est à la fois émerveillant lors des illustrations plus ou moins fantaisistes du père et terriblement touchant lorsqu'il décrit la relation que celui-ci a avec son fils. J'ai versé une larmichette aussi. Et en plus il y a du Pearl Jam sur le générique de fin.

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Bon ce n'est peut-être pas son meilleur film objectivement, oui il recycle pas mal, non ce n'est pas aussi bien que Mr Jack tout en y ressemblant beaucoup. Mais ce film je l'adore, j'y retrouve malgré tout tout ce que j'aime chez Tim. L'idée de ce contraste entre la vie, terne et triste, et la mort, festive et jazzy, est assez géniale. Et la Mariée est l'un de ses plus beaux persos à mon humble avis.

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Un bel hommage au ciné de SF des années 50 tout en se foutant allègrement de la gueule des films bien sérieux et cons à la Independance Day. C'est du Burton bien déconnant, qui se lâche, c'est drôle et jouissif avec un casting impérial, je me demande si on peut rêver mieux.

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Le premier Batman de Burton est un peu plus formaté que sa suite, n'empêche qu'il pose les bases d'un univers fort, qu'il est maîtrisé de bout en bout et témoigne déjà de la fascination du réalisateur pour les méchants, avec le Joker de Nicholson absolument mémorable.

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C'est peut-être son film le plus dur à apprécier. Il est vrai que le format de la comédie musicale n'est pas le plus facile à appréhender, surtout quand on s'éloigne des canons établis par Elfman pour se tourner vers quelque chose de plus "traditionnel". Je n'aime pas toutes les chansons, il y a des faiblesses au niveau de certains perso, mais c'est quand même le Burton le plus sombre et le plus dramatique, truffé de moments de bravoure, esthétiquement sublime (dans la lignée de Sleepy Hollow), et la dernière fois où Depp m'aura vraiment convaincu chez Tim.

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Pour prouver qu'il en a encore dans le ventre, Burton remake l'un de ses premiers films (un court-métrage) à la sauce stop-motion. Et en grand généreux qu'il est, il nous gave tout ça de références aux vieux films d'horreur, le tout baigné dans un élégant noir et blanc et une mise en scène inspirée comme on n'en espérait plus chez lui. Alors ce n'est pas son film le plus original (forcément, vu le côté matriciel du court d'origine), et oui la fin est très niaise, mais c'est quand même touchant par moments, et bon dieu que ça fait plaisir de retrouver Tim en forme !

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Je n'avais pas adoré plus que ça. J'en retiens surtout le perso de Beetlejuice en lui-même, terriblement fun et incarné par un Keaton qui se lâche. Il y a aussi pas mal de bonnes idées, notamment dans la représentation très "positive" de la mort, qui préfigure Les Noces Funèbres. Et Winona toute jeune et toute mignonne.

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Un film qui me semble bizarrement haï par pas mal de gens. Alors je reconnais que Burton ne gère pas impeccablement le numérique, mais pour le reste je ne vois pas trop où sont les reproches, j'ai même beaucoup aimé Depp. Et c'est une très belle adaptation du bouquin, très fidèle tout en ayant cette touche burtonienne. Sans compter les segments musicaux, assez fun.

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Bon ce n'est pas toujours top de commencer par un film de commande, et Burton ne s'en sort pas trop mal. Le film est plutôt drôle, assez vain, mais sympa malgré tout. C'est juste que je n'y retrouve pas vraiment la patte du réalisateur, sauf lors d'une scène qui m'a bien foutu les boules.

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Le film du renouveau pour Tim Burton, exit les acteurs fétiches et l'ambiance gothique, on a droit ici à un biopic tout ce qu'il y a de plus classique. Un peu trop ? Il est vrai que Big Eyes peut paraître conventionnel et peu osé, en particulier quand on le compare au généralissime Ed Wood. Toutefois, le film n'en porte pas moins la marque de son auteur, de par son sujet très personnel (le rapport entre l'artiste et son oeuvre), mais aussi ce ton un peu satyrique typique du réalisateur. Mais le film est avant tout construit autour de cette relation de couple si particulière, de ce mensonge de plus en plus insupportable, et de la complémentarité des deux acteurs principaux : Amy Adams, touchante de retenue, et Christoph Waltz bien barré comme on l'aime. Un Buton "mineur" mais qui mérite amplement qu'on s'y intéresse.

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Le premier gros raté de Tim. Bon je n'ai pas vu l'original, ni lu le bouquin, mais ici on a tout l'exemple du film de commande sans âme, sans vraies bonnes idées, un blockbuster lambda indigne de notre Burton.

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Aïe. Il y avait de l'idée, le film aurait pu se concentrer sur la nouvelle gouvernante, qui respirait le personnage burtonien par excellence. Mais non, c'est plutôt le Johnny Depp Show (l'acteur est complètement en roue libre), une succession de scènes sans vraie intrigue, des personnages complètement sous-développés, et quelques scènes d'assez mauvais goût. Je suis généreux parce que j'ai quand même ri à pas mal de moments et parce que l'ambiance seventies est cool. Mais en soi c'est quand même fort médiocre.

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Et c'est là qu'il se chie complètement dessus. Choisir de faire du film une suite de l'histoire originale n'était pas une mauvaise idée mais arrrrgh !! Pourquoi cette histoire archi-prévisible de prophétie tout droit sortie de Narnia, cette morale en mousse, ce manichéisme désespérant ??? Le grand Burton aurait pu faire un truc complètement fou, mais tout est bien trop sage, et terriblement plat, aucun personnage n'est bien développé, ou bien joué. Et c'est MOCHE, c'est là qu'on voit que Tim aura eu beaucoup plus de mal que son compère Sam Raimi à passer du carton-pâte au numérique. Je peine à en ressortir quelque chose de positif, même la partition d'Elfman est fadasse. Et la danse de Depp à la fin, brrrrr...