Les meilleurs films de William Friedkin selon Docteur_Jivago

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Très ancré dans son époque, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire, To Live and Die in L.A. permet à William Friedkin de retourner vers le polar pur et dur, mettant ici l'humain face à ses plus fortes obsessions, ainsi que ses limites. On est plongée dans une atmosphère étouffante, Los Angeles devient un personnage à part entière, et les comédiens se mettent très bien dans la peau de protagonistes torturés.

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En adaptant à son tour 12 hommes en colère, William Friedkin le fait à sa sauce et prend le risque de passer derrière l'immense chef d'oeuvre de Lumet. Tout en restant dans un certain classicisme, il parvient à faire vivre tous les personnages, que ce soit par l'excellent scénario ou tout simplement sa caméra, sa façon de capter les arguments et personnalités de chacun. Il s'appui aussi sur de remarquables comédiens, un obstiné et génial Jack Lemmon évidemment, mais aussi Edward James Olmos, un nerveux George C. Scott, James Gandolfini ou encore Tony Danza.

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William Friedkin propose avec La Chasse une passionnante enquête et une plongée dans les milieux masochistes des années 1980, servi par un grand Al Pacino ainsi qu'une tension qui provoque bien son petit effet dans les moments clés d'un film parfaitement bien ficelé et maîtrisé de bout en bout.

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Avec L'Affaire de la mutinerie Caine, William Friedkin réalise un chant du cygne plus qu'intéressant, actualisant le film de Dmytryk pour le mettre à notre époque.
C'est avant tout efficace, assez intéressant aussi par les choix de Friedkin, notamment sur l'avocat de la défense. Il utilise assez bien le huis-clos, c'est tendu, les dialogues sonnent toujours justes et bien qu'attendu, l'étau se refermant autour d'un des protagonistes est assez bien amené.

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En signant Bug, William Friedkin propose une oeuvre paranoïaque, s'appuyant sur un scénario bien construit, des personnages soignés ainsi qu'une tension se faisant de plus en plus forte. Il sait prendre son temps pour créer une ambiance forte, et on se laisse prendre au jeu, entre violence, peur ou encore insecte, avec toujours un voile mystérieux sur le passé et les personnages, qui sont d'ailleurs tous très bien interprétés, à commencer par la surprenante peur d'Ashley Judd et la folie progressive de Michael Shannon.

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S'ouvrant sur un bon vieux Baby please don't go, puis une gueulante de Nick Nolte (totalement déchaîné et génial pendant tout le film !), Blue Chips surprend, et propose un bon film sur l'univers du basket-ball, ce qui est plutôt rare. Puis bon, il y a Shaq, sans graisse et que du muscle, et rien que ça, ça apporte une dimension supplémentaire au film, qui bénéficie d'un scénario plutôt bien écrit, avec des personnages forts.

Mine de rien, il y a du beau monde qui ont bossé sur ce film, avec Jeff Beck et Nils Rodgers à la musique, quelques apparitions du genre Bob Cousy, Larry Bird ou Anfernee Hardaway mais surtout William Friedkin derrière la caméra. D'apparence, on est loin de ses thèmes de prédilection, pourtant Nick Nolte correspond bien à cette frontière entre le bien et le mal, autour de la corruption dans le sport universitaire US, et on se retrouve tout de même dans un univers corrompu et méprisable.

Puis à travers le personnage de Nick Nolte, il y a une réflexion intéressante sur le Basket, sur les idéaux mais aussi le "c'était mieux avant", courant dans l'univers de la NBA, et qui existait finalement à toutes les époques.

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William Friedkin signe-là un film de casse plutôt sympathique sans jamais être transcendant, s'appuyant avant tout sur un scénario malin, le charme de ces décors à l'ancienne, l'ambiance un peu rétro et un très bon Peter Falk, de quoi faire oublier les quelques coup de mou en milieu de récit.