Les meilleurs films des années 2010 selon chtimixeur

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Un quasi huis clos qui m'a rappelé deux autres longs métrages : the Invitation (pour le dîner entre amis), et +1 (pour les clones venus d'une autre dimension). Plus le film avance, et plus le scénario se complexifie. Au bout d'un moment, il est très difficile de savoir de quelle dimension vient chaque personnage, mais les explications sur fond de physique quantique tiennent la route. Les scénaristes ne nous prennent clairement pas pour des imbéciles, et il vous faudra rester très attentif pour ne pas perdre le fil. La fin ouverte vous fera logiquement cogiter un bon bout de temps.

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Un film qui rappelle les délires cinématographiques de Yórgos Lánthimos. Tout comme les jeunes touristes, on finit peu à peu par s'habituer aux agissements de cette secte suédoise où tout le monde est vêtu de blanc.
Mis à part son insupportable héroïne, Ari Aster filme souvent ses personnages de loin, et je regrette juste qu'il nous ait montré ce qui était arrivé à l'étudiant qui avait photographié le livre sacré. Sans cette scène, on aurait pu croire encore un bon bout de temps qu'il ne s'agissait au final que d'un délire new-age estival.
La fin est complètement folle.

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Les films en costume, ce n'est vraiment pas mon truc, mais Yórgos Lánthimos est un cinéaste si atypique qu'il me ferait aimer n'importe quoi. Emma Stone, que je n'ai jamais trop appréciée, est absolument formidable dans le rôle de cette courtisane prête à tout pour retrouver son rang, et les décors de Hatfield House sont majestueux. Le réalisateur s'amuse beaucoup avec le fisheye et les larges focales, et je ne compte plus le nombre de demi-tours dans les allées et chambres du château. Les éclairages naturels sont absolument phénoménaux, et les scènes où les protagonistes se baladent la nuit avec une bougie à la main dans les passages secrets m'ont emballé. Un film de Lánthimos sans bizarreries ne serait pas vraiment un film de Lánthimos, et ici, le cinéaste grec semble obsédé par les lapins, ce qui donne un aspect comique à certaines scènes très sérieuses. Je reste juste un peu sceptique sur la fin ouverte et relativement cryptique, mais le reste du film est une telle réussite que cela n'est pas trop grave au final.

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Film sur les vautours d'Hollywood. Peut-être le meilleur rôle de Jake Gyllenhaal.

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Une préquelle située en 1988, qui ne se contente plus des seules caméras de surveillance : désormais, comme dans tout bon found footage qui se respecte, on a droit à des scènes filmées en vue subjective, grâce au bon vieux camescope des familles.
Le résultat est encore plus terrifiant que les deux premiers épisodes.

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L'excellente nouvelle, c'est qu'on retrouve immédiatement l'ambiance des films de mafia de Scorsese. Quand on y pense, c'est une prouesse, 24 ans après Casino. Le casting est aussi phénoménal, et Joe Pesci, Al Pacino et Stephen Graham sont tous les trois épatants. Bien qu'il ne démérite pas, Robert De Niro est un cran en-dessous, et par moments, il on dirait presque qu'il parodie ses anciens personnages.
Après un début tonitruant où tout va un peu trop vite pour quiconque n'est pas familier avec toutes ces histoires de syndicats, le rythme se pose, et finit même par devenir extrêmement lent. La dernière demi-heure est de trop, et avec 3h19 au compteur, le film est trop long.
Mais le principal souci, ce sont ces effets spéciaux de rajeunissement qui ne sont absolument au point : on ne voit que ça, et les acteurs concernés (principalement De Niro) ont l'air de poupées numériques au regard mort. Le plus bizarre là-dedans, c'est que les personnages ont toujours la posture et la démarche d'un papy de 75 ans, et la scène où Frank Sheeran tabasse un type qui a manqué de respect à sa fille en est un parfait exemple.
Malgré tout, j'ai passé un très bon moment, et ça m'a fait plaisir d'enfin voir un film de qualité où De Niro et Pacino interagissent à l'écran. 45 ans après Le parrain II et 24 ans après Heat, il était temps !

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Une excellente piqûre de rappel contre le mariage !
Noah Baumbach nous montre comment deux adultes sensés et raisonnables finissent par se haïr à cause de leurs avocats qui ne pensent qu'à rabaisser la partie adverse et à GAGNER ! Adam Driver livre probablement la meilleure performance de sa jeune carrière, et c'est dommage pour lui que ce film sorte la même année que le Joker... La scène où les deux époux se balancent mutuellement des horreurs est phénoménale d'intensité. Je regrette juste qu'à la fin de cette dernière, les deux acteurs attendent clairement que l'autre récite sa ligne de texte. La scène où Adam Driver se retrouve allongé sur le carrelage est aussi un peu ridicule...
Mon principal souci concerne comme toujours la manière dont sont dépeints les enfants dans le cinéma américain moderne. Je ne sais pas pour vous, mais quand j'avais 8 ans, je savais me tenir face à des adultes : je ne continuais pas à jouer quand ils me parlaient, et je ne me roulais pas par terre comme un sale gosse. En outre, je savais lire depuis longtemps, je tirais la chasse d'eau sans qu'on ait besoin de me le rappeler, et on ne m'attachait pas dans un siège pour enfants quand je montais en voiture... Bref, les scénaristes hollywoodiens prouvent à nouveau qu'ils sont complètement à côté de la plaque quand il s'agit d'écrire des rôles d'enfants.
Le film reste malgré tout formidable.

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Probablement le meilleur reportage carcéral que j'ai vu, et l'absence de voix off n'y est pas étrangère. Les prisonniers sont enchaînés et escortés par deux matons quand il se déplacent, et ils n'ont droit qu'à une heure hors de leur cellule par jour. Mais quand ils nous racontent sans ciller les crimes qu'ils ont commis, on comprend pourquoi ils sont à l'isolement dans une prison Supermax de niveau 6...
Fait plutôt rare, les gardiens s'expriment aussi librement : l'un d'entre eux avoue adorer castagner les prisonniers dans leur cellule lors d'interventions en groupe, et il compare cette excitation à celle que l'on ressent quand on marque un touchdown ! Le second, plus haut dans la hiérarchie, regarde les prisonniers comme des animaux dont il peut faire absolument ce qu'il veut. Flippant !

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Un mockumentaire belge très drôle, avec Julien Doré dans le rôle d'un revendeur de cercueils !

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Plutôt que de nous proposer de banales interviews promotionnelles où tout le monde dit que le tournage était formidable, Anthony Wonke nous montre l'énormité de la production d'un nouveau Star Wars. Nous voyons le stress quotidien du réalisateur et du producteur, le mécontentement de Mark Hamill vis-à-vis du scénario, la création de divers décors et personnages, ainsi que les coulisses de plusieurs scènes marquantes du film. Quiconque s'intéresse à la production de blockbusters devrait trouver ce documentaire passionnant, et personnellement, il m'a donné envie de redonner sa chance à ce huitième épisode qui m'avait initialement laissé plutôt circonspect.

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Il y a des réalisateurs qui ont un tel talent qu'on a beau ne pas connaître leur nom, on reconnaît leur patte immédiatement. Dès le début de ce film, j'ai pensé à l'ambiance si particulière de Canine, et je ne suis pas surpris aujourd'hui de découvrir qu'il s'agit du même metteur en scène. Yorgos Lanthimos possède non seulement un sens du cadre incroyable, mais ses scenarii sont uniques en leur genre, et la bande son joue un rôle prépondérant dans le montage final.
A la manière de Damon Lindelof dans The Leftovers, le scénariste grec ne cherche pas à nous donner d'explications tordues, et il s'intéresse uniquement aux conséquences de ce drame qui touche la famille du cardiologue.
Malgré leur différence d'âge, Colin Farrell et Nicole Kidman forment un couple étonnamment crédible (merci la barbe grisonnante), et le jeune Barry Keoghan possède une gueule incroyable.
Face aux évènements, les personnages sont tous impassibles, limite glaciaux, et je pense que personne n'a aussi bien filmé Nicole Kidman depuis Stanley Kubrick.

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En terme de cinématographie et de photographie, ce film est vraiment superbe. Les angles de vue sont judicieusement choisis, et j'en ai pris pleine la vue pendant la première heure. Robert Eggers est le digne héritier de David Lynch, et l'ambiance générale m'a beaucoup fait penser aux délires en noir et blanc de la troisième saison de Twin Peaks. Les deux acteurs sont fantastiques, et il y a une scène où Willem Dafoe a l'air complètement possédé quand il récite l'une de ses longues tirades poétiques en vieil anglais.
Après, j'avoue volontiers ne pas avoir saisi toutes les subtilités du scénario : j'ai bien compris qu'on nous parlait de folie, mais je serais bien incapable d'expliquer pourquoi le jeune voit une sirène, quelle est la matière visqueuse qui coule du haut du phare, et pourquoi les deux bonshommes sont obsédés par ce dernier.
La scène où Ephraim se prend un seau d'excréments en pleine poire m'a bien fait marrer, et celle où le vieux barbu péteur a de la terre dans la bouche n'est pas facile à regarder (le tournage n'a pas dû être drôle pour Willem Dafoe, surtout s'il y a eu plusieurs prises).
Parallèlement à ça, je n'ai pas aimé le délire du chien en laisse, et je trouve que le réalisateur n'a pas su arrêter son film au bon moment. Selon moi, il aurait fallu lancer le générique juste après la scène où Ephraim hurle de tous ses poumons, et le mystère serait alors resté total sur ce qu'on venait de voir et sur l'avenir du personnage.

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Entre Real Humans, A.I. et Terminator. Alicia Vikander est très jolie, les décors froids et impersonnels rappellent l'épisode 1x02 de Black Mirror, et durant tout le film, on attend le twist qui paraît évident dès les premières minutes. Plutôt habile, le réalisateur se joue de nous et parvient même à nous surprendre, mais son film reste un peu trop mou pour entrer dans le panthéon de la SF robotique. J'ai hésité entre 7 et 8, ce sera donc 7.

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Très beau drame sur un sujet ultra-sensible et difficile à traiter au cinéma. De nombreuses scènes sont magnifiées par une sublime musique bluegrass qui fout des frissons. J'aimais déjà ce genre musical, et les deux acteurs m'ont vraiment impressionné par leur appropriation de ce genre méconnu en Europe. Vu que les personnages ont la même tête à 7 ans d'écart, je ne suis toutefois pas sûr que le montage qui multiplie les aller-retours temporels soit très judicieux. Au bout d'un moment, on finit presque par s'y perdre... J'aurais aussi pu me passer de certaines scènes de cul.

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Huis clos de qualité dans lequel un couple est invité chez des amis après deux années sans nouvelles. Rapidement, il s'avère que les deux hôtes sont membres d'une sorte de secte. Le repas des retrouvailles ne serait-il qu'une vulgaire séance de recrutement ?
Logan Marshall-Green (Prometheus) est vraiment très bon dans le rôle de ce père inconsolable et perdu dans ses pensées. La réalisation, parfois au bord de la contemplation, nous laisse en permanence dans le doute. Le personnage est-il paranoïaque, ou perçoit-il quelque chose que ses amis sont incapables de voir ? Si l'ensemble peut paraître parfois longuet et répétitif, j'y vois plutôt un habile sens du montage qui nous endort peu à peu, pour subitement nous surprendre quand on ne s'y attendait plus. Le dénouement final manque toutefois un peu de peps, mais le film s'achève sur un dernier plan bien pensé qui fait froid dans le dos. Ça sent la ou les suite(s)…

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Nerveux et bien monté. Dommage que le dernier acte, par ailleurs un peu sombre, soit un cran en-dessous du reste du film.

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Je viens de le revisionner juste après avoir vu Alien: Covenant, et je confirme mon 7/10 de décembre 2012. Le casting est largement meilleur que dans Covenant, même si je me demande toujours à quoi sert le personnage de Charlize Theron... La planète LV-223 est splendide, il n'y a pas de combat inutile, et l'accent est mis sur l'exploration de ce vaisseau circulaire. La scène où l'héroïne se fait une césarienne dans le sarcophage médical est angoissante au possible, et celle où un reptile alien s'insère dans la bouche d'un humain a forcément inspiré le film Life de 2017. Plus que tout, cette préquelle m'a permis de mieux saisir les motivations divino-psychopathes de David, et j'invite tout le monde à enchaîner les deux films coup sur coup pour bien tout comprendre. Par contre, j'ai trouvé que les Ingénieurs en CGI s'intégraient mal aux décors, et que le maquillage censé vieillir Guy Pearce était risible. La fin m'a aussi paru un peu expédiée. Comment ont-ils trouvé cet autre vaisseau ? Combien de temps cela leur a-t-il pris ? Comment Elizabeth Shaw a-t-elle survécu sans nourriture jusqu'à la planète des Ingénieurs ?

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Je n'ai pas tout compris, c'est super lent, et il ne se passe pas grand chose. Mais n'empêche, quelle tension tout du long !

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Une anthologie de 6 courts métrages parfaitement adaptée au genre du found footage. Ici, pas de temps mort, et quelques beaux moments d'effroi.
Avec ce film, ce qui est bien, c'est qu'on a beaucoup moins de "moments de rien", et les courts métrages sont tous assez réussis (même si certaines fins sont un peu moyennes).
Le tout dernier m'a même fait penser au "cas Ferguson" des Documents Interdits...
Fortement recommandé, si vous n'êtes pas allergiques aux caméras qui tremblent !

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Un film d'horreur qui fait peur ! Ethan Hawke est parfait dans ce rôle d'écrivain tourmenté, les jumpscares sont nombreuses, et la musique renforce le côté lugubre du scénario. Dommage que la fin n'ait pas été un peu plus gore… A noter la présence de Ziggy de The Wire, dans le rôle d'un flic !

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Bon film, Joaquin Phoenix est excellent, mais ils auraient pu se fouler pour trouver une meilleure fin (j'ai rien compris aux explications de l'OS).

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Chatroulette, le film.
Ce mockumentaire va vraisemblablement plaire à tous les amateurs de found footage. Bien rythmé et varié (un peu de GoPro, un peu de caméra, un peu de smartphone), il nous fait vivre l'angoisse d'une jeune étudiante très mignonne qui va découvrir le côté sombre d'Internet. On notera quelques très légers emprunts à Saw 1 et The Strangers, mais ce film est unique en son genre. Même si elle n'est pas aussi déstabilisante que celle de Megan is Missing, la fin nous laisse songeur et nous donne envie de résilier notre abonnement Internet à jamais.

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Bon film sur les conséquences néfastes d'Internet. La première heure est passionnante. La seconde beaucoup plus convenue.

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L'histoire d'un type qui devient vampire malgré lui, alors qu'il débute un tour du monde avec son meilleur pote.
Ce film très nerveux, dont les 30 premières minutes font beaucoup penser à Chronicle, passe par Barcelone, Paris et aussi l'Italie. Les scènes de saut et de course sont assez impressionnantes, surtout quand on sait que le budget était très limité.
J'ai hésité à classer ce film dans cette liste dédiée au found footage en raison de sa fin. Que sont devenues les caméras ? Les a-t-on retrouvées ? Aucune idée, mais mis à part ce détail, on retrouve tout ce que l'on aime d'habitude dans le found footage.

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Un mockumentaire sur les vampires globalement assez drôle. Les références à Nosferatu ou au Vlad de Coppola sont bien pensées, et globalement, tous les clichés vampiriques sont abordés d'une manière ou d'une autre (jusqu'à leur rivalité avec les loups-garous). Par contre, pour l'originalité, on repassera, puisque le concept même du film est un plagiat du film belge de Vincent Lannoo. Certains gags un peu trop appuyés tombent également à plat, mais dans l'ensemble, je me suis quand même bien marré.