Les meilleurs films indiens selon Homdepaille

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Vu plusieurs Ray il y a 15-20 ans, sans aucun souvenir. Cette Complainte relance mon intérêt pour le réalisateur.
Superbe chronique familiale au milieu de la jungle et des animaux. La vie des femmes y est retranscrit à la perfection dans une ode à la nature un peu dangereuse qui se conclut par l'exil à la ville loin de cette nature divine trop dure.

https://youtu.be/2zOqked0rOs

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Amour et terrorisme. Cf avis

https://youtu.be/9yT4F8hzykY?t=8
https://youtu.be/8ToEwbzM-0c?t=4
https://youtu.be/pXXQ_mj-tbA

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J'ai eu un Guru Dutt au début. Le mélo-social qui coche toutes les cases du misérabilisme facile : le rejet de la famille, la prostituée au grand cœur et l'affamé joué par Guru Dutt aux joues rondes du bien-nourri fait plus factice que les décors du studio. Avec en plus l'utilisation de moches pour des 2d rôles comiques pas finauds. Mais l'intérêt n'est pas là, quoique l'on y revienne pour une très belle séquence alcoolisée qui débute par une danseuse maltraitée pendant que son enfant pleure et continue par une chanson délicate dans les bas-quartiers "Où sont les fiers nationalistes?"
Non l'important c'est l'amour évidemment. La recherche du visage aimé, du très beau visage aimé, ou encore plus beau de son absence. Le bien portant Guru Dutt et ses deux belles sublimées brillant de milles feux à chaque plan, gros et d'ensemble, et travellings sur elles. Mais aussi un beau jeu sur l'absence de l'autre qui a disparu (dans la foule, derrière une porte, de sa chaise...).
Une belle caractérisation des deux femmes. La terre-à-terre matérialiste avec qui l'on descend et traitée par des travellings latéraux et la divine prostituée vivant près du ciel qu'il faut mériter en montant les marches et traitée par des travellings verticaux.

Et à cette époque, les Indiens sont les dieux de la nappe permanente de musique lancinante qui n'irrite jamais (gros exploit).

La restauration que j'ai vue est criminelle.

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Un peu déçu qu'avec un titre pareil on se retrouve avec un film en studio (aux transparences un peu dégueulasses). M'enfin bon l'émancipation de la femme au foyer, la relation entre époux et la dignité face au travail comparé au traditionnel mourant du vieux père prêt à mendier sont magnifiquement bien écrits et joués. Et ponctuellement de très grandes scènes tout en simplicité comme celle du miroir : belle découverte de son individualité par la femme devant un miroir une liasse d'argent en main.

À noter car c'est plutôt rare, le bonus est parfait et parle d'esthétique. 7min montre en main, Tesson déroule une analyse de la géographie des lieux (avec quand même un peu de blabla osef sur les récompenses de festival et des généralités sur les acteurs).

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Influence MTV et soap opera mélangés au mélodrame cinéma pour une expérience hybride. Cf avis.
Puis Kajol en larmes je fonds https://youtu.be/18gp3fwA1Q4

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Le cinéma indien aime se contempler, mais cela reste moins nombriliste qu'un Guillaume Canet tant le 7ème a été au cœur des pratiques culturelles. Et donc parler du cinéma c'est parler de la vie de beaucoup. Ici le portrait d'une enfant poussée à devenir actrice et son destin malheureux.
Drôle de mix entre une esthétique du cinéma indépendant et de studio, réunissant tous les pans du cinéma pour un beau portrait d'une femme un peu sulfureuse qui a sûrement joué avec les limites de la censure.

https://youtu.be/qojXU_XKi2M?t=33
https://youtu.be/cvwKn4ni6co
https://youtu.be/JdcVs0nceOY

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Sur la réputation de Mrinal Sen je m'attendais à quelque chose de plus sec. Finalement son discours est tenu avec intelligence et n'est pas que théorique mais bien relié à des enjeux narratifs l'amplifiant.
Une équipe de tournage filme une histoire de famine passée dans un village reculé. Les locaux ont du mal à faire la distinction rôle et réalité d'où des tensions avec les cultivés cinéastes. Pour du cinéma marxiste le mec ne fait de bons et méchants, ne décrit pas un peuple idéalisé vs les bourgeois méprisants et développe juste une incompréhension délicate sur ces différences de regard.
M'enfin pour être sûr que tout le monde comprenne, y'a tout de même une petite leçon de morale explicative à la fin.

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Réal impeccable et travail ciselé sur l'accompagnement musical. Seulement le récit évolue peu : une femme trime pour sa famille et tout le monde lui répète en boucle qu'elle est exploitée. Ennui possible selon les conditions.

https://youtu.be/MSBRj7JIy6w

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Le plaisir de l'emphase. Y'a un bon avis de Drelium sur le film.

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Film d'action progressiste (c'est rare) qui détourne les codes du blockbuster facho. Cf avis.
https://youtu.be/ry7rGyq3NR8
https://youtu.be/iQ0S8kSgX10
https://youtu.be/yOEcC57GkiA
https://youtu.be/-u036N4Moec
https://youtu.be/uBMgtOQPqrw

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Feel good movie sur l'émancipation de femmes dominées. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça fait le boulot.

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Soyeuse romance imagée. Appréciation variable : parfois je me laisse porter par la beauté, parfois 3h pour une histoire trop souvent recyclée de Roméo et Juliette c'est long.

https://youtu.be/Jbn39j-xa-k?t=22

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Western Curry mal branlé mais quelques beaux morceaux musicaux, dont celui-ci où si une belle s'arrête de danser les méchants barbus tuent son homme et ils ne vont pas lui faciliter la tâche : https://youtu.be/5mGfoHptxG4?t=4

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Film d'action hypertrophié avec... une mouche en héros !

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Je vois partout "mineur" mais je ne fais pas la fine bouche devant cette joyeuse comédie sur un escroc jouant de la religion pour tromper les élites et empêcher les jeunes gens de se marier.

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Très simple histoire de fin d'un monde qui se replie sur lui-même. On est étrangement du côté de la vieille noblesse décadente. Le symbolisme est un chouia appuyé mais les séquences musicales (variées en rythme) sont un grand plaisir des sens. Il n'y a que les indiens pour noyer un film de musiques sans nous gonfler.

Annotation :

Histoire très minimaliste sur un homme qui n'a pas su braver les conventions pour son amour. Le mari de sa belle ne brave pas les conventions sociales et est patron esseulé d'une plantation. Rien n'est trop appuyé et le film joue des regards et positionnement entre les anciens amoureux, le mari au milieu, et la femme froide faisant un peu payer cet homme égoïste qui n'a pas su se battre pour elle. Très étonnant habit de star mystérieuse et inaccessible avec ses lunettes noires exubérantes. C'est maîtrisé mais ça fait un peu histoire de soap, jusqu'au faux suspens final un peu bidon à la conclusion cruelle et évidente.

Un peu déçu du bonus cette fois qui parle de son film le plus profond mais sans entrer dans les détails et me convaincre (je l'ai écouté d'une oreille, j'ai peut-être raté des choses).

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Romance cul-culte. Cf avis.

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La vie d'une actrice provocante, du biopic classique. Bhoomika (1977) le faisait bien mieux.

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J'aime bien l'action indienne, c’est facho et brutal, on sent la souffrance des blessés, on entend les os se briser… et y’a de l’exotisme bienvenu.

Celui-là, même pour moi qui suis client il est rude.
Le pic du film, un casse géant de 30min d’action en motos, camions, hélicoptères, jet-pack et sauvetage de princesse avec par-dessus des révélations toutes les 10s m’a épuisé. En plus Les interludes sont nazes et c’est porté par le très mauvais bovin du plus recommandable, malgré lui, Baahubali

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Assez original. En tout cas pour quelqu'un qui s'attendait à voir une histoire de monstre géant attaquer des innocents.

Pas de héros (du coup le déroulé est un peu flottant et peu ennuyer), c'est toute la société d'un village qui est dépeint de l'immigré aux notables, des communistes aux chefs religieux etc
Et bien sûr à travers eux notre barbarie de carnivore peu évolué et prêt à tuer le voisin pour un bout de viande.

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Vu sur place, tombé amoureux de Kajol. Cf avis.

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Un peu gonflé par ces films de femme-martyr aux larmes filmées en gros plan.

https://youtu.be/dMhjvTsDBmY

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Avec sa réflexion sur les images, ici une publicitaire qui intègre la famine dans une campagne de pub pour sensibiliser mais ne reçoit que félicitations pour ses images chocs (ou même les imprimeurs de tracts qui questionnent leurs formulations), Mrinal Sen se pose un peu comme un Godard indien. Malheureusement sans son sens de l'image ni de la formule.
Reste que ses multiples interrogations sur son propre travail et sur la lutte des classes jamais idéalisée font mouche. Celui-ci avec son fuyard caché chez une bourgeoise m'est trop aride cependant.