Les meilleurs films "live" Disney selon ErizuTeriyaki

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Une vraie perle! Dans l'Ombre de Mary est un film magnifique, traitant avec poésie et délicatesse les souvenirs de l'écrivain Pamela L. Travers. Cette dernière est parfaitement joué par Emma Thompson, tandis que le rôle du grand Walt Disney est tenu à la perfection par Tom Hanks. Son rôle est trop idéalisé... mais au final, ça ne fait que rendre son personnage très attachant, ce n'est pas gênant. C'est un pur régal, pour moi qui adore Mary Poppins, d'avoir une idée de la façon dont le film a été pensé. Et on comprend alors toute la force sentimentale qui sa cache derrière l'oeuvre. Un film sachant parfaitement émouvoir, mais aussi mettre le sourire aux lèvres. Sans oublier une composition de Thomas Newman, vraiment très belle. Malgré quelques incohérences que les puristes remarqueront, Dans l'Ombre de Mary est un chef-d'oeuvre!

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Le plus magique et le plus épique de la saga! Certaines scènes sont très impressionnantes. La musique de Hans Zimmer ne cesse de s'améliorer. L'humour est toujours efficace même si je continue de penser que le premier opus est le plus drôle. Les personnages évoluent et deviennent bien plus intéressants. Ce troisième opus possède également une force émotionnelle plus forte que ses deux prédécesseurs. Du très bon!

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Un film excellent! Des scènes d'actions bien fun, un humour superbe, un univers donnant envie de voyager! La musique est extra! Dans les personnages on retiendra les excellents Jack Sparrow... enfin Capitaine Jack Sparrow et Capitaine Barbossa. Will Turner est également sympathique. Elisabeth Swann un peu moins, mais bon... Ca reste un excellent premier opus.

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Ce film culte tient bien sa réputation, c'est une véritable merveille! Le film regorge de bonne humeur, qui le rend vraiment très plaisant à regarder! Le mélange d'animation et de vues réelles est vraiment très bien fait et a bien vieilli. Les chansons, composées par les talentueux Robert et Richard Sherman, sont mémorables et donnent la pêche! Au niveau de l'humour, ce n'est pas forcément drôle, le film en fait parfois trop sur certains gags, mais dans l'ensemble, on a beaucoup de situations amusantes. Et le personnage de Mary Poppins est un coup de coeur! Un très bon personnage stricte et pourtant rempli de fantaisie, aussi paradoxal que cela semble être!

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J'ai de l'attachement pour l'univers de Winnie l'Ourson, c'est donc très attendrissant pour moi de pouvoir m'y replonger. Mais en plus, je suis très sensible au message de ce film, qui est de savoir garder son âme d'enfant. Le film possède un ton mature très appréciable, il ne se force pas à mettre du gag parce que c'est Winnie. Et quand il y a de l'humour, c'est souvent très sympathique, tout à fait dans l'esprit de cette saga. On peut regretter que le ton ne soit pas toujours très subtil et que la morale soit martelée de façon un peu trop importante, mais ça ne gâche jamais l'ensemble. C'est également un peu dommage que l'existence de Winnie soit aussi explicitée, alors que jusque là, il pouvait très bien n'être que l'ami fictif de Jean-Christophe. A part ça, les personnages sont très attachants et parfaitement repris. Winnie, ainsi que tous les autres habitants de la Forêt des Rêves Bleus nous reviennent exactement comme on les connaît. Jean-Christophe, devenu adulte, est très touchant et parfaitement interprété par Ewan McGregor. La réalisation est assez simple, mais c'est assez osé de proposer des tons aussi grisâtres pour un film sur Winnie. Les peluches ont des design absolument trognons et intelligemment conçus. Et on retrouve quelques aires musicaux bien connus, pour lesquels on est attachés.
Un vrai petit plaisir, que tout adulte ayant grandi avec Winnie devrait tester!

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Quand on est passionné par les studios Pixar, ce documentaire est un véritable trésor. L'Histoire de Pixar est très complet, très objectif, sur les circonstances qui ont permis la création de ce studio légendaire. Le récit démarre suffisamment loin dans le temps, à l'époque où John Lasseter était encore un jeune animateur à CalArts. Peu à peu, le documentaire va nous révéler son travail chez Disney, son envie de révolutionner le monde avec la 3D, son renvoi (Disney ne vivant pas sa meilleure des périodes, à l'époque), sa collaboration avec les visionnaires que sont George Lucas et Steve Jobs, ses premières réalisations chez Pixar... avant d'arriver à la création des premiers long-métrages en CGI et leur révolution dans l'Histoire du cinéma. Ce documentaire, en plus d'être très instructif, est très important. Il est essentiel, pour que l'on se rappelle de ce que Pixar a apporté, comment ce studio a changé le monde du divertissement. Il a pour principale qualité de ne pas chercher à édulcorer les choses. Le film reste honnête sur le comportement de Disney, et sur les mauvais conseils de Jeffrey Katzenberg. À plusieurs reprises, on sent que si Lasseter et ses équipes n'avaient pas écouté leur propre instinct, leur créativité aurait été détruite. De plus, le film met très bien en avant la complexité de créer un film en 3D, dans une époque qui n'y est pas habituée et qui craint encore la puissance des ordinateurs. Ce qui rend également ce documentaire si plaisant, ce sont les intervenants. On a évidemment John Lasseter, mais on a aussi Pete Docter, Andrew Stanton, Brad Bird, George Lucas, Steve Jobs, Glen Keane, John Musker, Ron Clements, certains Nine Old Men... Et ma liste n'est pas du tout exhaustive. Tous ces visages sont super exaltants à voir pour les fans, et apportent tous un point de vue intéressant sur ce qui a permis la naissance de Pixar. Le seul reproche que je pourrais faire, c'est que le film paraît finalement trop court. On sent qu'il y aurait encore tellement de choses à raconter, mais le film est obligé de rester sur l'essentiel pour ne pas se révéler interminable.
Ça reste un documentaire très bien réalisé, très intéressant, une vraie pépite pour les fans de Pixar.

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Howard, film centré sur le parolier Howard Ashman, est l'un des documentaires les plus émouvants qu'il m'ait été donné de voir. Ce film nous conte une véritable histoire, celle d'un homme, et celle d'un génie. Le métrage prend bien son temps (bien mieux que Waking Sleeping Beauty, du même réalisateur) pour nous faire découvrir les différents aspects de la vie de cet auteur. Le film ouvre sur son enfance pour nous présenter son âme rêveuse, avant de nous faire assister à son ascension au théâtre, jusqu'à son arrivée dans les studios Disney. Howard propose un portrait des plus complets sur son sujet. Le film nous permet de mieux connaître sa vie personnelle, mais aussi de mieux connaître sa personnalité, son style, tout ce qui faisait de lui quelqu'un d'unique, aussi bien en tant qu'artiste qu'en tant que personne. Le film nous permet de réaliser combien cet homme a impacté l'histoire des studios, en instaurant des formules devenues récurrentes (comme le concept de la wish-song, encore peu systématique avant Partir Là-Bas). Le documentaire met également en avant sa profonde empathie, cette capacité qu'avait Howard Ashman à se mettre à la place des héros Disney, pour illustrer leurs sentiments en chanson. Pour qui aime et est passionné par les chansons Disney, c'est un véritable plaisir de découvrir ces secrets sur la conception des chansons de La Petite Sirène ou de La Belle et la Bête. Et en plus de nous faire comprendre son style, de nous faire saisir son talent dans les mots, le film nous dresse le portrait d'une personnalité profondément charismatique, pleine d'audace et d'assurance. Mais avant tout, ce documentaire nous raconte un drame. Il nous narre l'histoire tragique d'une personne homosexuelle touchée par le sida, arrêtée en plein vol par la maladie. Howard, c'est l'histoire d'un homme qui dans le même moment, a trouvé sa voie et s'est su condamné. En cela, le documentaire émeut profondément, il touche en plein coeur, et fait pleinement ressentir cette impression d'injustice. Et ce qui provoque une telle émotion, c'est en partie la réalisation, les images, qui illustrent les propos avec beaucoup de mélancolie (on accepte mieux de n'entendre les témoins qu'en voix-off, choix qui me décevait un peu dans Waking Sleeping Beauty).
En bref, Howard est un de mes documentaires préférés. C'est l'un des plus complets et des plus poignants qui existent.

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Amy est un film extrêmement atypique, au sein du catalogue Disney. Mais il constitue également une très bonne réponse à bon nombre de clichés sur la compagnie, que ce soit concernant sa niaiserie ou sa misogynie. C'est un film extrêmement audacieux dans ses thématiques, mais fichtrement touchant et réussi. Amy n'est en aucun cas un divertissement familial. Au contraire, il s'agit d'une comédie dramatique des plus dures, malgré son message d'espoir. L'ambiance reste globalement grave et adulte. On y suit également une intrigue se prêtant peu à la fantaisie, avec une mère endeuillée, fuyant son mari qui la voit uniquement comme un objet. Son but dans la vie est alors d'apprendre l'élocution à des enfants sourds. Le sujet est donc très terre-à-terre, mais il est très bien traité et parvient à émouvoir. L'héroïne éponyme est une jeune femme très réaliste, très identifiable dans son besoin de se sentir utile. Son parcours est étonnamment très féministe pour l'époque du film, Amy devant apprendre à se défaire d'un homme qui ne la violente pas, mais ne lui accorde tout simplement aucun intérêt affectif. On se prend beaucoup d'attachement pour tous les personnages qui l'entourent, aussi bien les enfants handicapés (particulièrement Henry, son petit protégé), son patron, les employées, le docteur avec qui elle noue une romance sincère... Ils dégagent tous une vraie sympathie, on ressent une véritable satisfaction à voir tous ces protagonistes évoluer autour d'Amy et lui donner leur affection. Le film s'avère également bien dur et bien frontal, en osant aborder plusieurs fois la mort de plusieurs enfants, sans aucune édulcoration. On pourrait trouver ce long-métrage larmoyant, mais il ose évoquer des peines particulièrement dures, tout en nous orientant sur un bel optimisme inspirant.
Un très beau film, très mature mais aussi très humain.

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Un Disney réalisé par David Lynch, voilà qui n'est pas banal! Pour moi qui aime beaucoup les biopics et les drames, j'ai été réellement touchée par ce film. Lynch nous raconte l'histoire vraie d'Alvin Straight, un septuagénaire qui va traverser plusieurs états en conduisant... une tondeuse! Tout cela dans le but de rendre visite à son frère, qui a récemment fait une attaque. Lynch nous embarque donc dans cette histoire touchante, qui mérite entièrement d'être racontée. Le défi à relever est si impressionnant, et le film parvient si bien à nous prendre par la main, que l'on accepte totalement de suivre cette aventure complètement folle. À plusieurs reprises, je me suis surprise à me sentir profondément investie et à serrer le poing en espérant que le voyage d'Alvin parvienne à son terme (notamment à travers certaines péripéties, comme les pannes de la tondeuse). Là où le film se révèle particulièrement fort, c'est qu'on apprend à connaître un peu plus le protagoniste, tout au long du voyage. Plus il chemine et rencontre d'autres personnes, souvent d'autres âmes un peu égarées, plus le personnage se dévoile aux spectateurs, quant à son passé, quant à ses relations, quant au personnage de sa fille qui entretient une certaine importance dans le récit. Mais plus fort encore, le film ne dévoile que très tardivement la réelle raison de ce voyage et de toute cette histoire. En voyant le personnage faire tout ce chemin pour retrouver son frère, on se dit que les deux personnages doivent être proches. Ce n'est que bien tard, au bout d'environ 1h20 de film que l'on apprend qu'Alvin ne parle plus à son frère depuis 10 ans et qu'il fait tout ce chemin justement dans l'espoir d'une réconciliation. Le film nous a déjà embarqués, nous a déjà fait accepter ce voyage et lorsqu'on comprend qu'on ne savait pas encore pourquoi nous étions partis, cela m'a réellement émue. Le film possède un bon rythme, une bonne atmosphère, qui lui offrent une ambiance sereine. Cela se ressent dans la bande-originale, qui possède une bonne fibre country apaisante.
Une très belle histoire portée par un grand réalisateur... et à l'ambiance très éloignée du style habituel de Disney.

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Un film intelligent apportant une bonne morale, nous poussant à ne jamais renoncer tant que tout n'est pas perdu. La ville de Tomorrowland est créative et fait rêver, on aimerait y passer plus de temps. Les personnages sont intéressants. L'humour est efficace. La musique de Michael Giacchino n'est pas sa meilleure mais est assez envoûtante par moments. Je trouve le film un peu long sinon, mais rien de bien grave.

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L'histoire reprend tout ce qui faisait la force et la singularité du premier film, tout en en faisant un récit encore plus poignant. L'histoire a quelque chose de plus triste, le père ayant conscience d'être malheureux, ne parvenant pas à faire le deuil de sa femme. Le film nous propose également un enjeu de poids, en nous menaçant de perdre le très aimé N°17 de l'Allée des Cerisiers. Mary Poppins nous revient exactement comme elle se doit d'être! Emily Blunt l'interprète à la perfection, et nous fait retrouver la nounou stricte mais fantaisiste que l'on connaît bien. J'aime beaucoup retrouver des personnages connus, vieillis de plusieurs années, j'ai donc été touchée par les versions adultes de Michaël et Jeanne. Les nouveaux personnages sont tous globalement très sympathiques, que ce soit Jack, la cousine Topsy ou les enfants de Michaël. Les nouvelles chansons accompagnent à merveille le récit, elles sont très belles et mémorables, bien que leurs airs soient moins faciles à chanter que ceux du premier volet. La réalisation de Rob Marshall est très réussie. On se sent plus à Londres que jamais. Les scènes de danses sont très réussies, les chorégraphies sont chouettes. Et que dire de l'animation traditionnelle, qu'on ne s'attendait plus à voir?
Bref, une grande réussite, un de mes Disney live préférés, comme tous les films sur Mary Poppins!

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Togo est un très beau film, rempli d'émotion et d'humanité. Cette oeuvre fait preuve d'une entreprise très honorable, en rétablissant une vérité bien trop peu connue, et en rendant hommage à Togo et Seppala, les véritables héros de la course au sérum de 1925. Et pour remettre en lumière ces combattants oubliés par l'Histoire, ce biopic nous conte un très beau récit d'amitié entre un homme et son chien. D'un côté, nous suivons la course au sérum, retranscrite de façon intense, à la fois spectaculaire et réaliste, avec des scènes probablement romancées mais qui parviennent à être vraisemblables (comme la super longue course sur la glace). Et en parallèle, à travers des flash-back, nous assistons à l'amitié naissante entre cet homme froid qu'est Seppala, et ce petit rebelle qu'est Bébé Togo. Les flash-back et le récit présent dépeignent tous un lien puissant entre notre protagonistes (parfaitement interprété par Willem Dafoe) et son chien, qui ne vit que pour aider son maître. Quand on voit la force de leur lien dans le présent, il est très satisfaisant de remonter dans le passé, et de comprendre d'où provient un tel attachement. Plus le film avance, plus l'histoire gagne en émotion, avec un Togo trop vieux, proche de la mort, mais toujours prêt à tout pour ne pas délaisser son maître. Malgré des CGI trop visibles lors de la séquence sur la mer de glace, la réalisation et la photographie sont de qualité. Les chiens sont également très bien dressés, en plus d'être absolument trognons.
Il s'agit donc d'une très belle histoire, importante dans son impact historique, émouvante dans ce lien homme-chien. C'est un film dont l'existence est essentielle, pour se remémorer les exploits oubliés de Togo. Dans le meilleur de ce que peut offrir Disney+!

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Étant une grande fan du style et du travail des frères Sherman, je ne pouvais qu'adorer ce documentaire. Et quand je vois à quel point il est bien réalisé, je ne peux que plus l'adorer. The Boys se révèle passionnant en abordant un aspect assez méconnu des deux frères, en nous révélant le caractère très conflictuel de leur relation. On nous révèle leurs différences, la complexité dans leur lien, cette même complexité étant la véritable mère de leur talent. Nous découvrons chronologiquement leur vie intime, et découvrons en quoi leur existence a influencé leur art chez Disney. En parlant de leur vie, nous en arrivons forcément à parler de leurs chansons composées pour la boîte aux grandes oreilles. Les anecdotes et coulisses sur la création de toutes ces chansons cultes sont fascinantes à suivre, on aimerait presque que le film y passe plus de temps. Le documentaire met très bien en valeur ce qui fait le charme des morceaux composées par les Garçons, ce qui fait leur style, leur unicité. En découvrant des facettes inconnues des deux frères, en découvrant la personnalité pétillante de Dick, et celle plus sombre et réservée de Bob, leurs oeuvres prennent un sens encore plus particulier à nos oreilles. Mais ce qui rend surtout ce documentaire si passionnant, ce sont ses intervenants. Déjà, nous avons la chance immense de voir les frères Sherman eux-mêmes. Nous apprenons d'autant mieux à les connaître, à comprendre leur point de vue. Les deux frangins semblent parfois se contredire entre eux, mais le doc nous fait alors d'autant mieux saisir leurs caractères opposés. Mais en plus, on passe par pleins d'autres témoins profondément intéressants, dont certains se révèlent même étonnants: Ben Stiller, John Williams, Alan Menken, John Landis, John Lasseter... Ils sont tous passionnant à découvrir et donnent tous un point de vue unique sur l'art des deux frères.
Magnifiquement réalisé, un superbe hommage à ces deux génies! Tout fan de Disney se doit de découvrir cette perle!

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Quand on est passionné par Disney, c'est toujours très intéressant de suivre la conception de l'une de leurs oeuvres. Mais quand il s'agit de la création de Kuzco, métrage dont la production a connu des déboires inimaginables, et a vu la mort d'un film pour assister à la naissance d'un autre, The Sweatbox apparaît alors comme un véritable trésor. Ce film est extrêmement parlant sur l'envers du décor, sur la situation catastrophique du studio à l'aube des années 2000. La femme de Sting a pu filmer toute cette triste affaire et nous présente la déchéance de Kingdom of the Sun dans ses moindres détails. Le documentaire ne cherche absolument pas à édulcorer la situation des studios en ces temps de crise, ce making-of est très exhaustif quant aux difficultés rencontrées pendant la production. Le film reste également très neutre, on ne sent jamais de parti pris, d'attaque gratuite envers Disney, il n'y a jamais de narrateur nous indiquant ce que nous devons penser. On nous filme juste une situation, qui s'avère désastreuse. Et même simplement en tant que making-of, le film est très intéressant. Dans un premier temps, il nous permet de découvrir la création d'un film qui ne verra jamais le jour, ce qui est très fascinant sur le principe. On a droit à plusieurs explications sur ce scénario abandonné, ainsi que plusieurs images d'archive, plusieurs concept-arts, plusieurs animation non-finies et diverses scènes coupées, qui ont tout du trésor enfoui. Cependant, si je devais faire un reproche, ce serait qu'on passe bien trop brutalement de Kingdom of the Sun à Kuzco. Dès la moitié du film, on se concentre déjà sur le projet devenu Kuzco (certains acteurs importants disparaissent sans explication, comme c'est le cas du réalisateur Roger Allers), alors que j'aurais aimé passer plus de temps sur le film que nous n'avons jamais vu, Kingdom of the Sun. Le film est très riche mais demeure peut-être trop court dans ce qu'il a à raconter, ce qui fait que la partie consacrée au projet maudit ne dure pas aussi longtemps qu'espéré.
Malgré tout, The Sweatbox demeure un trésor inestimable, dont l'existence est essentielle.

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C'est le genre d'oeuvre que l'on peut un peu hésiter à considérer comme un Disney live... Mais il s'agit bien d'une captation cinématographique, je pense pouvoir le compter. Et pour ce qui est de cette représentation... Je la trouve géniale! Cette pièce de théâtre surpasse de très loin le film de 1992. Newsies: The Broadway Musical nous offre à la fois une relecture mieux écrite, et un spectacle extrêmement abouti. Je reprochais au film d'être trop niais et d'en faire des tonnes, mais cet état d'esprit a tout à fait sa place au théâtre. Le scénario est clairement mieux écrit, le climax tombe beaucoup moins dans le pathos (en donnant notamment à Jack de bien meilleures raisons de "trahir" les crieurs). Le meilleur changement est sans conteste incarné dans l'écriture de Katherine, un personnage inédit, fusion de Sarah Jacobs et Brian Denton. Cette jolie journaliste possède un bon caractère, un bon culot, tout en restant mignonne (des intentions progressistes se ressentent dans ses aspirations, mais la pièce n'insiste jamais trop lourdement dessus). On efface la romance niaise et peu conséquente entre Jack et la soeur de Davey, pour une love interest nettement plus intéressante et mieux impliquée. De façon globale, les personnages sont intéressants, en plus d'être tous interprétés avec énergie. Mon seul vrai regret est de voir l'importance de Davey considérablement amoindrie, sa relation avec Jack n'est clairement plus aussi centrale. Mais à côté de ça, nous avons droit à un show de toute beauté. Les chansons sont très bien reprises, elles sont toujours aussi entraînantes et les morceaux inédits se mêlent très bien à l'ensemble. Les chorégraphies sont absolument dingues, les danses sont toutes riches de sens, les comédiens font également preuve d'un talent incroyable. Les décors sont aussi très bien utilisés, la scène est extrêmement vivante. Et pour commenter tout ça en tant que captation live: la réalisation rend parfaitement justice à cette mise en scène virtuose.
En bref, on a là une superbe pièce à découvrir, aussi bien pour les fans du film que pour les fans de comédie musicale!

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Ce film est la captation live du célèbre spectacle de Broadway, mise en ligne sur Disney+. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cette comédie musicale est absolument incroyable et mérite de devenir accessible et connue par tous. Ce show, que Lin-Manuel Miranda porte entièrement sur ses épaules (en interprétant le personnage-titre et en ayant composé les chansons et écrit le livre de la pièce, conférant donc toute son identité à Hamilton), raconte l'histoire d'Alexander Hamilton, fondateur des États-Unis. Cette pièce est très particulière puisque mêle le passé et le présent de l'Amérique. En effet, on nous plonge dans les origines historiques des États-Unis, mais en usant de styles musicaux très modernes. Le hip-hop, le rap et le R&B viennent porter le récit, le tout avec des comédiens noirs pour interpréter les personnages historiques. C'est très surprenant, très différent de ce qu'on a l'habitude de voir à Broadway, mais le parti pris est original et offre une véritable identité à la pièce. L'histoire que l'on suit est prenante, traitant à la fois la carrière politique de Hamilton ainsi que sa vie privée, dressant un portrait à la fois fascinant et très humain du personnage de Miranda. La plupart des protagonistes sont intéressants, les acteurs sont très impliqués et rendent leurs personnages très mémorables (mention spéciale à Jonathan Groff, qui est absolument fabuleux). Mais j'ai surtout été happée par la mise en scène, qui est très aboutie et assez unique. En effet, le show recourt à des effets que je qualifierais presque de cinématographiques, avec des retours en arrière, des ralentis, des jeux de lumière saisissants... Et bien évidemment, les chorégraphies sont très bien exécutées, également. Après, pour être honnête, il est clair que je ne suis pas du tout une adepte des genres musicaux utilisés pour cette pièce, cette musique "de rue" ne me transporte pas. Néanmoins, les paroles sont très bien écrites et assez prenantes d'un point de vue émotionnel.
Hamilton est une comédie musicale unique en son genre, et cette captation lui rend parfaitement justice!

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Un très bon film qui ne méritait pas d'être un flop, d'après moi! Les deux acteurs principaux jouent très bien et interprètent de super personnages pleins de fun. L'histoire est très cool, bien sympa à suivre malgré sa longue durée. Les images du Far West sont superbes. Et les scènes d'actions (surtout la dernière) sont vraiment cool!

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Si la période de la Renaissance de Disney intéresse quelqu'un un tant soit peu (et on sait combien cette période fascine), Waking Sleeping Beauty se révèle être une véritable mine d'or. Il aborde des sujets profondément intéressants sur l'importance de faire vivre un héritage, de perpétuer une tradition tout en sachant la faire évoluer. Nous découvrons les artistes de Disney à une époque où le studio est endormi, et ne se remet toujours pas de l'absence de son créateur. Et grâce à l'esprit créatif (et au sens des affaires) de plusieurs acteurs, le documentaire va progressivement nous faire aboutir à l'Âge d'Or des années 90. Quand on est fan de Disney, c'est déjà passionnant de suivre une époque où le studio a pu renaître de ses cendres, mais Waking Sleeping Beauty ne se limite pas à son sujet. Si ce documentaire est un tel régal à visionner, c'est principalement grâce à ses invités de luxe qui nous offrent des points de vue d'une immense richesse. Plusieurs des artistes et actionnaires Disney de l'époque expliquent ce qu'était la vie aux studios, que ce soit John Musker, Ron Clements, Glen Keane, Kirk Wise, Gary Trousdale, Jeffrey Katzenberg, Michael Eisner, Roy Disney fils, et j'en passe. Chacun de leurs témoignages se révèle des plus précieux, fait réaliser une certaine vérité sur le studio, et il est assez regrettable que la majorité d'entre eux ne se fasse entendre qu'en voix-off. Le doc sait aussi se montrer émouvant, en évoquant avec émotion les décès de Howard Hashman et Frank Wells. Mais il ose aussi montrer une partie plus sombre de la boîte aux grandes oreilles, en abordant une grande guerre d'ego entre plusieurs têtes pensantes. Ce que je regretterai toujours avec ce film, c'est sa rapidité et sa durée beaucoup trop courte pour un tel sujet. Waking Sleeping Beauty est riche, mais il passe toujours trop prestement d'un film à un autre, ne nous laissant pas assez de temps pour mieux réaliser la situation de Disney.
Néanmoins, cela reste un documentaire succulent, qui se dévore avec appétit.

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Pour qui aime Les Muppets, ce film constitue un très bel hommage. L'histoire prend place à notre époque, époque dans laquelle les Muppets ne font plus de représentations et sont devenus démodés. Et un grand méchant homme d'affaires veut détruire le studio. Nos trois héros principaux, Walter, Gary et Mary, qui sont fans des Muppets, vont réunir toutes nos marionnettes préférées, pour les aider à reprendre les droits sur leur studio. Je pense que la plus grande réussite de ce film, c'est de parvenir à recréer tout un aura autour des Muppets. En effet, avant de retrouver les Muppets, nous nous concentrons d'abord sur nos héros, et revivons la passion des Muppets à travers eux. Mais nous devons attendre avant de retrouver Kermit, de retrouver progressivement le reste de la bande, tout en nous interrogeant sur le devenir du couple Kermit/Piggy. Tout cela crée un effet d'attente, ainsi qu'une véritable satisfaction, lorsque nous les retrouvons tous. Sans compter que nous avons de très bons personnages, pour tenir cette histoire. Le film nous pousse à suspendre notre incrédulité, puisqu'il nous fait suivre une marionnette (pas officiellement un Muppet), Walter, dont le frère (Gary) est un humain. Walter est touchant, dans son amour pour le Muppet Show et dans sa détermination à le ressusciter. Mais ce sont surtout nos deux personnages humains, joués par des Jason Segel et Amy Adams en pleine forme, qui rendent le film si mignon et passionné. Pour ce qui est de nos Muppets, ils sont fidèles à eux-mêmes. Ils se révèlent même plus touchants que jamais, ils sont abordés dans toute leur humanité, faisant face à leurs regrets et leurs désillusions. Malgré tout, le récit conserve un ton majoritairement délirant, cassant toujours le quatrième mur, défiant même les lois de la logique pour faire avancer le scénario. Et comme tout film Muppets qui se respecte, le métrage s'impose comme une véritable comédie musicale, avec des chansons toutes plus entraînantes les unes que les autres.
Ce film possède à la fois une vraie magie Disney, une véritable sincérité, tout en rendant justice à la folie qui caractérise ce show iconique. Une vraie réussite!

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05/11:

Étant donné que la sortie de la séquelle avance à grands pas, j'avais très envie de me replonger dans le premier opus.
J'ai vraiment beaucoup d'affection pour cette vision parodique des films Disney. Oui, on peut trouver ça peu audacieux de voir les studios se moquer d'eux-mêmes, à une époque où ils n'étaient pas au sommet de leur forme. Mais sous ses airs de parodie moqueuse, Il Était une Fois dégage une vraie passion. Et s'il présente les contes de fées sous un aspect ridicule aux premiers abords, il finit par nous donner envie de croire en cette magie. Donc non, pour moi, on est loin d'un simple "Disney se moque de lui-même". J'aime cette idée de commencer dans un monde féérique tout en animation, pour arriver à un film live action se déroulant à New York. L'animation est d'ailleurs très charmante, bien qu'elle n'atteint pas le niveau des productions entièrement animées de Disney. La comédie est réussie, le film est porté par une Amy Adams très drôle, qui nous décroche immédiatement un sourire aux lèvres. J'aime beaucoup les différents décalages qui se créent avec cette jeune fille si naïve et rêveuse, transporté dans un monde cynique sans magie. Au milieu, on introduit donc une histoire d'amour entre cette fille si rêveuse et Robert, un homme légèrement désabusé par la vie depuis la mort de son épouse. Alors oui, il y a pas mal de clichés, pas mal de niaiseries, pas mal de moments qui ne nous permettent pas d'oublier que nous sommes devant un film... mais Il Était une Fois est suffisamment mignon pour qu'on lui pardonne tous ces écarts. Le métrage nous offre même plusieurs chansons magiques (Un Baiser) et entraînantes (Comment Savoir), signées par les maîtres Alan Menken et Stephen Schwartz.
Un film tout mignon qui reste un de mes Disney live action favoris.

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En grande puriste que je suis, je n'accepte pas facilement que l'on reprenne les classiques animés pour les réinventer en live action. Pourtant, j'ai été convaincue par Cruella, prequel qui réinvente totalement la genèse de cette méchante mythique. Là où Maléfique faisait l'erreur de totalement reprendre le scénario de La Belle au Bois Dormant en faisant simplement de la méchante une gentille, ici, Cruella nous offre un scénario entièrement original, qui recrée totalement les personnages et ne cherche pas nécessairement à raccrocher les wagons avec Les 101 Dalmatiens. Le film nous plonge dans le Londres des années 70 et dans l'univers du stylisme, jouant ainsi plus sur le "chic" qui caractérise Cruella. Le long-métrage nous fait suivre l'ascension d'une jeune fille un peu folle, malmenée par la vie, mais qui par ses aspects de "mauvaise fille" et ses talents de couturière, lui permettront de gravir les échelons. Là où je trouve le film réussi, c'est qu'il parvient à suffisamment réinventer le personnage éponyme pour qu'on puisse s'y attacher, tout en conservant un minimum ce qui fait son sel et sa personnalité. Cruella n'est pas vraiment cruelle et se révèle plutôt attachante, on comprend son point de vue. Mais en même temps, Emma Stone parvient avec talent à illustrer le côté "fou" du personnage, avec un regard et des attitudes glaçantes. Cruella présente un équilibre fascinant entre la folie et l'élégance, et c'est ce qu'on attend du personnage. La Baronne, superbement interprétée par Emma Thompson, est une méchante d'envergure. Dans leur ensemble, les personnages fonctionnent bien, Jasper et Horace entretiennent une relation touchante avec notre anti-héroïne. Pour du Disney, l'histoire demeure assez sérieuse, parfois sombre et très terre-à-terre. Cela se ressent dans la photographie, qui utilise un filtre très grisâtre, en adéquation avec le ton du film. On pourrait reprocher au film de ne pas avoir besoin de s'appeler "Cruella", tant le film aurait pu être original et ne pas faire le lien avec le classique animé de 1961. Mais il a su conserver l'essence du personnage tout en recréant sa propre histoire et son univers, je lui suis reconnaissante pour ça.
Agréable à suivre et plutôt audacieux!

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Clairement meilleur que le premier, cette suite ne méritait pas de bider ni de se faire autant incendier! Le ton est plus mature. Le monde de Narnia est toujours aussi enchanteur. Et les quatre héros, qui étaient pour moi le principal problème du premier film, se sont améliorés. Ils sont devenus plus attachants et ont cessé d'avoir des réactions sans aucun sens. Et la musique de Harry Gregson Williams est toujours aussi épique. Une très bonne suite, je lui reprocherais juste son méchant peu charismatique ne valant pas la Sorcière Blanche.

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Que ce soit à travers le roman original ou à travers cette adaptation, j'aime toujours beaucoup le concept de cette histoire. Voir deux jumelles qui se retrouvent et qui inversent leurs places pour remettre en couple leurs parents, c'est le genre de scénario que je trouve très mignon sur le papier. Et dans l'exécution, c'est très réussi, La Fiancée de Papa dégage beaucoup de charme, tout en demeurant suffisamment réaliste. Ce long-métrage est tout à fait représentatif du charme et de la délicatesse des films des années 60. Le charme est renforcé par les très sympathiques chansons des frères Sherman, qui sont vivantes et donnent de l'énergie à certaines scènes. On retrouve un certain esprit bon enfant, à travers les petits complots des deux soeurs. Les deux héroïnes, Susan et Sharon, sont très mignonnes et proposent des personnalités bien reconnaissables, l'une étant plus garçon manqué, l'autre plus distinguée et féminine. Elles sont toutes les deux interprétées par Hayley Mills, jeune actrice tout à fait adorable, qui passe très justement d'une jumelle à une autre. Pour l'époque, les trucages sont drôlement bien faits. On ne se doute pas que les deux jeunes filles sont jouées par la même interprète, on croit vraiment avoir deux jumelles en face de nous. Quand bien même le film se veut mignon et facétieux, il reste sérieux et réaliste la plupart du temps. C'est surtout à travers l'écriture des parents que l'on peut s'en rendre compte. Ils sont tous les deux très justes, ont de vraies personnalités (surtout la mère). Ils se complètent suffisamment bien pour que l'on comprenne à la fois pourquoi ils s'aiment, et pourquoi ils se sont séparés. Les scènes entre eux deux prennent leur temps, ce qui rend le dénouement d'autant plus satisfaisant.
Simple mais efficace, c'est le genre de film qui détend et n'a que du positif à partager.

Annotation :

Une très chouette comédie! Le concept de base pour l'histoire est super, l'humour est très bon, les situations sont toutes très amusantes. Les personnages sont très attachants, notamment les deux jumelles Annie et Aline (bien que je ne les trouve pas aussi différentes au niveau du caractère que le film nous dit). Lindsay Lohan les incarne parfaitement. Et le trucage avec les deux jumelles est très bien fait. Dommage malgré tout que les parents ne soient pas très convaincants.

Annotation :

Frank et Ollie est encore un documentaire très bien réalisé, qui rappelle beaucoup des frères Sherman dans ses intentions (même si je trouve The Boys personnellement plus touchant). Ces deux grands animateurs ont tous deux droit à un grand hommage, sachant mettre en relief leurs personnalités rayonnantes, ainsi que leur talent. Ces deux Vieux Sages nous parlent de leur vie, de leur amitié, de leur art, tout en se révélant des personnes très attachantes. Il est passionnant d'écouter ces deux grands enfants, de les voir nous parler de leur travail chez Disney avec des étoiles dans les yeux (surtout pour Frank Thomas). Le film dresse un portrait touchant, en nous révélant notamment leur talent d'acteur, si essentiel pour partager visuellement les émotions de leurs personnages animés. Le documentaire s'avère très nostalgique, en passant par pratiquement tous les premiers Disney, et presque tous les travaux accomplis par les deux amis. Le doc est passionnant pour ses anecdotes, pour tous ces petits détails qui nous sont transmis, et qui ont permis la naissance de bon nombre de scènes cultes. Le doc illustre bien en quoi Frank et Ollie sont spéciaux, en quoi leur animation représente un summum de l'excellence. Les intervenants ne sont pas nombreux mais témoignent d'une belle sensibilité sur l'art des deux Old Men. Et en prime, nous suivons une belle histoire d'amitié, entre deux hommes aux points communs étonnants. Ce que je regrette, c'est qu'on passe quand même rapidement d'un Disney à l'autre, sans jamais nous expliquer pourquoi est-ce que Frank et Ollie ont été pris pour animer certains personnages et pas d'autres. On nous présente la quasi-totalité des protagonistes animés par leurs soins, sans jamais nous faire savoir comment est-ce qu'ils en sont arrivés à être embauchés pour ces personnages-là précisément, ce qui laisse quelques trous sur leurs domaines de prédilection.
Mais cela reste un documentaire très touchant, plutôt complet et profondément nostalgique!

Annotation :

Le concept est des plus basiques et des plus déjà-vus. Nous suivons un jeune héros transparent, qui peine à s'assumer dans son lycée, mais qui apprendra à laisser transparaître son vrai "moi" grâce au contact d'une charmante jeune fille. Mais dans son exécution, le film Stargirl dégage une vraie pâte et une belle authenticité. Quand bien même le message est simple et se voit venir, on sent que cette oeuvre a véritablement quelque chose à transmettre. Pour commencer, il est très réussi dans son ambiance, il est calme, doux, serein, il dégage de bons sentiments sans être carrément niais. On sent également un bon travail au niveau des couleurs, qui sont toutes très agréables à regarder en plus de contribuer à donner du sens au récit. Au départ, les lycéens sont tous habillés dans des teintes grises, mais plus ils se font influencer par Stargirl, plus leurs couleurs deviennent vives et variées. Le film possède également une belle empreinte musicale, avec plusieurs chansons ou morceaux instrumentaux accompagnés à la guitare acoustique. Et au milieu de tout ce bel enrobage, nous suivons une romance simple mais touchante. Les deux acteurs principaux dégagent pas mal de charme pour leur jeune âge, en plus de livrer des prestations chantées très agréables. L'héroïne éponyme est très réussie, elle est différente en étant réellement différente. Elle n'est pas un simple cliché de la fille bizarre, elle dégage véritablement quelque chose d'unique et promeut de belles valeurs. J'aime beaucoup le mystère qui entoure sa personne. Au bout du compte, on ignore s'il s'agit d'une vraie fille, ou d'une sorte d'esprit envoyé pour aider Leo et les autres lycéens. Après, le scénario répond quand même à quelques clichés scolaires non-nécessaires. Le "drame" du troisième acte est également un peu trop appuyé, il semble là juste pour répondre à un certain cahier des charges.
Il n'empêche que cela reste un joli film, à rentrer dans la catégorie des oeuvres simples mais qui font du bien de par leur simplicité.

Annotation :

Je n'aime pas énormément les remakes live Disney, mais pour le coup, celui-ci m'a tout à fait convaincue! Déjà, parce que son histoire n'est pas un copier/coller de celle du film d'animation. Elle ne s'arrête pas au moment où Dumbo devient une star grâce à ses oreilles. Lorsque cet événement survient, il nous amène à toute une seconde partie complètement inventée, se déroulant dans un parc d'attractions. On apporte également des messages absents du film, comme le traitement des bêtes sauvages dans les cirques. De plus, les personnages animaux disparaissent (à part Dumbo et sa mère, bien entendu), au profit de protagonistes humains inédits. L'idée est très bonne, elle fait considérablement changer le ton du film, et s'accorde nettement mieux avec un long-métrage en live. Les nouveaux héros sont d'ailleurs intéressants. J'ai eu un faible pour Holt Farrier, joué par le talentieux Colin Farrell, dont on ressent bien la détresse (et dont l'amputation du bras crée un joli parallèle avec le sort de Dumbo). Mais le problème, c'est qu'il y a pleins de personnages importants, aucun n'est vraiment le personnage principal (pas même Dumbo). Ils sont intéressants en tant que groupe, mais j'aurais aimé pouvoir m'attacher à un plus particulièrement (et j'aurais aimé que ce "un" soit Holt). Il y a quand même un manque de subtilité, dans l'écriture des personnages. Mais globalement, ils sont très bien interprétés, le casting est excellent. La patte de Tim Burton, sombre et extravagante, se ressent très bien et contribue à donner au film une identité propre. Dumbo est très bien réalisé, ses yeux sont inquiétants, et pourtant il est adorable.
On joue beaucoup sur les sentiments que nous a laissés le film original, mais ce remake trouve quand même bien sa patte et est très touchant.

Annotation :

Un Amour de Coccinelle est un film des plus mignons et des plus amusants, à la tonalité bien cartoon pour du live action. C'est un long-métrage rempli d'esprit et d'humour, dans lequel les gags visuels et les bonnes répliques fusent à chaque instant. Le postulat est digne d'un film d'animation: un pilote automobile se retrouve à faire la connaissance d'une voiture vivante, qui va totalement s'attacher à lui. L'oeuvre utilise très bien son concept, le film propose des tonnes de situations délirantes avec la coccinelle. Après une première partie bien mignonne où le héros, Jim Douglas, apprend à croire en sa voiture, le film se conclue sur une longue course des plus exaltantes. Le long-métrage donne tout ce qu'il a pour faire rire et proposer du vrai spectacle, en multipliant les situations loufoques et rocambolesques. Si ces gags sont aussi réussis, c'est en grande partie grâce à la très grande qualité des effets spéciaux, qui n'ont pas vieilli et rendent toutes ces péripéties très réelles (on croirait vraiment que le véhicule bouge par lui-même). Ce qui rend cet opus aussi divertissant, ce sont aussi ses personnages, tous très entiers et incarnés par un casting très investi. Jim, Carole et Séraphin forment un trio fort sympathique, contre cet hilarant antagoniste qu'est Thorndyke. Mais bien évidemment, c'est la coccinelle Choupette qui est la véritable star du film, et qui se révèle très craquante dans sa personnalité jalouse et malicieuse. La relation qui se crée entre elle et son propriétaire est curieusement des plus adorables.
En bref, c'est du très bon divertissement, qui fait sourire et qui ne propage que de la bonne humeur.

Annotation :

Pollyanna est la représentation parfaite du film absolument trognon, qui part d'un postulat simple mais séduit par ses intentions. Nous suivons une jeune fille orpheline qui vient emménager chez sa tante, dans une ville où le bonheur est mal vu par les habitants. L'héroïne éponyme se révèle des plus attachantes, par son intention de demeurer toujours joyeuse, grâce au "jeu de la joie". De par sa nature d'orpheline et le manque d'amour transmis par sa tante, Pollyanna devrait avoir toutes les raisons d'être triste, mais elle reste joyeuse afin de respecter les convictions de son défunt père. Hayley Mills prouve que même un an avant La Fiancée de Papa, elle possédait déjà un jeu charmant. Elle prouve également que même avec seulement un an de différence entre les deux films, la jeune actrice campe tout aussi bien une adolescente ou une fillette. Ce qui rend principalement son personnage touchant, c'est ce qu'il apporte aux protagonistes qui l'entourent. L'histoire s'entame sur son arrivée dans la ville de Harrington, pour se conclure sur son départ temporaire. C'est cette ville qui sert de décor, de support pour que la magie de notre héroïne puisse opérer. En suivant Pollyanna, nous faisons la rencontre de bon nombre de personnages tous très intéressants, qui possèdent tous leur personnalité, leur histoire et des soucis causant leur malheur. Ils ne sont pas forcément liés entre eux, mais croisent pourtant tous le chemin de notre héroïne de façon fluide. Et grâce au tempérament adorablement et involontairement impertinent de la nouvelle venue, ils changent de point de vue et apprennent à sourire. À mes yeux, la tante est le personnage le plus réussi. Elle n'est pas aimante mais n'est pas tyrannique non plus, il s'agit simplement d'une femme habituée à vivre sans amour. Et toutes ces intrigues, ces arcs de personnage entremêlés nous conduisent sur un final des plus touchants, qui donne envie d'aimer la vie.
On pourrait peut-être le trouver long pour ce qu'il a à raconter, mais je trouve qu'aucune scène n'est parfaitement inutile. Il s'agit là d'un adorable film, rempli de positivité et de tendresse.

Annotation :

J'aime beaucoup les Muppets et j'adore l'histoire d'Un Chant de Noël. Avant même de le découvrir, j'étais donc déjà conquise par ce film. Et même si on peut noter quelques défauts, prouvant une certaine difficulté à marier un tel univers avec un tel récit, ce long-métrage a su me charmer. Si on le compare aux autres oeuvres des Muppets, Noël chez les Muppets se révèle plus naïf. On ne retrouve plus autant l'humour pince-sans-rire qui caractérise l'équipe du Muppet Show. Mais pour autant, le film propose toujours de beaux moments d'humour, avec toujours des situations et des répliques absurdes. L'histoire d'Un Chant de Noël est bien racontée et retranscrit parfaitement toutes les valeurs transmises par ce conte. Le récit n'est pas édulcoré, on raconte bien tout ce qu'il y a à raconter. Après, on peut reprocher au métrage de maintenir un rythme un peu trop rapide. Certains instants émotionnels auraient gagné à être plus appuyés, l'évolution de Scrooge paraît également un peu trop soudaine. Mais pour autant, l'ambiance des Muppets est suffisamment mignonne et enjouée, pour que l'ensemble fonctionne. Les rôles sont très bien partagés. J'aime bien l'idée de donner le rôle de Cratchit à Kermit, de donner le rôle de Piggy à la femme de Cratchit (c'est une évidence), mais je trouve juste super de prendre Gonzo pour Dickens. Michael Caine est également très bon dans le rôle de Scrooge. L'intrigue est ponctuée par plusieurs chansons, qui s'avèrent toutes bien entraînantes, et même touchantes pour certaines.
Au final, c'est un film qui m'amuse et me touche, sans doute une de mes adaptations préférées du conte.