Les meilleurs films Marvel selon QuentinBombarde

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Trop long, trop lourd, trop flashy, Les Gardiens de la galaxie, à l'image d'Iron Man 2, est un film de surenchère. Mais à l'inverse du film de Jon Favreau, qui sombrait dans le mauvais goût, la surenchère de James Gunn est ici plus affective, choisissant au milieu de ses effets visuels somptueux et de ses affrontements pléthoriques, de creuser l'âme de ses personnages et de raconter quelque chose de plus fragile et d'essentiel. Du lien paternel, affectif, des idoles qui forgent et servent de refuge à bien des traumas, ce volume 2 paraît aisément comme l'un des spectacles les plus attachants du MCU, et l'un des films les plus réussis (si ce n'est lui) de James Gunn.

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Outre le fait de délivrer un spectacle à la fois jouissif et vraiment maîtrisé, Joss Whedon délivre un projet irrigué à la pop-culture sur le principe de la difficulté à réunir une équipe et autant d'univers en un seul projet. Réussissant l'exploit de ne jamais être schizophrène, alliant avec malice autant d'univers et maniant les références avec beaucoup de talent et un sens du divertissement de haute volée, Avengers est la première vraie pierre à l'édifice du MCU, dont l'humour et les clins d'œil irrigueront tous les futurs projets de la firme.

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Les Gardiens de la galaxie Vol.3 est peut-être l'opus le plus imparfait, mais aussi le plus débordant de sincérité et surtout d'émotions. James Gunn pousse le curseur de ses thématiques pour un final volontiers plus intimiste, recentrant l'action sur la faiblesse de ses héros, allant jusqu'à impacter un récit aussi bancal que trop généreux. Un adieu à la fois émouvant, toujours aussi drôle, et surtout cruellement attachant.

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James Gunn suit la voie de Shane Black en dépoussiérant une formule déjà trop établie. Doté d'un amour communicatif pour des personnages de freaks, ces héros que personne n'attendait vraiment deviennent sous la houlette du cinéaste le véritable cœur émotionnel et comique de tout un univers. Même si ce premier opus n'échappe pas à un certain balisage, il s'avère suffisamment généreux et attachant pour régner en maître sur les meilleures productions du MCU.

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Ant-Man est une sacrée bonne surprise, dont la patte d'Edgar Wright transpire dans l'inventivité des scènes d'action et des dialogues, proposant ainsi le meilleur de ce que sait proposer le MCU dans la comédie super-héroïque d'excellente facture, malgré un antagoniste une fois de plus sous-écrit, rattrapé par une énergie communicative salutaire et bienvenue.

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Shane Black détruit pour mieux reconstruire. En plus de retenir tout ce qui faisait le sel des deux précédents opus, l'écriture de Shane Black désosse le héros armé de tous ses gadgets pour livrer l'une des aventures les plus intimistes et auteuristes (oui, oui) de tout le MCU. En poussant tous les traits du caractère du héros jusqu'à l'implosion, Shane Black reconstruit à lui seul tout ce que Marvel aura ensuite bien du mal à faire : creuser un peu plus ses héros pour les regarder tels qu'ils sont, sans costumes ni gadgets.

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Iron Man a toujours l'air d'un petit saboteur en règle du modèle de film de super-héros. Porté par un Robert Downey Jr. au top de sa forme, et alternant les genres, du film de guerre en passant par le proto-pamphlet anti-armes, empruntant autant à Lord of War qu'à Oliver Stone, Jon Favreau délivre ici son meilleur film, et la première pierre d'un univers qui aura ensuite bien du mal à reproduire la réussite.

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Captain America - First Avenger dispose d'une écriture (plutôt) maline qui lui permet rapidement d'aller plus loin que son héros de pur propagande. Porté par la mise en scène solide du vétéran Joe Johnston, cette première aventure est ainsi autant un hommage au Pulp qu'aux comics et à toute une imagerie ici assez intelligemment remise au goût du jour, transcendant rapidement ses ambitions, et malgré un final décevant, pour se muer en un divertissement à la fois honnête et généreux.

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Si ce Captain America : Le Soldat de l'hiver perd du charme de l'opus réalisé par Joe Johnston, il gagne en efficacité et en influences contemporaines, des Hommes du Président au Fugitif. Si la mise en scène des Frères Russo s'avère plutôt impersonnelle (et fade), le scénario de Christopher Markus et Stephen McFeely s'avère cependant être l'un de leur plus efficace, suffisamment riche en suspense et en rebondissement pour délivrer un spectacle à la hauteur.

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Taika Waititi, accompagné au scénario par Craig Kyle, Christopher L. Yost et Eric Pearson rangent au placard le côté shakespearien pince-sans-rire de Kenneth Branagh pour un second degré offrant à la fois une fraîcheur bienvenue et sa limite à ce troisième opus. Parce que si Thor: Ragnarok s'avère être un divertissement bien plus efficace que ses prédécesseurs, le manque total de gravité semble étouffer une intrigue assez pauvre, où la castration de notre héros et toute sa tragédie s'effacent sous des feux d'artifices colorés.

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Spider-Man atterrit dans le MCU sous la forme d'un teen-movie aussi inconséquent qu'efficace. Semblant, à l'image de son héros, rattraper ses défauts dans un final plus prenant que le reste, Jon Watts épouse cependant à merveille le cahier des charges du MCU, en proposant, à l'opposé de Sam Raimi, une interprétation lisse, mais heureusement portée par l'énergie de Tom Holland, de l'homme-araignée.

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Oui, Doctor Strange est une origin-story assez classique, dont les possibilités visuelles offertes par le personnage offrent un rendu assez décevant, notamment dans une scène d'affrontement finale assez fade. Mais Scott Derrickson parvient tout de même à offrir de l'identité à son sorcier suprême, dans une mise en scène assez soignée, portée par le charme de ses interprètes, Benedict Cumberbatch et Rachel McAdams en tête.

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Joss Whedon met en scène la gueule de bois post-Avengers dans un second opus qui se voudrait plus sombre, en mettant en scène des héros plus fragiles et surtout plus humains. Mais Avengers - L'ère d'Ultron pâtit ainsi d'une plus grande fragilité, souffrant d'un rythme inégal d'un récit qui s'essouffle et de scènes d'actions moins généreuses, et de tentatives scénaristiques plus ambitieuses hélas tuées dans l'œuf, d'un versant plus sombre et désespéré qui ne va finalement jamais plus loin qu'un second opus à la fois empesé et à la tragédie sous-exploitée.

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Iron Man 2 amplifie tous les petits défauts du premier opus pour les muer en un spectacle surchargé, parfois aussi insupportable que l'égo de son héros. Jon Favreau pousse les curseurs et voit ainsi tout en double, du mauvais goût comme de la démesure, offrant ainsi à la fois le pire comme le meilleur dans une proposition qui ressemble plus à un énorme bout de gras qu'à un véritable projet du MCU, débordant de partout, dans une générosité totale qui fera ensuite souvent défaut à la firme.

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Louis Letterrier apporte son regard d'actionner à une formule qui se fait plus brute, plus sèche et beaucoup plus intéressante, malgré un final toujours aussi expédié. Porté par la superbe interprétation du couple Edward Norton et Liv Tyler, cette vision d'un Bruce Banner en exil se heurte ainsi aux impératifs du studio, tuant toutes ses belles ambitions dans une conclusion contredisant à elle seule toute la qualité de l'ensemble.

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Si Kenneth Branagh arrive à transposer tout le côté shakespearien de l'intrigue, dans un premier degré parfois bien lourd, il en est tout autre lorsqu'il s'agit de mettre en scène notre héros sur Terre, où entre hommage raté à Superman et mise en scène peu inspirée, le metteur en scène s'avère bien incapable de réaliser un film de super-héros correct. Cependant, il demeure un casting impeccable, qui a clairement l'air de s'amuser, habillant des images parfois désincarnées d'une bonne humeur et d'un attachement communicatifs.

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Qu'on connaisse (ou non) la richesse du comics originel, Captain America : Civil War s'avère être un sacré pétard mouillé. Ainsi, si le scénario efficace du second opus arrivait à sauver les Frères Russo et leur mise en scène atone, ce Civil War semble démontrer leur manque total de personnalité. En plus d'être fade au possible, des sujets véritablement passionnants se trouvent réduits au strict-minimum dans ce spectacle affreusement rachitique.

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Black Panther est une véritable déception, trahissant toute la force de la mise en scène de Ryan Coogler pour se muer en une origin-story aussi fade scénaristiquement que visuellement. Ainsi, à l'opposé d'un James Gunn, le cinéaste se noie dans le cahier des charges du MCU, pour proposer un véritable ventre-mou, de ses scènes d'action fadasses contaminant tout un projet manquant ainsi cruellement d'identité.

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Black Widow est peut-être un (énième) projet anecdotique pour le MCU, mais Cate Shortland tente quand même d'aborder des thématiques intéressantes et contemporaines qui permettent à son film d'être plus intéressant qu'il n'y paraît. Tout, sur la famille dysfonctionnelle, et le patriarcat toxique se voit ainsi noyé par une formule qui n'en finit plus d'étouffer les belles idées pour les transfigurer en produits dénués de saveur.

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Doté d'une direction artistique plus maîtrisée que le premier opus, et surtout d'enjeux et de rebondissements plus importants et conséquents, Alan Taylor, réalisateur d'épisodes de Game of Thrones des plus fameux, n'en signe pas moins un épisode à la fadeur constante, pur épisode de transition dont l'absence perpétuelle à la fois de fougue, d'audace semblent annonciateurs d'une suite de longs-métrages de ce type au sein du MCU.

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Peyton Reed parvient, dans la même franchise, à signer à la fois l'un des meilleurs et aussi l'un des pires épisodes de la saga. Délesté du travail d'Edgar Wright, toutes les idées de mise en scène ne servent ici que de simples et répétitifs gadgets à une intrigue ridicule.

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Doté d'un rythme mou et d'une histoire inutilement alambiquée, Captain Marvel est un film plat semblant n'être arrivé que pour nous préparer au prochain film. Humour lourdingue, dialogues futiles, l’héroïne fait une bien pâle arrivée dans un univers qui ne se fatigue même plus pour nous la présenter.