Les meilleurs jeux Assassin's Creed selon seblecaribou
Notes personnelles: Qu'importe les sanctions sociales associées à cette saga, je ne mentirais pas sur mon affect. J'aime Assassin's Creed le concept et...la plupart des jeux, malgré l'ennui et/ou la douleur que m'ont respectivement procurés Brotherhood, ACIII au moment de leur sortie, puis Syndicate ...
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créée il y a presque 8 ans · modifiée il y a environ 2 ansAssassin's Creed II (2009)
Sortie : 20 novembre 2009. Action-Aventure, Infiltration
Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One, Mac
seblecaribou a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
L'épisode qui a défini le reste de la série et probablement les mondes ouverts d'Ubisoft pour les presque quinze années suivantes. Après un premier épisode qui avait été très apprécié pour plein de raisons, mais également décriés pour sa répétitivité de structure de préparation des assassinat, Assassin's Creed II choisit d'adopter un modèle proche du GTA-like: missions principales autour des assassinats avec un semblant d'infiltration, et beaucoup de contenu annexe, avec la gestion très soft d'une petite ville à reconstruire, des monuments à visiter de l'intérieur pour de la plateforme ambiance Tomb Raider, des petits puzzles ésotériques cachés partout dans les différentes villes et quelques missions "set-piece" avec des véhicules (pas bien réussies, on ne va pas se mentir). Si aujourd'hui tout cela a été fait cent fois et que finalement le côté préparation manque un peu, il reste que c'est un jeu où les moments de gameplay sont très diversifiés et l'où ne s'ennuie jamais durant les 20 heures de jeu.
La Renaissance est aussi une période qui a été peu visité en jeu vidéo et qui est bien exploitée ici, au moins visuellement et partiellement sur le plan thématique. Après, c'est aussi le début du côté sci-fantasy grand guignolesque dont la saga ne se détachera plus jamais. Pour le meilleur (c'est assez pulp et divertissant) et pour le pire (la saga se prend encore aujourd'hui les pieds dans les implications que la civilisation passée suppose). À partir d'AC2, la moitié des enjeux seront ceux du protagoniste dans le passé, l'autre moitié seront ceux d'une civilisation passée aux technologies si improbables qu'elles tiennent de la magie et les répercutions de cette civilisation dans notre modernité.
Pour finir, et comme pour la plupart des épisodes que j'aime, c'est un épisode avec un personnage principal vraiment chouette, charismatique et dont les rapports avec la trame de l'épisodes sont assez ténus (ce qui ne sera pas toujours le cas, avec ACIII et IV par exemple).
Assassin's Creed Odyssey (2018)
Sortie : 5 octobre 2018. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
S'il s'agit globalement d'une copie un peu moins compétente de ce qu'Ubisoft a fait avec Origins, à savoir abandonner le côté assassinat, sauf dans le nom et dans quelques quêtes pour produire un The Witcher 3-like, je ne peux pas m'empêcher d'adorer cet épisode, plus encore qu'Origins, et parfois plus qu'ACII.
Odyssey est une odyssée. La taille gargantuesque de la carte est à la fois un point de réjouissance et de discorde. De réjouissance parce qu'il s'agit d'une des plus grandes cartes pour un jeu solo, avec une jolie variété de décors et de larges océans, qui insuffle un sens du voyage assez incroyable qui n'aurait pas pu se faire sans. De discorde parce que cela se fait au prix de la diversité des villes surtout (il a bien fallut réutiliser les assets); même si globalement les développeurs s'en sont bien sortis, et que l'on peut partiellement mettre cela sur le compte de la période historique, le parkour en urbain ne sera pas mémorable dans cet épisode, alors que cela était l'élément fondamental du level-design des débuts de la saga.
À côté de cela, Odyssey est aussi l'épisode le plus loufoque et permissif en terme d'Histoire et de lore. Le jeu propose une trame durant la guerre du Péloponèse, opposant Athènes et Spartes. Si le jeu puise dans ce qu'on sait de cette époque, avec une réinterprétation de l'Histoire à sa sauce, mais quand même basé sur des faits réels, il n'hésite pas non plus à balancer des créatures mythologique de temps à autre, sous couvert d'anomalie de l'Animus et autres joyeusetés Isus. Le tout est vécu par la petite-fille de Leonidas, qui use d'une lance magique qui lui donne des super-pouvoirs. Cela donne un gameplay plus orienté combat qu'infiltration, mais aussi plus wtf, avec des ragdolls hilarantes (je ne me lasse pas de faire des "Spartan Kick" pour regarder des gardes tomber de 150m) et des coups satisfaisants malgré un côté glissant dans les animations. Le reste du gameplay est à fond orienté exploration et avec cette cartes, ça n'a jamais cessé de marcher pour moi, malgré une répétitivité inévitable des objectifs.
Pour finir, j'adooore Kassandra. Si l'écriture globale de cet épisode est bien en dessous des meilleurs de la saga (1, 2 et Origins en gros), le personnage principal, et surtout son actrice en VO, sont juste parfaits, apportant une légèreté dans les répliques, mais sachant aussi se montrer menaçante ou dramatique quand il le faut. C'est l'épisode le moins sérieux de la saga, et je pense que ça lui va à ravir.
Assassin's Creed Origins (2017)
Sortie : 27 octobre 2017. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One
seblecaribou a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Après des années à tenter de renouveler mollement cette saga épuisée sur le plan créatif, avec Unity et Syndicate comme dernières tentatives de faire du jeu d'assassinat, Ubisoft prend une année de plus pour produire ni plus ni moins qu'un The Witcher 3 en Égypte. Et c'est très très réussi. Et j'aime énormément l'Égypte dans la période présentée, probablement mon époque préférée de toutes celles par lesquelles la saga est passée.
C'est le premier des trois fat-open-world de cette saga, avec une map qui vise à reproduire à petite échelle l'entièreté de l'Égypte et une partie de la Lybie. Le gameplay, s'il garde pas mal d'élément de l'infiltration de la saga (notamment tous les items d'agression passive comme les poisons, les fléchettes pour retourner les ennemis les uns contre les autres) s'appuie plus qu'avant sur le combat au corps à corps pour les interactions avec les ennemis. Le jeu devient un JDR d'action avec des statistiques et des niveaux qui influencent complètement les combats, par ailleurs très inspirés de Bloodborne en terme de prise en main, mais intégrant des attaques spéciales. Tout ça est très chouettes, bien que moins original que la balance trouvée dans les épisodes précédents. Et la majorité du temps de jeu est passé à explorer la superbe Égypte virtuelle, ses tombaux, ses déserts et ses cités. C'est beau à se damner et mon immersion dans ce titre est pratiquement incassable grâce à ça.
Côté écriture et personnage, m'est avis que c'est l'épisode le mieux écrit depuis Assassin's Creed II. Bayek, le personnage jouable principale, et Aya, que l'on joue ponctuellement dans l'aventure, forment un couple lié par le deuil et la vengeance, chacun avec sa manière de vivre le décès de leur fils unique, lié à une sombre confrérie (les ancêtres des templiers). Le jeu étant très long, il est vrai que la trame s'épuise arrivé vers la moitié. Mais sa force est surtout dans la manière vraiment intelligente dont les croyances, mythologies et religions de cette période spacio-temporelle sont utilisées par le Bayek pour interpréter le Monde autour de lui. Ça donne de superbes mises en scène, de bons dialogues et des quêtes qui donnent la sensation de connaître mieux la culture, ce qui est une des grandes forces de cet épisode.
Pour moi, c'est le second meilleur épisode de la saga.
Assassin's Creed (2007)
Sortie : 16 novembre 2007 (France). Action-Aventure, Infiltration
Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, Mac
seblecaribou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Premier épisode de la saga, c'est celui qui ressemble le moins aux autres finalement, tant sa structure et ses ambitions thématique et de gameplay existent spécifiquement pour ce jeu et non comme une récupération d'autres trends de son époque. Ce qui en fait étonnamment un des open-world les plus originaux.
J'aime beaucoup la structure du jeu: on voyage à cheval vers des villes médiévales de la Terre Sainte (Palestine, Syrie et Israël) où l'on doit faire de petites quêtes annexes (épier des conversations, intimider des orateurs, voler des informations écrites etc.) dans le but de récolter un maximum d'information sur une cible que l'on doit abattre. Une fois qu'on a assez d'info, on passe à l'assassinat que l'on peut moduler en fonction des informations que l'on a. C'est de ce format que vient la réputation de répétitivité de l'épisode. Il n'y a que cinq types de missions annexes et si le gameplay de duel d'épée et de parkour fonctionne incroyablement bien, le contexte rend le tout très redondant, malgré une durée de vie sous les vingt heures de jeu.
Si j'aime plus ce qu'est la saga maintenant, je regrette qu'elle n'ait jamais vraiment su refaire cette formule pour le mieux (on va voir si Mirage arrive à faire ça en 2023-2024). Le côté préparatif était un excellent élément de gameplay et de narration, car Althair, le protagoniste de ce premier volet, ne connait globalement pas ses cibles, et les découvrent pas la rumeur et la voix du peuple, ce qui apportait un vrai côté mythe vs réalité, au moment de la désormais légendaire discussion post-assassinat.
Un mot sur la qualité d'écriture qui est pour moi ici un des piques de la saga. C'est moins fun que ce qui arrive pas la suite, mais c'est aussi plus cohérent globalement. Mon seul bémol est Althaïr, qui est un chouette personnage avec une quête de rédemption et d'humilité, mais qui manque un peu de mordant pour être vraiment aussi mémorable que les autres personnages jouables.
Assassin's Creed: Unity (2014)
Sortie : 13 novembre 2014 (France). Action-Aventure, Infiltration
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4
seblecaribou a mis 7/10.
Annotation :
La FRONCE! Enfin! Après tant d'épisodes, Assassin's Creed Unity est celui se déroulant à Paris (et alentours) durant la Révolution Française, un contexte qui sied particulièrement bien aux enjeux philosophique amené dans le premier épisode. Si Arno et son histoire son sympa, je regrette un peu qu'on ne joue pas plutôt Elise, la templière dont il est amoureux et qui a plus de charisme et d'enjeu que lui dans l'histoire.
C'est l'épisode que je trouve le mieux équilibré en terme d'infiltration/assassinat, grâce à un système de combat robuste mais très âpre, qui décourage les combats autres qu'en duel et encourage à fond l'infiltration. C'est aussi le seul avec Syndicate, à tenter un côté plus Hitman (toutes proportions gardées) pour trouver et éliminer les cibles lors de grosses missions dans des grands bâtiments. J'aime également beaucoup le système de parkour revisité, après sa dégradation progressive dans les épisodes suivant le III qui se déroulaient beaucoup en pleine nature. Avec le retour d'un contexte urbain aux ruelles étroites et aux toits rapprochés, c'est de nouveau un plaisir de tracer sa route en hauteur, plutôt qu'au sol.
Un mot aussi sur la performance visuel. L'épisode est sorti en 2014 dans un état déplorable (entre ça The Crew et Watchdogs, c'était pas une année avec des sorties très propres chez Ubisoft) mais une fois patché, on a pu profiter de ce qui est encore aujourd'hui un des plus beaux jeux de la saga, à la fois techniquement et artistiquement.
Assassin's Creed: Revelations (2011)
Sortie : 15 novembre 2011. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
C'est une copie conforme de Brotherhood, qui était déjà une copie conforme d'Assassin's Creed II. Les apports sur le plan du gameplay sont assez minimes et clairement sur la trilogie Ezio Auditore, les équipes n'avaient pas le temps de ré-inventer la roue. Et si je ne cache pas mon ennui sur Brotherhood, qui est probablement un des jeux que j'aime le moins dans la saga, Revelations a pour lui deux choses qui me l'ont rendu vraiment sympathique:
-Ezio mature, en quête de sens, qui trouvera la femme de sa vie, mais aussi les traces d'Althaïr dans le destin duquel il se reconnaîtra. C'est un épisode qui clôture la trilogie sur ce qui est certainement le meilleur personnage de la saga (ou en tout cas le plus apprécié) et c'est plutôt bien fait sur le plan émotionnel.
-Constantinople au début du XVIème siècle qui est l'un des plus beaux lieux que l'on visite dans la saga et dont le level-design s'accommode à merveille de ce qu'Assassin's Creed était jusqu'à cet épisode, après une Rome un peu trop étalée pour favoriser le parkour.
Assassin's Creed IV: Black Flag - Le Prix de la Liberté (2013)
Assassin's Creed IV: Black Flag - Freedom Cry
Sortie : 18 décembre 2013. Action-Aventure, Aventure, Action
Extension sur PlayStation 4, PC, Xbox 360, Xbox One, PlayStation 3
seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
D'aucun pourrait se poser la question de mettre Freedom Cry ici quand il s'agit initialement d'un DLC de Black Flag. Cependant, le jeu a été vendu en stand-alone et compte donc techniquement comme un jeu à part; c'est d'ailleurs ainsi que je l'ai découvert et traverser, avant même de jouer à Black Flag. En sus, il s'agit d'un des rares ajouts téléchargeables de la saga à nous faire jouer un autre personnage que dans le jeu qu'il complète. Et étonnamment, j'ai préféré Freedom Cry à Black Flag.
Adewale est un personnage dont le background et les motivations sont bien plus intéressante qu'Edward Kenway déjà. Il est ancien esclave libéré, devenu capitaine de navire pirate. Le but de cet épisode est de libérer des esclaves de leurs plantations. Sans dire que le jeu aborde le sujet avec une intelligence et une subtilité folle (je ne suis pas persuadé qu'il ait été écrit par les bonnes personnes pour ça) au moins le thème colle à ce que la confrérie des assassins est censé représenter.
L'autre point, qui peut être vu comme positif ou négatif, selon ce à quoi on veut jouer, c'est qu'il s'agit c'est une version condensée de Black Flag avec une dizaine d'heures de jeu au plus, pour compléter la map entière. Le tout avec des missions principales moins relous que dans Black Flag, tout en conservant l'excellent gameplay de bataille navale.
Assassin's Creed IV: Black Flag (2013)
Sortie : 29 octobre 2013. Action-Aventure, Aventure, Action
Jeu sur Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, PlayStation 4, PC, Wii U, Nintendo Switch
seblecaribou a mis 7/10.
Annotation :
Probablement l'épisode avec les pires missions principales, le scénario que j'ai trouvé le moins intéressant, et une période historique certes riche, mais qui, en l'absence de conflit central, semble un peu faiblarde pour porter la guerre assassins/templiers.
Au delà de cela, c'est un des meilleurs épisodes pour son contenu "annexe" à savoir 90% du jeu, qui consiste plus ou moins en une simulation de pirate! Si on garde quelques bribes de gameplay à la AC, version modifiée par ACIII (infiltration en hautes-herbes, plus de place à la nature qu'aux villes avec un parkour plus "fluide" mais moins précis, les campements plein d'ennemis etc.), la majorité du jeu se passe sur l'océan, à bord d'un navire où l'on bataillera soit à distance avec un gameplay assez arcade mais ultra bien fichu, soit à bord, lors d'abordage sauvage où l'on cherche à se débarrasser de l'équipage d'un bateau que l'on n'a pas coulé pour en prendre les ressources.
Un épisode qui ne devrait même pas porter le nom de la saga, tant il n'a un rapport que ténu avec celle-ci...mais un super jeu sur la piraterie avec une grosse valeur de production pour son époque de sortie.
Assassin's Creed Valhalla (2020)
Sortie : 10 novembre 2020. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Streaming
seblecaribou a mis 5/10.
Annotation :
Pas d'avis complet encore, je n'ai pas terminé cet épisode, mais il risque de rester à cette place.
Assassin's Creed III (2012)
Sortie : 31 octobre 2012. Aventure, Action, Infiltration
Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Wii U
seblecaribou a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Après la trilogie d'Ezio qui était déjà accusée de redondance à la présentation de Revelations, Assassin's Creed III faisait la promesse de changer les choses et c'est partiellement vrai.
Cet épisode se déroule en Amérique du Nord aux alentours de la Révolution Américaine, et cela donne le premier épisode "non-urbain" de la saga. Ubisoft mise alors sur la nature ouverte et des activités annexes qui vont avec: chasse, développement de camps forestier, bataille navale, infiltrations en camps de garde...et un système de parkour révisé pour s'adapter à la grimpette dans les arbres qui malheureusement casse beaucoup des nuances du système précédent et enlève de la liberté de mouvement. C'est mieux pour l'environnement proposé, mais ça peut crisper quand il s'agit de faire preuve de précision. J'ai détesté cet épisode à sa sortie, à cause du floppée de bugs en release, et d'une direction de gameplay qui semblait modifier ce qui n'était pas nécessaire tout en conservant la même structure déjà redondante dans les trois derniers opus. Au final, des années après la bataille, je l'aime pas trop mal, mais comme pour sa suite, c'est essentiellement les décors et le contenu annexe qui porte l'expérience.
Côté scénario et lore, c'est la fin de Desmond Miles qui est le perso principal de la "Meta-Histoire" et ça se finit un peu en eau de boudin. Pour le personnage principal, même si je ne suis pas complètement fan de ce que les enjeux font de Connor, c'est chouette d'avoir un natif américain pour explorer ce conflit.
Assassin's Creed: Liberation HD (2014)
Sortie : 15 janvier 2014. Action-Aventure, Aventure, Action
Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360
seblecaribou a mis 5/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
En parallèle d'Assassin's Creed III, sortait Assassin's Creed III: Liberation, un titre dédié à...la PlayStation Vita! Cet épisode de poche a ensuite été porté sur les consoles de septième génération de console et sur PC. Ce n'est pas le premier épisode portable, mais croyez moi, vous n'avez pas envie de vous frotter à ce qu'ont connu la DS et la PSP.
L'épisode se déroule en Louisiane, à peu près dans la même période qu'ACIII, et propose le premier personnage féminin de la saga, Aveline de Granpré. On a des décors un peu plus découpé que les épisodes sur consoles de salon, mais l'effort a réellement été fait proposer l'expérience de la trilogie Ezio dans un épisode portable.
Je l'aime bien pour une raison toute bête: cet épisode a essayé d'ajouter la mécanique de déguisement à la Hitman, où certaines missions demandaient (ou permettaient) d'utiliser une tenue spécifique pour s'introduire dans des lieux d'assassinat. Il y avait la tenue d'assassin, permissive en terme de combat et de grimpette, d'esclave (Aveline est noire au XVIIIème siècle en Amérique...) moins permissive niveau combat mais permettant d'accéder à pas mal de zones réservée, et enfin une tenue riche (Aveline a été adoptée par une personne de la haute bourgeoisie...) qui permet de passer inaperçue dans les bals et receptions mondaines. Et c'était une super idée qui malheureusement est restée dans cet épisode et n'est réapparu que contextuellement pour des missions one-shot des épisodes suivants.
Assassin's Creed: Brotherhood (2010)
Sortie : 19 novembre 2010 (France). Action, Infiltration, Aventure
Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One
seblecaribou a mis 6/10.
Annotation :
De la trilogie Ezio, c'est celui que j'aime le moins. Il y a des choses intéressantes dedans, mais il y a aussi un vrai sentiment de redite et de DLC rallongé pour en faire un épisode complet.
Mais mon vrai souci avec Brotherhood qui a eu quelques idées de gameplay chouette (l'introduction des assassins qui permettent des multi-kills en les invoquant à notre guise, notamment), c'est la DA que je trouve étonnamment grise, et une ville principale pas vraiment adaptée au gameplay de parkour urbain de la série jusqu'à lors. Rome est assez étendue, n'a pas l'étroitesse des rues de Florence, Venise, Jerusalem ou Masyaf, et on joue au jeu principalement a dos de cheval, mais sans avoir les grandes étendues que les épisodes "campagnards" peuvent offrir.
Ça reste un bon épisode, mais j'avoue m'y ennuyer pas mal, surtout que ce n'est pas la partie de la vie d'Ezio que j'aime le plus.
Assassin's Creed: Syndicate (2015)
Assassin's Creed Syndicate
Sortie : 23 octobre 2015. Infiltration, Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC
seblecaribou a mis 4/10.
Annotation :
Dernier épisode next-gen urbain en date, Syndicate se déroule en Angleterre, plus précisément à Londres, lors des débuts de la Révolution industrielle. De tous les épisodes, c'est le seul que je considèrerais comme mauvais MAIS c'est en grande partie due au fait que j'y ai joué sur PC, et pas forcément avec une ultra bête de course. Comme ACIII, je voudrais lui redonner sa chance dans de meilleures conditions un jour, pour voir si la frustration serait toujours là...bref.
Il reste que, je trouve le duo de personnages principaux inintéressant, que le "méchant" de cet opus aurait plus sa place dans un Disney que dans un Assassin's Creed et que l'utilisation des personnages historique est l'une des plus faibles de la saga, malgré des idées pas idiotes à la base. Contrairement à Paris, absolument parfaite niveau level-design pour le gameplay, Londres pose plus ou moins les mêmes problèmes que Rome; à savoir que pour un jeu orienté parkour et urbanité, les rues sont trop larges. Et les devs le savaient: l'emploi de carioles pour traverser la ville qui est trop grande pour être parcourue juste à pied, et l'ajout d'un grappin pour traverser de toit en toit, en sont la preuve.
Après, grosso-modo on est sur le même gameplay que Unity, mais avec un système de combat très mou au début du jeu et sans challenge dès la moitié du jeu.