Les meilleurs jeux de la PlayStation 2 (PS2) selon HarmonySly

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Chant du signe de la console (qui passait alors officieusement le relais à sa petite soeur), arrivé tardivement en Europe, où la Xbox 360 et les télévisions HD commençaient à se populariser. Avec son aliasing agressif pas très copain des écrans plats, ce jeu était sans doute l'icône d'un passé moche et vulgaire auprès des amateurs d'une nouvelle génération clinquante. Et pourtant, quelle âme ! Une grande création, mésestimé des fans de la saga par son gameplay trop avant-gardiste, sur lequel l'esprit de l'Aventure s'imprime avec un A capital en police 72.

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La PS2 pourra se vanter d'avoir accueilli une bonne pelletée de RPGs formidables, et celui-ci en fait partie. Version améliorée de Persona 3, ajoutant pas mal de contenu, une difficulté relevée et corrigeant quelques petites nuisances et étrangetés de gameplay du précédent opus. Je préfère encore à ce jour le troisième épisode de la saga, bien que le quatrième soit excellent lui aussi, mais celui-ci, avec son ambiance sombre (voire carrément glauque par moment), m'a énormément marqué.

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Pute. Une flopée d'année que je l'ai bouclé (pour la première et unique fois en fait), et voilà que je retrouve cette perle sur mon étagère poussiéreuse (god bless les sondages Sens Critique pour la préservation de mon patrimoine vidéo ludique). Une petite merveille à la technique poussiéreuse et à l'esthétique mitigée, sublimée par un setup intéressant (France, WWI, tu penses), un scénario à mi-chemin entre les extravagances japonaises et cette mélancolie ultra-badante (mais belle, parce que la Vie c'est moche mais aussi beau comme un crépuscule sur un champ de bataille en ruines) à l'européenne. Et puis il y a ces combats, avec un système de roue si je me souviens bien, bizarre à 200% mais finalement très technique et créatif dans son exécution. Et là, je me rends compte que je viens de décrire Resonance of Fate, sauf que ce n'est pas Resonance of Fate. Mind. Blown.

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Treasure à l'oeuvre sur une vénérable saga shoot 'em up, le résultat ne pouvait être que brillant. Gradius V est la parfaite alliance d'un concept rétro au possible avec des raffinements très modernes, entre les graphismes et le système de module. Techniquement au top, difficulté de poilu, avec un système de boucle infinie de la campagne permettant aux joueurs les plus sévèrement burnés de scorer comme des gros cochons. C'est sans doute un des titres sur lesquels j'ai passé le plus de temps sur PS2.

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Zelda aura engendré des clones par dizaines, et aujourd'hui encore seul ce titre peut se vanter de lui tenir la dragée haute. Des graphismes magnifiques qui ont très bien vieilli, une ambiance sublime, des donjons longs et variés, et quelques subtilités de gameplay novatrices et bienvenues. Aurais-je oublié de parler des compositions sonores ?

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Et oui, j'ai préféré le troisième épisode, pourtant si décrié face au deuxième. Ambiance étouffante, cradingue, poussiéreuse, à peine égalée par Lone Survivor aujourd'hui. Le gameplay un peu plus fluide et le charisme de l'héroïne doivent beaucoup aider eux aussi. Peu de jeux m'ont fait ressentir un tel soulagement un fois le générique de fin déroulé ; une atroce descente aux enfers (littéralement), dans la plus grande solitude, doublée par une ambiance sonore à la mélancolie désarmante.

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Techniquement multi-support, le triptyque GTA III restera toujours pour moi un pur produit PS2, tant j'ai passé de temps sur ces trois épisodes avec une Dual Shock à la main. San Andreas l'emporte d'une courte tête sur son grand frère Vice City, principalement grâce à son contenu vertigineux, sa grosse map intégrant trois villes vraiment différentes, et surtout ses radios qui restent encore gravées dans ma tête (90's powa baby). Du reste, c'est GTA, pas grand-chose à (re)dire dessus.

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Entre Ico et Shadow of the Colossus, mon coeur balance sans cesse, mais je crois que je vais garder celui-ci, tant son concept quasi-pacifique était novateur et éclateur de cervelle pour l'époque. Esthétique singulière, quelques petits bugs de jouabilité bien chiants, cependant noyés dans l'immensité de cet univers et la beauté chialante de cette relation entre Ico et Yorda, à peine véhiculée entre gribouillis et baragouinages. Le genre de titre qui donne clairement son sens au terme 'avant-gardiste', il suffit d'observer le nombre de jeux qui s'en sont inspirés par la suite...

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God of War était aussi violent pour la gratuité d'être violent que God Hand drôle pour des raisons qui tiennent à peu de choses finalement : la drogue, principalement, et les pétards qui font rire. Techniquement d'un autre âge (pour rappel il est sorti très peu de temps avant GoW 2), God Hand compense son esthétique parfois affreuse (on dit 'intéressante' quand on est poli) par un gameplay survitaminé et un humour débridé souvent aux frontières de la connerie pure et simple. Forcément, les boss fights sont tous plus crétins les uns que les autres, et la musique affreusement débile. C'est le premier beat 'em all conscient de son idiotie vidéo ludique, un gros chouchou dans ce genre auquel je n'accroche pas particulièrement d'accoutumée. Le jeu que Suda51 aurait voulu faire.

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Les vrais vous sortiront que le 'premier' troisième épisode est le seul à compter, avec sa caméra fixe bien relou (mais tu peux pas comprendre c'est le challenge), mais moi je ne suis pas si dingue de Metal Gear Solid (le premier, à la limite), donc celui-ci me convient très bien. Très beau, mise en scène typiquement kojimesque (faut aimer), gameplay aux petits oignons dès lors que l'on peut contrôler un minimum la caméra, mais surtout : l'aspect survie très poussé (limite trop) et le setup 70's dans la jungle digne des plus grands nanars de spyploitation de l'époque. Quoi, il faut prendre le scénario au sérieux ? Ah merde...

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Hint : le Sly dans mon pseudo, ce n'est pas parce que je suis un grand fan de Sylvester Stallone. Sly 2 apporte au précédent épisode ce que Crash 2 apportait à Crash Bandicoot : plus grand, plus beau, plus varié, plus tout. Le scénario, très sombre mine de rien, est une réussite d'autant plus étonnante qu'on ne s'y intéresse généralement assez peu dans un jeu de plate-forme. Sly est loin d'être une grande saga, mais les gars de Sucker Punch ne sont pas des manchots et savent rendre leurs jeux attachants, à défaut d'être inoubliables.

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C'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes, cet adage Suikoden V le respecte au pied de la lettre en reprenant tout ce qui avait fait le succès du second opus, histoire d'essayer de faire oublier le catastrophique précédent épisode. Une histoire très dense, beaucoup de personnages sur lesquels s'intéresser, des graphismes pas vilains du tout, le jeu n'est entaché que par quelques soucis mineurs, mais bien présents malgré tout : lacunes techniques, bugs de maniabilité et surtout une traduction dans le plus pur style Konami.

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Jak and Daxter, c'est un peu comme Indiana Jones ou Retour vers le Futur : le premier épisode est une merveille, puis le second brode sur cette base pour essayer d'apporter un peu de nouveauté, se plante et il faut attendre le troisième épisode pour stabiliser le tout ; mais le premier opus reste le meilleur. Pas fan de ce qu'à pu produire Naughty Dog lors de l'ère PS2, ce titre reste tout de même impressionnant d'ambition dans la construction de son univers, ses personnages et son gameplay en règle générale. Un très grand d'action/aventure à forte tendance plate-formesque.

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Allez vazy encore un jeu Konami dans la place ! Ils ont vraiment fait plus que la squatter cette console... En bref, des gros méchas qui tabassent qui tirent des lasers sur des ennemis dans l'espace, le tout en 3D classieuse s'il vous plaît. Après un premier épisode définitivement intéressant mais pragmatiquement pourri, celui-ci atteint la postérité en étant beau, jouable, bien gaulé, intéressant, sexy, dynamique... J'ai déjà dit qu'il était super beau dans son genre ?

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La PS2 aura tout de même accueilli (avec la DreamCast, mais bon chut, vous avez déjà essayé un jeu de combat avec cette manette ?) deux des plus grands jeux de baston 2D de tous les temps : Street III 3rd Strike et celui-ci. S'il atteint la postérité de cette liste c'est grâce à son roster complètement fou, son système de ratio et les différents grooves qui apportent beaucoup de subtilité au milieu de toute cette ultra-violence (oui, les 100+ hits combo, c'est de l'ultra-violence pour moi). Et puis merde, on peut faire combattre des persos SNK avec le layout 6 boutons de Street, c'est le meilleur de deux mondes j'ai envie de dire.