Les meilleurs jeux de rôle sur PC selon seblecaribou

Annotation :

On n'y joue qu'un seul rôle mais tout est fait de manière appropriée. Geralt de Riv est un peu le parfait croisement entre le personnage déjà établi, avec sa façon de combattre personnelle, son histoire, ses préoccupations, et le personnage véhicule du joueur, puisque la plupart de ses interactions sociales peuvent aller assez logiquement dans un sens ou un autre; Geralt étant un spécialiste des problèmes du quotidiens et de la résolution de quête pour le bas peuple, il peut être à la fois acariâtre et empli de compassion.

Comme je l'exprimais dans la description de la liste, ça n'est pas mon style de jeu de rôle préféré, mais celui-ci est tellement au dessus de tout le reste...The Witcher 3 est l'un des rares jeux auxquels j'ai joué où les quêtes annexes sont mieux écrites que 90% des quêtes principales de 90% des productions qui l'entourent. Le jeu n'invente strictement rien sur le plan du gameplay, malgré une solidité de tous les secteurs de jeu. En revanche, il arrive à donner un punch incroyable à la moindre quête de postier. C'est juste épatant.

Annotation :

J'adore l'univers du jeu et malgré la répétitivité de beaucoup d'assets, j'adore les missions annexes. Un peu comme The Witcher 3, le Commandant Shepard est un bon compromis entre le personnage malléable et le personnage à l'histoire passée (et future puisque la trame reste linéaire jusqu'au troisième épisode) fixée.

Le jeu nous permet de choisir deux détails de son passé (où il a grandi et quel exploit l'a amené à travailler sous les ordres d'Anderson) mais ne donne aucun exemple de sa manière de parler. C'est au joueur de choisir la manière de régler les dialogues et parfois, la résolution des situations.

Encore une fois, je ne pense pas du tout qu'il s'agisse là de l'aboutissement de son propre modèle, mais c'est un de mes jeux préférés aussi, donc il a sa place sur le podium.

Annotation :

Dans le modèle de Bethesda, où la qualité d'écriture est inégale pour ne pas dire parfois clairsemée, ce quatrième Elder Scrolls restera mon préféré. Probablement déjà parce qu'il a été une claque monumentale pour moi au moment de sa sortie. C'est avec ce jeu que j'ai vraiment découvert le genre du c-rpg...et sur Xbox 360, avec un framerate abominable et des chargements sortis de nul part pour streamer la zone de jeu. Mais aussi parce que c'est la partie de l'univers que j'aime le plus; plus colorée et picturale que Skyrim, et moins étrange que Morrowind.

La qualité principale de la saga de Bethesda, et par ricochet des Fallout développés par la boîte, c'est la construction du monde par l'architecture et le level-design. Bethesda Softworks semble beaucoup peiner à écrire des PNJs vivants et des quêtes associées mémorables. En revanche, ils sont à mon sens champion pour les histoires passées, les donjons remplis de mystères, les quêtes d'épées magiques au fin fond d'une grotte sous-marine etc.

C'est pour ça que leurs jeux sont si bons malgré les gros problèmes d'écriture, notamment de la quête principale, qu'ils peuvent se traîner. Parce que leur univers est très bien défini, riche et respirent vraiment le vécu. Et y jouer un personnage cohérent en devient d'autant plus facile, malgré les dialogues qui n'ont jamais réussi à atteindre leur concurrence dans le domaine.

Pour autant, ce n'est pas pour dire qu'aucune quête ne vaut le coup, loin s'en faut. Découvrir qu'une figure politique importante d'une ville est atteinte de vampirisme (et parfois devenir vampire à son insu et devoir régler le problème) ou faire le casse du siècle avec les bottes de Jacques Talon Léger resteront des moments gravés dans ma mémoire.

Et j'ai plus joué à Oblivion qu'à n'importe quel autre jeu. J'ai fait au moins cinq personnages, passant plus de cent heures avec chacun d'entre eux, les jouant chacun de la manière différente (au moins au niveau du combat). Et ça a été une révélation pour ce genre dont j'ai encore des souvenirs très émus.

Annotation :

Obsidian rencontrant Bethesda, c'est l'assurance d'une qualité certaine pour le jeu de rôle...et d'une finition déplorable, forcément.

New Vegas a été encensé, à raison, pour son écriture largement au dessus des autres productions Bethesda. C'est ici que les choix de dialogues sont le plus à l'honneur, avec certaines quêtes annexes aux ramifications assez dingues en terme de densités et de variations.

Je lui ai pourtant préféré pendant assez longtemps le troisième volet, pour la simple raison que la ville Vegas mis à part, je trouve le jeu très pauvre en terme de spectacle visuel. Esthétiquement, New Vegas m'ennui assez fermement. Les teintes plus chaudes et quelques endroits sympathiques, comme la ville baignée dans les radiations constantes ou le Dino Dee-lite Motel ne me font pas oublier que le jeu demande au joueur de faire une sorte de U sur sa map pour progresser. Un peu déçu par la dimension exploration donc...

Annotation :

Un monument du genre évidemment. Au delà de l'univers espionnage cyberpunk certes un peu vieillot aujourd'hui, mais habilement écrit, ce que je retiens surtout de ce jeu que j'ai découvert sur le très tard, c'est la diversité de son level-design et de ses mécaniques qui laissaient assez incroyablement beaucoup de place au joueur de faire ce qu'il voulait pour arriver au bout de sa mission.

J'en ai tout de même pas mal bavé, étant surtout adepte de l'infiltration, mais Deus Ex reste un jeu vraiment étonnant, même quand on connaît ses suites où les jeux qu'il a pu influencer par la suite.

Pour moi, il est toujours aussi solide à jouer aujourd'hui...à condition d'y jouer avec les graphismes révisés ou de ne pas avoir froid aux yeux.

Annotation :

CRPG aux mécaniques clairement inspirées du papier, Stygian se distingue par sa patte visuelle aboutie des graphismes à l'interface (à la fois lisible et élégante) et par son écriture qui mêle Lovecraft pour l'univers, le lore et une partie de l'horreur cosmique et un déroulement de policier.
Les mécaniques de jeu, faute d'être originales, sont exécutés avec talent; on peut réellement jouer son personnage comme on l'entend, se ménager les combats quand on n'a pas la classe pour, rater ses dialogues quand on n'a pas le personnage pour. Bref faire le jeu à sa sauce.

Annotation :

Ma note et mon enthousiasme pour le jeu mérite une petite explication. Ce que je note avant tout, c'est l'expérience de jeu de rôle en coopération. Contrairement aux apparences, je ne qualifierais pas tant SW:TOR de mmorpg que de jeu de rôle en coopération. Autant le titre pêche là où il faut briller quand on veut être un vrai mmo, ayant un contenu de jeu haut niveau assez peu intéressant, notamment à cause de ses boss et donjons pas aussi tactiques que la concurrence (le PvP est apparemment apprécié, mais je n'y ai pas touché donc pas d'avis). Autant la partie histoire pure, à faire avec un ou plusieurs amis, c'est un régal que je recommande à tous les amateurs des dialogues de Bioware.

Parce qu'en gros, Bioware a eu l'idée de génie de partager les dialogues entre les joueurs et surtout pour pratiquement 100% des quêtes offertes par le jeu, hormis la quête personnelle de chaque joueur à laquelle son ou ses partenaires de jeu peuvent néanmoins assister. Et là où ça devient drôle, c'est quand la réponse aux dialogues partagées est déterminée par un jeté de dé.

Je ne compte plus les moments intenses où un désaccord à mené à la mort d'un PNJ sous le regard atterré de moi ou mon partenaire de jeu. Des fous rires et des engueulades virtuelles qui renforcent mine de rien le rôle que l'on incarne.

Parce que de ce côté là, l'écriture est au top. Jouant une agent impériale, ayant souvent des missions d'investigation sous-couverture, être accompagné d'une sith en proie à des envies de côté clair de la force, ça permet des séquences de jeu très intéressante du point de vue des dialogues et des interactions. Je pense avoir été assez rarement autant dans mon rôle, alors que je jouais avec un ami en vocal en permanence.

De manière surprenante donc, si je ne qualifierais pas l'écriture globale de magistrale (les histoires sont de qualité, sans plus), je trouve qu'en terme d'efficacité à transporter le rôle du joueur, c'est dans ce jeu que Bioware a fait son meilleur travail avec la formule actuelle, celle issue de KOTOR et ses dialogues doublés.

Et c'est pour ça que malgré une DA que je n'aime pas franchement, et un gameplay de mmorpg assez classiquement mou, j'aime énormément l'expérience que j'ai eu sur ce jeu.

Annotation :

Quand New Vegas est la rencontre entre Elder Scrolls, l'univers de Fallout et Obsidian, Alpha Protocol est un peu le Mass Effect croisé à Deus Ex de la boîte de Chris Avallone.

Mass Effect pour la boîte de dialogue et la manière dont celle-ci influence le jeu. Ce système a d'ailleurs une particularité intéressante qui rentre en jeu dans le roleplay du héros agent secret: ici on choisit le ton de la réponse, et non la réponse en elle-même. Cela force à bien sentir la situation et la relation au personnage à qui on parle. Et comme c'est plutôt bien écrit et que le scénario prend des tangentes intéressantes, fonction de quelle mission on décide de faire dans quel ordre, c'est un plaisir de jouer avec ces dialogues.

Deus Ex pour le côté mécaniques de jeu à la carte: action/infiltration/hacking.

Le problème, c'est qu'Obsidian oblige, les finitions sont un peu faites à la truelle. Les boss peuvent être vraiment problématiques pour les joueurs infiltration; un point commun avec un autre jeu de la série Deus Ex dont on se serait bien passé. Certaines animations, en particulier pour les joueurs infiltration encore (décidément) sont ridicules. Et le jeu peut se montrer buggé dans certaines phases d'action, ou dans la gestion des IAs.

Si on parvient à en faire abstraction, il y a un joli diamant mal dégrossi. L'ambiance espionnage donne des allures Bondesque aux aventures du héros. Les possibilités de jouer son Bond préféré (rentre dedans, filou, explosif etc) sont là, et les dialogues, l'histoire et les personnages ne manquent pas de panache. C'est assez dépaysant dans un genre aussi ancré dans l'heroic-fantasy!

Annotation :

Dragon Age s'essaye au monde ouvert, pour le meilleur et le pire.

Le jeu était initialement pensé comme une version multijoueur, tendance mmo de cet univers, et franchement, ça se voit pas mal. Les décors sont vastes, très beaux (le Frostbite en jette un max), bien que parfois un peu générique esthétiquement. Par contre, le jeu souffre la comparaison avec les titres de Bethesda au niveau de l'exploration. Si l'on a la sensation de parcourir de grandes étendues, le jeu s'appui beaucoup trop sur des papiers laissés à droite et à gauche et sur le combat pour résoudre ses quêtes. Le jeu a une structure qui rappelle vraiment le mmorpg à ce titre, et en solo, c'est clairement un peu too much. Sur les 80 heures de jeu que j'ai passé, je dirais bien qu'une trentaine était dispensable.

Les combats sont pas mal du tout. Pour les fans les plus acharnés de Bioware période Baldur's Gate, j'imagine que l'éloignement commence vraiment à se sentir, après un Origins apparemment assez fidèle à ses inspirations. Mais pour un béotien comme moi, la direction un peu plus action permet de jouer au titre sans trop se prendre la tête, et en se focalisant sur l'histoire. Il y a de quoi jouer à sa manière au niveau des combats.

Mais c'est vraiment côté relations humaines/elfiques/naines que le jeu brille et qu'on y retrouve la chaleur des dialogues à la Mass Effect. Je crois bien que j'aime tout le casting d'Inquisition. J'aime faire des choix d'amitié, j'aime ce moment où l'on parvient à faire rire un personnage ou à le faire se confier après avoir longtemps travaillé la relation. Bref j'aime le côté Mass Effect du jeu qui pour le coup est vraiment réussi.

Un plaisir d'incarner un inquisiteur bon et bienveillant, ou dur et implacable aussi. Même si, clairement, le concept de la carte de guerre est plus cosmétique que vraiment effectif en terme de jeu de rôle. Elle est un élément sur lequel le joueur impliqué dans son personnage peut insuffler un peu plus de cohérence, en gérant les missions vers l'extérieur et les procès à sa manière.

Annotation :

Le système de combat tactique est vraiment drôle, combinant les capacités des personnages de manières assez variées. Et le jeu se déroule dans une univers medival-fantastique plutôt humoristique dans la manière dont il est délivré, ce qui permet d'avoir des dialogues parfois assez poilants et qui crée de l'empathie ou de la haine entre les protagonistes, dépendamment de comment on les résout. Assez futé comme système!

L'originalité du titre tient aussi et surtout à son mode de jeu en coopération. Je n'ai cependant pas pu y jouer avec un ami donc je ne sais pas ce que ça donne de ce côté là.

Annotation :

Une excellente suite, tout simplement. Un peu raide en terme technique, puisque le jeu était déjà pas mal à la bourre graphiquement à sa sortie (comme le premier au final), Human Revolution compense par sa direction artistique. C'est ultra soigné de ce côté là.

On y joue comme dans le premier un personnage déjà établi, ici Adam "Never Asked For This" Jensen. Et comme le premier, la dimension jeu de rôle tient essentiellement dans les mécaniques de combats et d'exploration des niveaux qui permettent de gérer à peu près comme on veut les missions. À peu près parce qu'il y a quand même une facilité pour l'infiltration, avec des conduits d'aération par millier. Et à peu près aussi parce que les Boss sont là pour calmer les plus discrets, étant avant tout des épreuves de force super intenses à battre quand on fait tout pour ne pas se battre justement.

Ça reste vraiment un excellent jeu, mais j'ai tout de même un souci d'immersion avec sa partie exploration: j'ai un vrai problème avec les environnements que je trouve beaucoup trop artificiels. J'ai la constante sensation d'être dans des niveaux de jeu vidéo, certes bien designés, mais pas crédibles comme part d'une ville.

Annotation :

Même s'il est moins polish (jeu de mot) que sa suite, et que les personnages ressemblent à des patates en court de germination, je trouve que ce premier volet a plus de personnalité que sa suite. Il a aussi bien plus de défauts.

Son système de combat rythmique est assez étonnant, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme, et ses animations d'épéiste ne cessent de déclencher les fous rires. Son exploration est assez immersive; le jeu n'est jamais spectaculaire, mais il est tellement cohérent et détaillé que sa taille réduite ne nuit pas à ce qu'il veut construire en terme de level-design.

Surtout, j'ai été assez impressionné par la richesse des quêtes, qui encore une fois gagneraient en personnalité avec le second, mais surtout le troisième opus. Certaines sont sacrément alambiquées et nécessite pas mal de travail de la part du joueur. Pour un premier essai, ça sent évidemment le budget ric-rac et certaines particularité d'écriture toutes polonaises. Mais ça donne aussi un charme indéniable au titre.

Annotation :

Pratiquement littéralement Oblivion avec des flingues. J'aime beaucoup l'univers visuel de ce troisième opus. Et comme je le disais pour Fallout: New Vegas, je lui préfère la map à celle d'Obsidian. Celle-ci est plus dense et me semble encourager plus la découverte par l'exploration. Par contre, ça se paye pas mal du côté des quêtes manquant vraiment de personnalité, si j'omets la quête principale pour laquelle j'ai vraiment un faible.

Annotation :

Les mêmes qualités qu'un Mass Effect, un peu d'exploration et d'action en moins.

Je ne suis pas très fan du système de combat, mais j'ai un excellent souvenir de la trame du jeu et de ses interactions avec les PNJs. Je pense tout de même qu'il a pas mal vieilli et qu'il est un peu difficile de le recommander. Mais il garde une place dans mon cœur.

Annotation :

Le problème avec The Witcher 2, c'est The Witcher 3. Parce que The Witcher 2, c'est The Witcher 3 en vachement moins bien, sur à peu près tous les secteurs de jeu.

En terme d'histoire, je dirais que le niveau est vraiment comparable. Assassins Of Kings est peut-être plus politique et son caractère in medias res est très déstabilisant durant les dix premières heures de jeu. Le jeu est aussi beaucoup plus grivois que le suivant, et pas toujours de manière très mature; la plupart du temps, la partie sexe renforce le caractère d'un personnage (on a pas de personnage sexualisé sans que ça soit un trait de ce personnage). Cependant on sent que c'est un peu plus coquin que ça n'a besoin de l'être et qu'accessoirement, les femmes manquent pas mal de diversité physique, étant toutes des bombes, alors que les hommes jouissent d'une belle diversité de modélisation. Cependant, ce volet a les couilles/ovaires d'avoir un embranchement scénaristique qui change pratiquement deux tiers de l'aventure en fonction de ce que l'on en fait.

Mais seulement, contrairement au premier qui est carrément une autre bête très particulière...bah The Witcher 3, c'est la même chose en mieux, ce qui a rendu partiellement le second presque obsolète...sauf pour l'histoire. Le combat, c'est The Witcher 3 en moins bien. Le crafting, c'est The Witcher 3 en moins bien. L'exploration, c'est The Witcher 3 en moins bien. On est plus confiné dans ses mouvements, moins à l'aise glaive en main à cause d'un système de lock vraiment mauvais...un excellent jeu néanmoins, mais qui peine beaucoup à accrocher le joueur au démarrage sans connaissance préalable de l'univers et de ses personnage, et qui fera galérer plus d'un joueur talentueux sur sa difficulté parfois au fraise.

Annotation :

On peut mettre aujourd'hui encore en avant une vraie qualité de cet opus par rapport à ses suites: sa quête principale. Contrairement aux épisodes suivant, la trame est ici très intéressante à suivre, et pas tant pour l'histoire en elle-même que pour la manière dont elle balade le joueur, le fait monter en puissance progressivement et utilise les qualités de navigation du joueur. Contrairement aux autres jeu de la saga qui viendront par la suite, Morrowind demande que l'on parle au gens pour savoir où aller, que l'on regarde les panneaux pour confirmer sa direction, que l'on voyage et que l'on s'imprègne des décors pour arriver à destination.

Pour le reste, PNJ à tête de patate, fog qui bouche la distance de vue et animations rachitiques: c'est vieux graphiquement, très très vieux. Je mets cependant de l'eau dans mon vin, la direction artistique que j'aimais assez peu il y a quelques années me touche plus aujourd'hui, tant mon penchant pour le bizarre s'est accentué.

Par contre, rien à faire, je déteste le système de combat vraiment branli-branlot: à cause d'un mélange entre temps réel et RNG des dégâts, un coup sur deux passe au travers de l'ennemi, et ça provoque beaucoup de frustration que, malgré le manque de peaufinage, on ne trouve jamais à ce stade là ni dans Oblivion, ni dans Skyrim.

Il reste un très bon jeu de rôle malgré tout, avec les mêmes qualités que le reste de la série...simplement un manque de polish dans une des mécaniques centrales fait beaucoup de mal à mon expérience de jeu.

Annotation :

Pour ce quatrième titre, CDPR penche plus du côté de Bioware sur le choix de personnage; c'est un personnage "fixe" avec une histoire qui va de A vers B, avec des variations dans les chemins et des variations dans la nature de ce que peut être B. Mais on peut choisir le passé de son personnage, ce qui modifie quelques éléments de l'introduction et offre de temps à autre des réponses différentes à certains dialogues, et on a le contrôle sur son look.

Pour le reste, l'expression du joueur se fait surtout dans les dialogues et les mécaniques d'interaction avec l'environnement et les ennemis. On s'approche pas mal d'un Mass Effect dans un cas, et d'un Deus Ex: Human Revolution dans l'autre.

Un bon produit quand on parvient à passer outre sa déplorable présentation technique à la sortie.

Annotation :

Skyrim partage la plupart les qualités et défauts de son prédécesseur. Il y a toujours ce problème de pouvoir tout faire avec un seul personnage si on ne restreint pas et qu'on ne force pas un peu son jeu de rôle. Il y a toujours ces soucis de finition, cette quête principale urgente que l'on peut ne jamais faire sans que le monde n'en soit changé. Mais il y a aussi cette même création du monde d'une solidité exemplaire, ce talent pour créer une map qui invite à s'écarter des sentiers battus. Le problème reste l'écriture globale à la baisse dans tous les secteurs (la solution la plus débile/courte/peu surprenante à une quête est souvent la bonne) et des bugs techniques en palanqué qui ruinent 80% des situations un peu scriptées (la quête principale en particulier).

Le jeu fait des progrès en terme de combat aussi, de progression d'équipement et de compétences. Les choses à looter gagne en intérêt. Et puis les combats contre les dragons à coup de cris dans la face, c'est quand même assez épique.

J'en profite pour ajouter ici que les bandes originales de TES IV et V comptent parmi mes préférées car elles ont deux qualités. La première est d'avoir un thème principal mémorable; à ce jeu là, il me semble que l'interprétation nordique de "Reign of the Septims" qui devient "Dragonborn" décroche la timbale. Mais aussi, Jeremy Soule a un talent incroyable pour créer des musiques ambiantes qui ne lassent JAMAIS. En plus de 500 heures d'Oblivion et près de 200 heures de Skyrim, je n'ai jamais eu envie de couper la musique.

Annotation :

Dans l'idée, Vampire est un super jeu de rôle. On a vraiment la possibilité de naviguer dans la trame principale en incarnant un archétype bien choisi au démarrage, grâce au système de dialogue bien foutu et assez libre et grâce au système de combat/exploration supposément varié.

Seulement, le jeu est buggé jusqu'à la moelle, au point que je ne comprenne pas comment des joueurs ont pu y jouer à sa sortie alors que j'ai galéré à le finir avec un patch fanmade qui a bouché pas mal de trous, mais a laissé des trucs hallucinants qui n'étaient pas vraiment réparable.

Le gameplay de combat pratiquement obligatoire sur certaines séquences peut être géré, jusqu'au dernier quart du jeu qui part complètement en sucette. À part le pire niveau de l'Histoire du jeu vidéo, celui se déroulant dans les égouts, on peut se démerder, même avec un personnage orienté social/infiltration, pour passer les mini-boss vraiment merdiques à combattre. Par contre le final, c'est n'importe quoi. J'ai du activer le godmode dans la console du jeu pour passer les couloirs de l'enfer que représente la montée vers le boss final. Une vraie purge.

C'est dommage parce qu'il y a d'excellentes choses en terme de jeu de rôle dans ce titre. Un remake pourrait même carrément être bandant.

Annotation :

Ce ne sera pas non plus une décision très populaire que de placer Fallout là où il est, mais j'ai tout de même mes raisons.

J'ai découvert le jeu très récemment et je dois bien avouer que, bien qu'impressionné par la liberté de mouvement et d'action, offerte pas le titre, j'ai eu énormément de mal à me mettre dedans. Évidemment, le jeu a mal vieilli techniquement. Mais pour moi, le problème se situe surtout dans son système de combat assez peu intéressant (j'ai l'impression de jouer un fantassin dans un RTS plus qu'un perso de jeu de rôle tactique) et son interface vraiment lourdingue sur certains points comme la gestion et l'utilisation des objets.

Évidemment, le contenu plutôt bien écrit, la liberté d'expression, tout cela est là, intacte. Mais cela passe par l'abandon complet de l'idée même d'un fil rouge à l'histoire (enfin, il y a un truc au démarrage, mais c'est pas vraiment super excitant pour se mettre au boulot) et un level-design pas franchement incroyable, avec énormément de vide intersidéral entre deux zones un tant soit peu intéressantes.

Là où ça reste costaud, c'est quand même sur les habiletés et compétences qui peuvent vraiment donner des personnages hyper fendards à jouer en terme de roleplay. Baisser l'intelligence dangereusement donne un perso lui fait parler avec des onomatopée digne de Hodor, et augmenter la chance et la combiner avec la perk critique fait que la plupart des ennemis se tirent des balles dans le pied en essayant de tuer le perso jouable.

Malgré tout, je suis un peu hermétique à l'ensemble je pense.

Annotation :

C'est mignon, sans avoir énormément de personnalité, c'est fun à jouer, sans jamais être extrêmement tactique ou hyper punchy...Sans univers vraiment fort, avec des défaut d'UI/UX (l'interface aurait besoin d'une refonte complète), on pourrait oublier For The King et le lister ici semble presque tenir de la gaudriole. Seulement, il reste un jeu de rôle proche de l'expérience du jeu de plateau, voir du classique Dungeons & Dragons et sur ce marché, il est assez rare.

Ici, le rôle est uniquement tactique puisqu'il impacte seulement les combats et l'équipement. Le jeu est orienté vers l'exploration d'une map constituée d'hexagones et de combats au tour par tour, simples, efficaces, rapides et surtout...possiblement en coopération!

C'est cette composante (et mon amour pour les jeux de plateau) qui me rappelle à ce jeu de temps à autre. C'est une version simple, orientée combat et donjons, et pratiquement pas narration, de se faire un fix quand on est en manque de jeu de rôle papier.

Annotation :

À peu près les mêmes qualités et défaut que KOTOR et sa suite.

Ce qui fait son originalité, c'est évidemment d'abord son contexte. L'interprétation par la boîte américaine de l'imaginaire chinois est intéressante (bien qu'un jour j'aimerais bien un rpg vraiment fait par des chinois avec le même budget). Le jeu a la même attention aux dialogues que le reste des productions de la boîte. Je dirais cependant qu'il ne parvient pas vraiment à avoir de personnages ou de situations aussi mémorables que l'univers Star Wars ne peut en fournir.

En revanche, j'aime bien l'aspect combat plus action, oubliant la pause tactique et allant vers le beat'em up. C'est loin d'être très raffiné, et certains combats peuvent être un peu rageant, surtout quand on pratique régulièrement le style vu par les perfectionnistes japonais. Ceci dit, ça paye pas mal en terme d'ambiance et les armes sont assez variées pour que l'on se fasse son délire art-martial personnalisé.

Annotation :

Plus proche d'un point'n click à combats tactiques que d'un jeu de rôle à proprement parler, Shadowrun Returns reste un chouette moment de cyberpunk fantasy en vue isométrique. On a peu de choix de dialogues ou de comment gérer les situations en général, mais l'histoire se laisse suivre grâce à des personnages sympathiques (faute d'être réellement mémorables) et surtout un univers assez chouette dans lequel j'apprécie retourner avec sa suite Dragonfall.

Annotation :

Meilleur scénario, mais toujours assez peu d'interactions avec la trame.

Annotation :

Visuellement assez déplorable, malgré une certaine originalité dans les choix artistiques (c'est quand même rare de se faire jeter du caca par des babouins dans un univers médiéval fantastique) le jeu a un monde ouvert assez sympathique. Mais il a une surtout feature que j'aime vraiment beaucoup: son système de magie très créatif qui permet de faire tout n'importe quoi avec la combinaison des sorts. Je pense que c'est le jeu où être mage est le plus drôle: https://youtu.be/C4xMc7O3Jho?t=1m59s (la musique est à chier, mais certains sorts créés sont super funs).