Les meilleurs jeux Final Fantasy selon Gilraën

Annotation :

Comme beaucoup, mon premier contact avec la saga reste le plus mémorable.

Jeu du cœur que la nostalgie seule ne suffit pas à expliquer, FFX est une œuvre ambitieuse et désarmante, à la fois bijou d'écriture et perfectionnement d'un gameplay J-RPG dans la plus pure tradition.

Annotation :

Bancal par son gameplay mais marquant par son histoire.

Avec ses systèmes ludiques manquant de cohérence et dont on peut abuser, FFVIII est un opus légitimement clivant. Néanmoins, ses qualités narratives en font un de mes favoris : une écriture tragique et introspective, et une atmosphère magnétique qui s'installe dès les premières heures.

Annotation :

L'épisode messianique qui a bouleversé son petit monde.

Bien qu'il ait pris quelques rides, FFVII reste l'un des jeux les plus ambitieux de la console et, sans doute, de son époque. Un jeu culte qui n'a pas volé son statut, même si je lui préfère VIII et X que je trouve plus touchant et dont les univers respectifs me parlent davantage.

Annotation :

Crisis Core participe grandement à mon appréciation du FFVII original avec lequel il forme un diptyque indissociable.

Impossible de le placer plus haut en raison de son gameplay lourd et peu convaincant. Pourtant le cœur y est, car Crisis Core étoffe l'univers et marque au fer rouge comme aucun autre opus ne saurait le faire.

Annotation :

Mon premier contact avec FFXII a été compliqué. Je l'ai détesté. Des années plus tard, ma seconde tentative a été celle de la réhabilitation.

FFXII est révolutionnaire et, forcément, incompris. Qu'il ait à ce point divisé n'a rien d'étonnant : c'est un épisode radical qui fait des choix francs. Il est bon là où on ne l'attendait pas (nouveau système, nouvelle vision), mais échoue là où on l'attendait (scénario).

Annotation :

Pas mon préféré de l'âge d'or de la saga. FFIX m'a moins touché, l'expérience ayant été d'autant plus rude que c'est l'un des plus difficiles.

Trop de longueurs, un gameplay archaïque qui vieillit mal et quelques personnages guère intéressants. Heureusement, cet opus a pour lui un univers enchanteur, porté par un style graphique et une OST hors-normes, une cohérence ludo-narrative exemplaire, et... l'inimitable Bibi évidemment !

Annotation :

L'épisode qui aura fait couler de l'encre, première déception quasi-unanime dans la presse spécialisée.

Bon, ce n'est certes pas le meilleur FF, mais ce n'est pas si pire non plus. Décrié pour son aspect couloir et enfantin, c'est davantage la relative inconsistance des personnages, du final et du gameplay qui auront jugulé mon enthousiasme. Mais le voyage reste prenant malgré tout quoique imparfait.

Annotation :

Partagé. Loin d'être mauvais, FFVI commence à accuser son âge malgré tout.

Les trouvailles de gameplay de l’époque sont aujourd’hui des évidences, l’histoire globale est plus banale qu’on ne l’imaginait, le mythique grand méchant parait bien manichéen… Pour autant, FFVI dégage encore une atmosphère singulière, est doté d'une OST phénoménale, d'un sens de la mise en scène stupéfiant et de véritables fulgurances narratives.
Une expérience marquée autant par l’émerveillement que par la déception, selon les moments.

Annotation :

Bon. Les sujets qui fâchent... Arrivé à cet opus, le titre du sondage n'est plus très à propos.

Je reprends donc à mon compte le terme qui était dans toutes les bouches à sa sortie : un gâchis. Il existe pires jeux que celui-ci qui n'est pas non plus horrible à parcourir, mais les promesses de FFXV n'ont d'égales que la désillusion de découvrir un jeu plat, constellé de trous scénaristiques et outrageusement bâclé.

Annotation :

Le jeu de la flemme.

Difficile de classer XIII-2 par rapport à FFXV. D'un côté il n'est pas autant décevant, de l'autre, les attentes n'étaient pas les mêmes.

XIII-2 est le jeu de la roue libre. Facilité indécente, button mashing, scénario faussement complexe, personnages transparents, quêtes secondaires affligeantes... tous les curseurs sont au minimum comme le serait une version cheap d'un épisode canonique où tout semble en toque. Quelques bonnes idées parsèment l'ensemble, bien que sous-exploitées, mais pas suffisamment pour en faire un épisode majeur.