Les meilleurs jeux vidéo de 2013 selon Kelemvor

Annotation :

Grand Theft Auto V est-il le jeu vidéo parfait ? La question mérite de se poser tant le dernier-né de l'écurie Rockstar impressionne par sa richesse, sa grandeur, le foisonnement des activités annexes, sa durée de vie, ou même son aspect technique. En comparaison, GTA IV et Red Dead Redemption paraissent être de simples esquisses, les ambitions affichées n'étant clairement pas les mêmes. Chapeau bas donc pour cette petite pépite, assurément le jeu le plus impressionnant de la 7ème génération de consoles même si quelques défauts sont à déplorer ici et là, à commencer par le scénario un brin trop convenu et caricatural. Cependant, cela reste à n'en point douter bien peu face à ses immenses qualités. Voilà qui est dit !

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Les + :
- Batman : Arkham City +++
- Le gameplay, toujours aussi efficace
- Une mise en scène particulièrement inspirée
- Une durée de vie dantesque
- Des combats de boss jouissifs, plus variés et plus impressionnants que ceux d'Arkham City de manière générale
- Le meilleur scénario de la trilogie
- Des références malines et bien placées à l'univers Batman (films, bandes dessinées, etc.)
- Un challenge plus intéressant en comparaison de ses aînés
- Les déplacements rapides en batwing
- La taille de la map deux fois plus grande que celle d'Arkham City
- Une réelle plus-value des quêtes annexes, moins faméliques que celles d'Arkham City
- Un mode multijoueur enfin présent

Les - :
- (Seulement) Batman Arkham City +++
- Des musiques moins inspirées que celles d'Arkham City
- L'opus le plus condamnable de la trilogie d'un point de vue technique (entre bugs de collision et perte affligeante de framerate)
- Assez vite redondant du fait de la quantité illimitée d'ennemis
- La voix française du Joker, différente (et moins bonne) de celle d'Arkham Asylum et Arkham City
- Toujours pas la possibilité de conduire la batmobile
- Une taille de map toujours moins impressionnante que celle de Grand Theft Auto IV et a forciori Grand Theft Auto V
- Sans Catwoman, la vie batmanesque ne vaut plus tant la peine que ça d'être vécue...

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En fin de compte, Tomb Raider est un cas intéressant car il représente ce vers quoi le jeu vidéo tend aujourd'hui dans ce qu'il a de meilleur et de pire : la mise en scène et les graphismes sont époustouflants, l'aventure et l'ambiance sont prenantes, les développeurs misant sur des références bien choisies (Uncharted et Metroid pour ne citer qu'eux) et sur un aspect cinématographique très poussé. A contrario, la durée de vie du soft est très limitée (comptez deux, peut-être trois jours pour le terminer à 100% en solo, le double si vous cherchez à obtenir tous les trophées) et surtout la difficulté est quasi-inexistante. Un comble pour un jeu estampillé "Tomb Raider", série qui fut jadis renommée pour son gameplay intransigeant. Le lifting de Crystal Dynamics avait déjà rendu les pérégrinations de Lara Croft bien plus accessibles avec Tomb Raider Legend, mais là, autant dire que ce jeu se termine en jouant avec les pieds. D'autant que l'ensemble est très basique : oubliez les promesses de survie, Tomb Raider est un pur jeu d'action où il ne faudra ni vous nourrir, ni vous préserver du froid ou de la pluie. Vous avancez et vous trucidez. Point. Promesse non tenue donc, malgré un produit à la qualité indéniable.

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Considéré par certains comme le moins bon de la série, Dead Space 3 n'en est pourtant pas le moins ambitieux. Les qualités intrinsèques à la série sont toujours présentes (ambiance sonore, sentiment de terreur oppressante, gameplay calibré au poil), et Visceral Games a ajouté au plaisir de varier enfin de décor la possibilité de parcourir l'aventure à deux. Toujours aussi long, son orientation vers l'action n'est en rien un défaut car cela permet d'éviter de tourner en rond, d'autant que la première partie du jeu offre déjà aux amateurs d'effroi son lot de traversées morbides et lugubres. On lui repprochera néanmoins une mauvaise habitude à nous faire revenir trop souvent sur nos pas, comme ce fut le cas avec Dead Space premier du nom.

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Ce qui donnait envie de jeter sa manette contre les murs n'a hélas pas disparu, FIFA 14 ayant beaucoup pris de son aîné, en bien comme en mal. On regrettera notamment cette fâcheuse tendance à voir les scripts prendre le pas sur les commandes pressées par le joueur, ce qui peut très vite irriter. De plus, la volonté d'aller toujours plus vers le réalisme a poussé les équipes d'EA à ramollir énormément les joueurs au point de les rendre par bien des aspects beaucoup trop lourdeaux. Néanmoins, certains points ont grandement été améliorés, à commencer par l'ambiance sonore et les menus. La lenteur assumé permet également de moins compter sur la vitesse des joueurs et davantage sur la construction des actions, ce qui n'est pas un mal. Dommage en revanche que défendre soit devenu encore plus compliqué que dans l'opus précédent, l'attaque étant une fois encore beaucoup trop avantagée. Un bon crû donc, mais un crû fort imparfait.