Les meilleurs premiers films des réalisateurs selon Mogadishow

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Certains réalisateurs courent après un chef d’œuvre de ce calibre toute leur carrière quand d’autres font bullseye dès leur galop d’essai. Tout a été dit sur ce huis-clos judiciaire fondateur qui près de 70 ans plus tard n’a pas pris une ride. Derrière, l’ami Sidney a réalisé quelques autres classics mais devra attendre la fin de sa carrière pour obtenir un Oscar d’honneur.

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29 ans, c’est l’âge de QT quand il écrit et met en boîte ce chef d’œuvre du film noir à la maîtrise folle pour un 1er film. Étonnamment, c’est peut-être celui dans lequel il cite le moins ses références, preuve de son assurance. Très fort.

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A 26 ans, Orson Welles réalise son 1er film. C’est déjà bien. Le film en question est aussitôt salué comme l’un des plus importants et des meilleurs, si ce n’est le plus important et le meilleur de l’Histoire du 7e art. C’est dingue.
Et en plus, il le fait en s’inspirant de la vie de William Randolf Hearst, l’un des hommes les plus puissants de l’époque (qui évidemment ne kiffera pas du tout et fera ce qu’il faut pour que Welles s’assoit sur l’Oscar).
Il ne fera évidemment jamais mieux mais à ce niveau, on pas se plaindre.

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Pour se faire un nom quand on est le parfait homonyme de l’une des plus grandes légendes du 7e art, faut cogner fort tout de suite. Pas la peine de le répéter 100 fois à Steve McQueen dont le 1er long métrage évoque la grève de la faim irlandaise de 1981 et les derniers jours du leader de l'IRA Bobby Sands.
Un sidérant chef d’œuvre politique qui a aussi révélé Michael Fassbender.

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Un 1er film uppercut. Si Xavier Legrand avait déjà rodé son sujet sous la forme d’un court-métrage multi-récompensé, son passage au format long devient un thriller saisissant mêlant l’effroi à des dialogues d’une justesse remarquable porté par un duo de comédiens mémorables, Denis Menochet en tête, aussi flippant que Robert Mitchum dans « La Nuit du Chasseur ».
César du Meilleur Film et du meilleur scénario pour Legrand. C’est ce qu’on appelle une entrée par la grande porte.

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Tony Kaye attendra 46 ans pour réaliser son 1er film et vu l’impact, ça valait le coup.

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Le maître du buddy-movie (l’Arme Fatale quand même) passe enfin derrière la caméra laissant voir une mise en scène survoltée sans se départir de cette écriture inventive et de la narration astucieuse qui ont fait sa légende. Les idées astucieuses et inventives s’accumulent autant que les moments d'hilarité.
Et il a remis Downey Jr sur la carte au passage.

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Ce qui est bien avec un 1er film, c’est qu’il a plus de chances de vous surprendre qu’un autre puisqu’on ne sait pas à quoi s’attendre.
Pour sa 1e incursion au cinéma, McDonagh, nous propose une merveille de cynisme parfaitement écrite et superbement interprétée par un Colin Farrell en état de grâce et un Brendan Gleeson génial. Violent, drôle, noir, classe, touchant, tout ce qu'on aime. Et il a continué sur cette voie ensuite.

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Pour son 1er passage derrière la caméra, le rejeton de David Bowie nous offre l’un des films de SF les plus beaux et les plus touchants des dernières années.

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Des nominations aux Oscars (et une victoire), une presse dithyrambique, un carton public… On aura rarement vu 1er film faire pareille sensation que Get Out. La thématique raciale (à son pic en 2017) et le passé comique de Jordan Peele ont sans doute pesé dans la balance à l’heure de braquer les projos sur ce thriller horrifique singulier mais s’il n’était pas aussi réussi, il n’aurait pas survécu à la hype.
En 2024, on peut parler de classic.