Les meilleurs puzzle games selon seblecaribou

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Chaque niveau fourni des cubes élémentaires à l'entrée, et un schéma d'objet manufacturé à partir de ces cubes à la sortie. Objectif: construire une chaîne de montage pour finir avec au moins dix objets manufacturés à la fin. Pour cela, on dispose de tapis roulants, de ponceuses, de lasers pour souder, de pousseurs etc.
Ce qui est merveilleux avec ce titre, c'est que l'on peut faire la pire usine à gaz et parvenir tout de même à produire l'objet à la fin...ou alors on peut viser à optimiser le nombre de machines utilisées, la place de notre installation, le temps de production.

Il y a une petite narration en fond, assez rigolote à suivre de niveau en niveau, mais rien d'indispensable. Le sel du titre est clairement dans sa mécanique.

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Dans un registre qui n'a absolument rien à voir, la première aventure du Professeur Layton est parmi mes jeux préférés toutes plateformes confondues et de très loin mon jeu DS préféré.

Ici, c'est l'inverse absolu d'Infinifactory: on a des dizaines d'énigmes ou de puzzles, toutes avec une seule solution, mais avec un enrobage tellement plein de personnalité, de charme (et les musiques OMG) que l'on se prend au jeu de tout résoudre.

Pris strictement mécaniquement, L'Étrange Village est un super habillage pour un cahier d'énigmes, celui que l'on emporte à la plage l'été. Mais pris dans son ensemble, c'est une aventure superbe qui plaira même aux non-joueurs.

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Il a pratiquement inventé un sous-genre du puzzlers: les salles de test, la vue à la première personne, l'utilisation complète d'environnement en 3D, avec souvent de la verticalité dans les architectures, une mécanique centrale solide, et une voix-off pour nous accompagner...

La mécanique est brillante, rien de moins. On peut poser un portail d'entrée et de sortie et passer de l'un à l'autre en les traversant. Mais en plus du concept, l'exécution est exemplaire; ce qui rend Portal si génial, c'est la conservation des propriétés et forces appliquées aux objets qui traversent les portails. La vélocité est conservée, la direction aussi. Et cela permet de designer des puzzles autour du fait de se lancer dans une direction et de profiter de l'élan pour partir dans une direction opposée en posant le portail de sortie à un endroit qui fait face à l'objectif par exemple.

Portal est aussi étonnamment demandeur en terme de dextérité pour un puzzler. Il y a vraiment une notion forte de plateforme et de visée qui demande parfois autant dans l'exécution de la solution que dans la réflexion pour y arriver.

Et cerise sur le gâteau, Portal bénéficie d'une atmosphère particulière et d'un humour pince sans rire devenu iconique grâce à GladOs, l'IA qui nous accompagne en fond sonore du début à la fin.

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Un jeu de puzzle dans des espaces "non-euchlidien": pour le dire hyper grossièrement, certaines règles de géométrie commune ne sont pas appliquées comme attendue dans le monde normal.

Cela donne des couloirs plus long dans un sens que dans l'autre, des espaces plus petits de l'intérieur que de l'extérieur, des téléportations invisibles où des espaces se rejoignent alors qu'ils ne devraient pas mener physiquement l'un à l'autre...

Antichamber est un jeu qui paraît confusant au début, mais qui rapidement développe des puzzles plus basés sur la navigation de son espace étrange qu'autre chose. Et puis, le jeu a également des mécaniques plus "terre à terre" en utilisant son espèce de pistolet à goo qui permettra diverses interactions avec le décor.

Je n'arriverai pas à exprimer pourquoi c'est vraiment bien, mais de fait, c'est un de mes puzzler préférés.

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En plus d'avoir montré ce que le jeu indépendant pourrait être, en s'appuyant sur le programme Xbox Live Arcade, Braid a plus ou moins créé (ou au moins ravivé) le genre du jeu hybride plateformer-puzzler 2D.

Braid se présente comme un pastiche en peinture d'un Super Mario Bros à la recherche de sa princesse "dans un autre chateau". Mais en réalité Braid est un jeu sur la manipulation du temps sous différentes formes. Une mécanique fait avancer le temps quand on court à droite et le recule quand on court à gauche. Une autre permet d'enregistrer ce que l'on fait et de le rejouer en superposant ce que l'on va faire en direct...

C'est un jeu court, assez brillant et novateur, dont le concept est hyper bien exploré mécaniquement et narrativement.

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Pratiquement la même chose que pour Portal premier du nom; c'est toujours très ingénieux dans la mécanique centrale et dans ses ajouts, c'est blindé de contenu, avec notamment un éditeur de niveau assez bien chiadé. Le mode coopération est génial...

Je le range malgré tout plus bas parce qu'à mon sens Portal n'aurait pas du avoir de suite (surtout pas scénaristiquement) et que malgré beaucoup d'effort, je trouve le second opus poussif humoristiquement parlant.

Maintenant, en considérant que cette suite existe quand même, c'est probablement la meilleure suite qu'on pouvait faire à ce jeu.

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Baba Is You est un puzzler axé logique de programmation; en ce sens que ce qui s'applique dans le jeu, ce sont les règles énoncées par du texte...okay c'est un peu difficile à expliquer.

Prenons "Baba Is You" on a un sujet, un verbe qui applique une règle à un complément d'objet: Baba est toi, donc tu contrôles Baba. Si on change le sujet "Baba" par "Key", on ne contrôle plus Baba, mais la clé.

La manière dont cela est implémenté est assez géniale: en gros, on pousse des blocs qui mis bout à bout forment les phrases qui édictent les règles du niveau. Chaque niveau a donc ses règles que l'on peut ré-arranger en poussant les mots (genre physiquement, comme dans un jeu de poussage de caisses) de manière à amener la clé à la porte et à finir le niveau.

Le principe est absolument fantastique et de nombreux puzzles en tirent admirablement partie. Maintenant, je trouve que le jeu monte un brin trop vite en difficulté, et surtout ne joue pas du tout sur la résolution créative des problème. Alors qu'on pourrait s'attendre à inventer les pires règles pour résoudre un niveau de manière inattendue, on se retrouve souvent à juste chercher la solution du développeur.

Reste un excellent jeu de puzzle à recommander, mais qui fait mal à la tête.

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Statik est un puzzler "tripote des boutons", comme j'aime à les appeler. Ce sont ces jeux qui s'appuient fortement sur l'envie humaine de toucher à tout quand on se sait pas à quoi ça sert. Et quoi de mieux que la réalité virtuelle pour nous donner l'impression de réellement faire mu-muse avec un objet.

Statik est vraiment de ces jeux "tactiles" où y jouer en VR renforce la mécanique assez fortement. À l'écran, on a les mains enfilées dans les entrailles de différentes boîtes mécaniques blindées de boutons et mini-leviers, interrupteurs.Concrètement, pour chaque boîte, chaque bouton de la boîte est mappée à un bouton, une gâchette ou un joystick de la manette. Et chaque face de la boîte contient son lot de bouton. Le but est simple: découvrir le principe de cette boîte et trouver quel bouton fait quoi.

Statik s'appuie aussi sur un élément assez perturbant: on est constamment surveillé par un scientifique qui note ce que l'on fait et commente notre performance, souvent sarcastiquement, parfois désabusé. Si l'ambiance est plutôt comique, elle a aussi ce caractère que l'on trouve dans la comédie type The Office (tout proportion gardée) où l'angoisse n'est jamais très loin du rire.

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The Talos Principle est de la vague des FPP (first person puzzler) post-Portal, avec le mécanique centrale étoffée par des mécaniques annexes, les salles de test, la voix-off et l'emphase sur l'analyse d'environnement en 3D.

Le principe de base est de poser des poteaux qui émettent des lasers et de les joindre pour activer des mécanismes. Plus on avance et plus la tâche est compliquée: poteaux cachés derrière des murs qui bloquent le laser, lasers à croiser ou à émettre depuis une hauteur, activation à distance, retardateur ou encore plaque à pression. Si le principe de base n'est pas aussi immédiatement saisissant qu'un Portal, la qualité de The Talos Principle va vraiment tenir à sa richesse en terme de sous-mécaniques pour faire varier le challenge de base.

Pour le coup, le jeu peut se montrer assez retors par endroit.

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C'est comme Snake, mais au ralenti et en hyper dur. En quelque sorte.

On déplace un serpentoiseau qui mange des trucs et grandi d'une case quand il mange, et doit ensuite rejoindre un portail pour terminer le niveau. Sauf que le serpentoiseau est affecté par la gravité (si aucune case de son corps ne touche le sol, il tombe jusqu'à ce que ça touche) et ne peut pas se traverser lui-même.

Pour le coup, le principe et la réalisation sont parfaits. En revanche, préparez vos nerfs, parce que c'est probablement le plus difficile des jeux de ma liste.

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Après un premier épisode que j'aime tendrement, et dont je trouve en plus la structure ludique et le twist final bien articulés ensemble, j'ai eu un peu plus de mal avec les suites. Cet épisode est le premier où je reprends beaucoup de plaisir à me gaver d'énigmes et de puzzles, avec une chouette enquête, et un visuel en 3D à tomber par terre; c'est très statique, mais c'est un des plus beaux jeux de la 3DS, avec une esthétique de livre pop-up qui sied particulièrement bien à l'univers de Layton.

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Le premier "tripote des boutons" jeu que j'ai pu faire. Disponible originellement sur tablette et smartphone, puis porté sur PC et Switch, il s'agit d'un jeu où l'on cherche à ouvrir des boîtes qui contiennent des boîtes, qui contiennent des boîtes.

Chaque boîte a sa propre logique d'interaction et demande faire glisser des mécanismes, d'appuyer sur des boutons en séquence, de déplier des machins et de replier d'autres trucs. Comme Statik des années plus tard, c'est vraiment un jeu "tactile", ici au sens propre comme au figuré. Je recommande chaudement d'y jouer sur un device en tactile où le jeu est beaucoup plus agréable qu'à la souris.

Un tiers de la qualité du jeu est dans son interaction tactile, un autre tiers dans ses puzzles, qui parfois sont très malins, sa être jamais à se jeter la tête contre un mur. Et le dernier tiers est pour l'atmosphère un peu ésotérique, avec un background de voyage dans le temps et de recherche archéologique.

Probablement ma série de jeux préférée sur mobile.

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La mécanique centrale se focalise sur les perspectives: quand un objet un interactif, on le saisit, et au lieu de conserver sa taille, celle-ci est constamment comparée "platement" à ce qu'il y a autour, permettant un ainsi de rendre géant un petit objet en le tenant simplement sur fond d'un mur éloigné. C'est difficile à expliquer, mais incroyablement simple et ingénieux une fois en jeu.

Superliminal parvient à maintenir un rythme constant, jouant plus sur des "vannes" visuelles que sur de réelles torsions neuronales. Je lui reprocherais le court passage où l'on multiplie les objets qui donne lieu au pire puzzle du jeu, à la fois lourd à comprendre et à réaliser. Pour le reste, et si le jeu ne va pas forcément aussi loin qu'on s'y attendrait, la progression, l'ambiance à la Portal, mais avec son propre ton, et une fin positiviste que j'ai trouvé de bon goût, en font un super jeu de puzzle, court, mais bien fichu.

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Idem que le premier, peut-être en un brin plus facile.

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Un jeu fait sur le principe de l'infini et de la gravité changeante. Ici l'idée centrale est de tomber dans le vide, vers ce que l'on voit au-dessus, en dessous ou sur les côtés. On change la gravité en visant une face de ce que l'on veut être le sol.

Manifold Garden fout le vertige. Ce n'est pas forcément ma mécanique préférée, mais elle est tellement bien mise en scène par le visuelle, et souvent bien utilisée dans les puzzles que j'ai fini par beaucoup apprécié le titre. Seul regret, je trouve qu'il épuise un peu son principe à certains endroits qui deviennent longuets.

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Pareil que les deux premiers, mais plus en retrait: ici on a moins de boîtes et de mécanismes et une orientation plus proche de l'escape game, en ce sens que l'on observe souvent une pièce ou un très large objet.

C'est toujours fait avec le même goût, mais je trouve simplement que l'éparpillement dans l'espace n'est pas aussi efficace, esthétiquement comme mécaniquement, que les petites poupées russes de boîtes des deux premiers opus.

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Encore un héritier de Portal et probablement le plus banal que j'ai pu essayer (mis à part Qube que je n'ai juste pas aimé).

On se retrouve dans un centre d'expérimentation sur une planète lointaine où l'on cherche à retrouver les membres de son équipage qui ont disparu. On est accompagné d'une IA et rapidement, on nous met face à des salles de test où l'on doit résoudre des problèmes que seul un humain devrai pouvoir passer selon les lois de Turing.

Ici on dispose d'un fusil qui peut attirer ou tirer des boules d'énergie flottante qui permettront d'activer ou d'éteindre à distance différents mécanismes (ponts, portes etc.).

Malgré son titre, on pense surtout "inside the box" dans The Turing Test. Finalement la partie scénaristique est presque ce qui m'a le plus intéressé. La mécanique centrale est simple et plutôt efficace. Mais aucun moment du jeu ne donne la sensation qu'elle peut aller très loin...un peu le même sentiment que The Spectrum Retreat ici. Chouette malgré tout, mais dispensable