Indochine... Sans doute la formation musicale de beaucoup de jeunes, trop jeune pour avoir connu les premiers albums, mais dont les voyages en voiture étaient accompagnés de l'Aventurier... Cette chanson aura sans doute fait découvrir aussi bien Indochine que Bob Morane.
Je me considère donc satisfait, et heureux.
Mais Indochine, c'est autre chose que cette musique génial, mais un brin kitsh (comme Bob Morane enfaite), c'est aussi un groupe qui des années 80, à nos jours accepte de parler aussi bien de sujet difficiles, et qui font un clip qui se fera censuré pour les jeunes... Public visé par le clip. M'enfin Xavier Dolan en est heureux si j'en crois Wikipedia, donc tout le monde y gagne.
Bref, Indochine, c'est un groupe que j'adule. Et voilà un nouvel album, là, en 2017, que je découvre avec un peu de retard.
Que dire à part que cet album est une claque ? Alors oui, bien sur, je ne suis pas objectif, aimant le groupe.
Mais je n'ai pas d'autres mots à dire, cet album est une réussite. De tout dans cet album, qui peut ressembler peut-être à un fourre-tout. De la politique avec un Ete français ou Trump le monde, un côté sombre avec ses paroles "Je me raccroche à qui ? Tout mes héros sont morts..." que chante Nicola Sirkis dans Station 13, et enfin, les questions de genre avec Tomboy 1 ... Un pot-pourri qui peut friser peut-être pour certain l'indigestion, mais qui pour moi marche énormément.
Je ne ferais pas l'affront de tenter de juger la qualité musicale : Moi, ça me plait, ça me touche, mais je n'ai pas le niveau technique pour juger objectivement cela. Juste un petit coup de gueule personnel : ENFIN un album qui ose de nouveau faire des longs morceaux. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression que les morceaux raccourcissent, qu'on ne se permet plus de faire des morceaux longs. Est-ce la faute à la radio ? Internet ? Les gens qui ne veulent plus avoir des tubs de plus de 3 minutes ? Ou bien moi qui devient parano avec l'âge ? Possible.
Bref, ainsi, j'aime Indochine. MOULT !
Et 13, et bien, c'est une réussite. Merci Indochine, merci Sirkis (promis j'arrête de t'appeler Andy Serkis).
Bref, un 13/10. Bien mérité.
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Pfff...