Magnus est un livre dont la vie littéraire impose le respect. Sorti en 2005, Goncourt des Lycéens, AKA le seul Goncourt qui a, à peu près, de l'intérêt, ouvrage de Sylvie Germain... L'ouvrage aborde la vie d'un jeune garçon après la seconde guerre mondiale, de sa vie de jeune garçon amnésique jusqu'à l'âge adulte.
J'ai trouvé l'ouvrage froid. Il est superbement écrit, ce n'est pas un soucis, mais j'ai trouvé l'ouvrage froid. Peut-être est-ce le caractère, si particulier de Magnus, qui m'a bloqué ? Quoiqu'il en soit, je n'ai jamais été intéressé par ce qui m'intéresse. Enfaite, j'avais l'impression de lire une biographie trop bien écrite, qu'un roman. Magnus m'est définitivement un étranger. Il ressemble à l'héros de Camus dans l'Etranger, je trouve, et je ne sais pas où me mettre par rapport à lui.
Encore une fois, loin de moi de dire que l'ouvrage est mauvais. Il est sans doute superbe, et vu le florilège de bonnes notes qu'il a reçu, je pense que mon avis est sur le coup, extrêmement minoritaire, mais le soucis est bien là.
La fin, sans la spoiler, est assez cryptique. Je ne l'ai pas bien compris. L'image de l'ours en peluche, qui fait office de couverture au roman dans son édition Folio, est assez anecdotique, et son rôle dans la fin du roman était quasi évidente.
Enfin, en temps que reflexion autour de l'après guerre, je déconseille le roman, qui l'a, je le dis franc, n'a aucun intérêt, que cela soit sur le thème du pardon, de la rédemption ou quoique ce soit. à un moment, on se demande si cela ne va pas être réfléchi, mais non, c'est expédié à la vitesse de la lumière, ce qui est bien dommage.
Le livre est sans doute très bon, mais c'est moi qui n'a pas réussi à me mettre dedans. Je suis un peu triste de cela...