Et pour preuve : Ce sixième album studio de Phillips était sorti en juin 1981 tandis que ceux de la bande à Edward aux mains d'argent lui apparu en janvier 1984 , et n'est aucunement lié à l'œuvre de George Orwell contrairement à Phillips qui nomme cet album du à la dystopie (bien que celui-ci précisa que le seul lien entre l'album et l'histoire était que le livre avait un joli titre au delà de l'emprunt des illustrations représentant des images au roman dystopique d'Orwell) . C'est un album qui peut vite devenir ennuyeux par la fascination typique des années 80 pour les sons de batterie morts de machines et de moniteur de fréquence cardiaque . Nous étions aussi dans une époque où la technologie numérique naissez avec les boites à rythmes qui étaient honnis sur quelques musiciens mais se retrouvait entre les mains d'autres artistes qui avait fait le choix évoluaient avec leur temps . Anthony Phillips décida de réduire le nombre de guitares à la préférence des claviers , histoire de ce lier beaucoup plus aux fantaisies dystopiques d'Orwell . Une volonté totale de sa part d'un manque du contenu lyrisme à ce projet , ainsi qu'à une absence de mot chanté ou prononcé , histoire de le rendre d'une mécanique froide (c'est bien le mot "album cold") . Alors : arrangements noyés au sons futuristes datés ou bien performance mélodiques et rythmés au claviers modernes en faisant des tonnes ? Ceux qui préfère les albums plus organique de Phillips se détourneront de ce projet mais ceux qui aime le New Age progressif (au style Synergy https://www.senscritique.com/album/Electronic_Realizations_for_Rock_Orchestra/5711635) seront enchantés de constater qu'avec un instrument comme le synthétiseur , on peut être polyvalent lorsqu'il est entre de bonnes mains . Et que ses thèmes futuristes et industriels sont bien développés en permettant une écoute globale et intense . Un disque obscur (mais après tout, ce n'est pas une surprise au vu de son thème abordé) dont on a cette forte impression que Genesis se serait calqué à l'album de 1986 "Invisible Touch" ; je pense à des morceaux comme "Tonight , Tonight ,Tonight" , "In to Deep" ou encore " The Brazilian". Étonnant non ? Ben pas vraiment , on parle d'Anthony Phillips là , hé! hé !