Aussi punk que les punks.

Qu’il est bon d’écrire trois mots sur NTM, 3 lettres qui servent à donner le nom de ce groupe sulfureux qui à sacrément sévi pendant de belles années.
Les meilleures années du rap ? Assurément pour les quarantenaires !
Cette belle époque où les rappeurs pouvaient nous pondre des textes parfaits et extrêmement réaliste comme une fable sociale.
La galette « 1993 J’appuie sur la Gachette » reste un monument du rap Français ,elle n’a pas pris une ride, et chaque écoute redonne espoir de revoir un jour ce rap de qualité revenir.
On retrouve le morceau phénoménal » J’appuie sur la gâchette », froid, glauque, réaliste. Ce texte est d’une puissance de frappe qui ne laisse pas indemne, le clip officiel qui l’accompagne est comme une grosse claque dans les dents.
Le morceau « Police » bousculera le monde musical de l’époque et donnera quelques déboires à NTM au niveau judiciaire, mais à cette époque ce groupe était dangereux, et bien plus punk que certains punks.
Pour ma part j’ai toujours aimé NTM, depuis ma première écoute. C’était sulfureux, porté le slogan de ceux qui dérangent comme disait le groupe j’adorais ça, tagué des NTM sur les murs était une obligation.
Les années collège et les caquettes à l’envers, les premières baskets mais sans marque car on n’avait pas trop d’argent, les sweats à capuche et ce foutu son surtout.
S’il devait y avoir un groupe des plus dangereux du rap Français, ça serait assurément eux ! Des bombes à retardement, et surtout un pain de C4 avec Joey Starr.
Le Jaguar est un personnage tellement attachant, un gars d’en bas comme nous, ce genre de mec qui est là car il a su mettre toute sa rage dans sa carrière artistique.
Rap ou pas rap, on ne peut pas passer à côté de cet édifice de la chanson Française.
J’ai eu la chance de les voir en live et c’est une explosion sur scène, dire que c’est Joey qui tient le groupe ne serait pas mentir, un énorme souvenir et la confirmation que ce groupe est avant tout un groupe de scène.
A ranger entre « L’école du micro d’argent « d’Iam et de « Touche d’espoir » d’ Assassin .