American Beauty
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George Lucas n'a pas encore 30 ans lorsqu'il signe American Graffiti, son second film après THX 1138, oeuvre qui lui ouvrira les portes du succès et participa à la vague de nostalgie autour de l'adolescence américaine cool des années 1950.
Evidemment, cette nostalgie ne se fait pas sans musique, et pour cela il concocte une bande-originale d'enfer, nous faisant voyager dans un cabriolet Ford Thunderbird 1956 avec Chuck Berry, Fats Domino, Buddy Holly ou encore Bill Haley. Il ne surprend jamais vraiment, tout cela est plutôt classique à de rares exceptions et brasse des genres allant du rock'n'roll au slow en passant par le rockabilly, la pop ou du doo-wop. 41 titres au total pour une centaine de minutes; des choix parfaits, une bonne alternance et franchement, que c'est bon !
Ce voyage musical est parfois accompagné par la voix du célèbre DJ Wolfman Jack, on passe de chansons mythiques qui ne sont plus à découvrir (That'll Be The Day et Maybe Baby de Buddy Holly, Johnny B. Goode de Chuck Berry, Ain't That A Shame de Fats Domino ou encore la fantastique Green Onions de Booker T.And The M.G.'s) à d'autres petites pépites qui n'ont pas eu la chance de traverser les époques (Fanny Mae de Buster Brown, Love Potion N°9, Only You et Smoke Gets In Your Eyes des Platters, Do You Wanna Dance de Bobby Freeman ou encore The Book of Love des Monotones).
On est littéralement plongée dans ces années-là lorsque l'on écoute cette bande-originale, avec l'impression d'être face à un Jukebox, dans un bal populaire, à l'écoute de la CB, au volant d'une Cadillac ou dans les rues avec un blouson noir. Le choix des chansons est parfait, alternant entres les genres, choisissant les meilleurs malgré l'absence du King et il y a une vraie alchimie entre chacune d'elle. On retrouve tour à tour du bon vieux rock façon Flash Cadillac, de jolies slows avec quelques harmonies vocales valant le détour, du rétro mélancolique, de la pop lacrymales ou encore un peu de doo-wop enflammé.
En mettant en scène American Graffiti, George Lucas propose d'abord une oeuvre mélancolique et plaisante, puis une bande-originale remarquable, nous faisant voyager à bord d'une Cadillac dans la musique populaire américaine des années 1950 et début 1960, avec une alchimie entre tous ces titres, une parfaite alternance ainsi qu'une émotion parcourant toutes ces partitions.
Tracklist :
Side 1 :
Side 2 :
Side 3 :
Side 4 :
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste It's only rock'n roll... (but I like it !)
Créée
le 31 août 2018
Critique lue 296 fois
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