57th & 9th
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57th & 9th

Album de Sting (2016)

Vous l’avez sans doute connu grâce à ce morceau : English Man in New York


Sting du groupe The Police est de retour avec 57th & 9th son nouvel album sortis le 11 novembre dernier.


Je ne connais pas beaucoup ce chanteur. Je connais de loin son parcours et sais qu’il a fait partie du groupe The Police, je sais aussi que samedi dernier, il a fait renaître le bataclan en jouant 1 an jour pour jour après les attentats que nous avons vécu en 2015. Un très bel hommage rendu aux victimes disparus.
Mais alors que donne ce nouvel opus !


Dans la première chanson, on retrouve ce rythme rock de guitare et de batterie accompagnant la jolie voix de Sting. Les chœurs renforcent la chanson ! Le refrain est entrainant. Très bon début !


Ce solo de guitare annonce le début de quelque chose. Une histoire sans artifice, un Sting bien présent. Un crescendo correctement dosé. Les chœurs, la guitare et la batterie sont en rythme, mais ne s’imposent pas, Sting bavarde, ont les oublis. Détente résume cet air mélodique.


Pour ce 3e morceau, un air de nostalgie s’est emparé de notre chanteur. Le rythme ne change pas. On a cependant des cassures de rythme qui nous ramène à un refrain lisible mais pas percutant. Il faudrait peut-être se mouiller un peu plus et nous redonner de l’énergie.


Toujours la même chose dans ce 4e morceau. Sting chante, les instruments reprennent vie, puis Sting revient et les instruments repartent. Un jeu de rôle qui devient répétitif. Je connais de loin son parcours et sais qu’il a fait partie du groupe The Police, je sais aussi que samedi dernier, il a fait renaître le bataclan en jouant 1 an jour pour jour après les attentats que nous avons vécu en 2015.


Pour le 5e morceau, j’ai envie de me dire que c’est différent. Mais non. Toujours dans ce milieu rythmé sans étincelles, toujours ce grain voix qui n’exagère rien. Sting reste dans sa zone de confort.


Alors voyons voir ce que donne Petrol Head ! Une introduction qui pousse un peu plus ! On se réveille doucement !


Pour ce 7e morceau, on aime, car on se souvient. Toujours dans cette lenteur, Sting pousse un peu plus, chanson plus humaine, mais qui encore une fois, nous perd.


Rythme étrange pour ce 8e morceau. Sting chante, les instruments reprennent vie, puis Sting revient et les instruments repartent. L’intensité est plus forte qu’avant. Ce n’est pas encore ça. Mais ça change.


Chanson d’hommage pour ce 9e morceau. Sting est juste, tout s’accorde et prend sens. Inshallah prend des airs orientaux et nous fait voyager.


Pour The Empty Chair, Sting ne pense plus. Il parle et nous fait rêver. Pour cette dernière chanson. Le rythme résume tout cet album. Une sensibilité, un souffle, un son. Tous marches. Jolis morceaux.


I can’t Stop Thinking About You


Cet album est sans danger. Sting est sensible et nous donne un album qui aurait largement pu être mieux et qui pourtant à sa part d’importance. L’ambiance prend le pas sur ces chansons, la répétition et la routine nous perdent. Sting est sensible et nous donne un album qui aurait largement pu être mieux et qui pourtant à sa part d’importance. Sting ne surprend pas. Il charme.


57th & 9th n’es pas un mauvais album. Il est en plus, mais pas en trop. Juste normal.

BenjaminRojot
5
Écrit par

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le 14 mars 2017

Critique lue 192 fois

Benjamin Rojot

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