L’histoire raconte celle de Chiron, enfant surnommé « Little », adulte prénommé Black. L’histoire d’un homme ou plutôt de son histoire, de 3 périodes, 3 moments. L’idée du réalisateur se perçoit à travers son affiche de film. Une affiche représentant un homme composé de trois visages. Son visage. Celui d’un enfant en partant de la gauche noyé dans un bleu océan, un bleu mystérieux, profond.
L’enfance est la première partie de ce film, on rencontre Chiron, un enfant soumis qui se fait battre par les autres, qui a peur de tout le monde et qui ne supporte pas la violence puisqu’il en est victime. Une partie d’histoire racontant une période mais se résumant en effet à un moment. Un moment ou Chiron seras recueilli par un dealer suite à une course poursuite qui avait comme but pour Chiron de se faire tabasser. Suite à cela, lors de la rencontre entre le dealer et sa femme avec Chiron, le réalisateur utiliseras cette scène pour nous raconter le monde qui entoure ce petit garçon, à savoir sa mère, une femme drogué qui a comme dealer, le même homme qui a recueillis Chiron. Le même homme donc. Une maman triste, compliqué, alarmante joué superbement bien par Naomie Harris. Un moment ou l’on en apprend plus, non pas sur Chiron mais sur Juan, le dealer en question qui va se prendre d’affection pour Chiron et se mettre à remplacer son papa, l’éduquer, lui apprendre à nager, prendre son rôle au sérieux pour combler le manque d’amour que Chiron subit par sa maman. Un moment où l’on en apprend d’autant plus sur le titre du film Moonlight, puisque en français, le titre ce traduit par « Clair de lune ». Un moment dans le moment puisque le surnom de notre dealer est « Blue » alias bleu, référence à sa couleur de beau lorsque le clair de lune s’accouple avec sa couleur de peau. Un bleu profond que l’on peut retrouver sur notre affiche de film. Une première partie qui s’intitule « Little » surnom donné à ….
Chiron, le titre de notre deuxième partie de film. Vous entendez ce prénom beaucoup trop de fois dans cette critique, je le sais bien, mais c’est important de comprendre que ce petit garçon n’a pas vraiment d’identité, les gens qui le prénomme ne savent pas vraiment qui il est puisqu’il change tous le temps d’état. Dans cette période vous rencontré un garçon en pleine période d’adolescence ! Une période compliqué… Compliqué car après avoir côtoyez le monde de la drogue, notre protagoniste va se confronter à lui-même, son monde est loin d’être facile. Chiron est un afro-américain, habitant dans une cité pas forcément aisé, ou la population se résume à des femmes créole et des hommes bien musclé, créole aussi, brésilien parfois, dealer de tous ce qu’ils trouvent. Alors comment vous dire que lorsque Chiron comprend qu’il est homosexuel c’est assez compliqué pour lui d’assumer qui il est. Une seconde partie qui nous montreras des moments d’école, des moments compliqué, sexuel qui nous, le public nous trouble puisque cela ne nous choque pas, mais il faut bien l’avouer, c’est surprenant. Une partie ou vous apprendrez la mort de Juan, sans savoir pourquoi ni comment. Ou la maman de Chiron n’aura pas changé non plus et ou Chiron deviendras violent, suite à une agression. Une période violente ou la scène importante s’illustre par un violet sombre, une époque majeure où se construiras notre nouveaux Chiron qui se fera surnommé…
Black. Ce surnom est assez particulier car il vient du premier mec à avoir touché Chiron. Un surnom amical. Une période où l’on retrouve Black adulte, dealer au physique paradoxale à son caractère. Une musculature imposante, une virilité surprenante, tous ce qui ne correspond pas à Chiron. Une dernière partie de film compliqué puisqu’on n’en comprend pas vraiment l’enjeu. Sa mère n’apparait qu’une fois, un moment ou elle s’excuse pour tous le mal qu’elle a faits à son fils et ou Chiron lui pardonne pour tous ce qu’elle a fait. Une période ou comme pour la deuxième partie, la femme de Juan n’est pas montré à l’écran, n’as pas de conclusion. Cette partie raconte l’histoire d’un coup de fil de Kévin, le seul mec à avoir touché Chiron, on en conclut donc que derrière ce corps musclé se cache un homme fout amoureux de son premier amour puisqu’il part rejoindre Kévin pour le retrouver et voir ce qu’il était devenu. Une partie ou Kévin prend une place plus importante puisqu’il est l’élément rythmique de cette partie. Une période troublante mélangeant la couleur du bleu et du violet pour donner cette couleur sombre, cette couleur résumant ce moment, ce moment construis par toute cette enfance difficile. Un moment qui se concluras par cette image de Chiron petit alias « Little » devant la plage baignant dans ce bleu profond illustrant la fin d’un film sans but précis, sans conclusion, sans…surprise.
Ce film ne m’a pas plus car le rôle du protagoniste est trop mou, trop simple. Il ne grandit pas intérieurement. A la fin de la deuxième partie, on se sent proche de Chiron puisqu’il agit enfin. Ce n’est plus ce garçon fragile et martyr. C’est devenu un homme. Mais pareil, lorsqu’il devient un homme, il ne s’assume plus. Le film nous raconte l’histoire d’un petit garçon qui a une maman drogué et pas de papa, éduqué par un dealer qui va mourir. Il va grandir dans l’hésitation puisqu’il ne sait pas quoi penser de sa sexualité. On n’a donc aucun enjeu. Les premières parties sont beaucoup trop longues. Beaucoup de blabla sur la philosophie d’une vie. Il n’y a pas de métropolitain blanc dans ce film et c’est une super bonne idée. On est pris par l’ambiance tropical du pays, on n’est pas serein, on a chaud même. On nous place juste une écharde en plein milieu d’un décor ferme. Les acteurs sont très bon, je n’ai rien à dire, c’est le top. Mais niveau rythme, revoyez vos dialogues. Il y’ peut être 30 minutes de film intéressante dans les 105 minutes de film. Intéressante car construite pour impacter la narration, pas parce que ce n’est pas chiant, en sois la vous avez 5 minutes d’action. En plus la caméra ne bouge pas trop, vous avez des plans fixe, peut de zoom, bref.
Pourquoi ce film est le concurrent de La La Land est surtout pourquoi il est nominé ?
Parce que la morale est belle. Parce que l’on veut nous faire comprendre que les « voyou » d’aujourd’hui se construisent dans leur enfance et qu’il non pas toujours choisit les moments qu’ils ont vécu. On nous fait la morale. La scène sur la plage de deux adolescents afro-américains vivant un moment de complicité pour finir par une masturbation joliment illustrer via le sables de la plages à clairement jouer un rôle majeur dans la nomination de ce film qui ne vaut pas plus que ça. L’affiche de Moonlight, le sens du titre est 40 fois plus intéressante à recherché que le film à regarder. Et je peux comprendre que ce film plaise. Dans un monde de bourrin, dangereux, Chiron est cette petite pépite de poésie qui en feras rêver plus d’un. J’aimerais savoir pourquoi « La vie d’Adèle » a été boudée en 2015 et pas MoonLight ? D’accord ce n’est pas la même ambiance mais quand même.
Enfin bref, a vous de voir ce que vous en penser. Dîtes vous juste que cette année les oscars vont tomber pour ce film, carrément moins que La La Land certes mais ça va tomber. Pour moi le film qui tient le plus ces promesses c’est l’excellent « Tu ne tueras point » de Mel Gibson boudé à Hollywood donc bouder aux Oscars. Le seul oscar mérité pour Moonlight serait pour Naomie Harris dans « Meilleurs second rôle » car c’est une prestation formidable que nous livre cette actrice. En espérant que ce film vous plaises quand même malgré cette petite critique toute triste.
A la semaine prochaine