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La décennie des nineties a tourné la page de sa première moitié : Kurt Cobain suicidé, disparitions de groupes issus du mouvement alternatif né dans la précédente décennie chez nous et pas des moindres comme la Mano Negra, Les Satellites, Happy Drivers et Les Garçons Bouchers ... Mais la vie continue.
Quatre bonnes années plus tard après le brûlant Tostaky, paraît le 666 667 Club. Entretemps, le bassiste Fred Vidalenc a mis les voiles, remplacé par Jean-Paul Roy et Serge Teyssot-Gay a sorti son premier album en solo, Silence Radio, au début de 1996. 666 667 Club arrive en automne de la même année. Tant attendu. Trop attendu.
Je ne me suis jamais senti fan de ce disque. Vraiment pas ! Cet album fut accueilli personnellement par un faux contentement, comme s'il ne fallait pas ne pas ou plus aimer Noir Désir qui devint le porte étendard d'un mouvement social de la jeunesse. Une impression. Ou surtout proclamé par des admirateurs plus ou moins zélés du groupe dont le compteur n'a cessé d'augmenter depuis le début.
On put se sentir admiratif que Noir Désir ne chercha pas à se répéter musicalement aussi.
Moins fougueux, moins furieux mais tout aussi nerveux, 666 667 Club comporte quelques bons morceaux comme l'intro instrumental homonyme, ou "Un Jour En France", mais il pèche par une certaine lourdeur, provoquant aussi des agacements à l'entente d'un saxophone crispant comme dans "Les Persiennes". Pénible est "Lazy", encore plus depuis l'avoir entendu s'éterniser lors d'un concert en 1997. "Ernestine" n'est qu'une sœur cadette de "Lolita Nie En Bloc" malgré le subterfuge du violon tzigane.
Le reste, c'est selon l'humeur du jour.
Critique éditée le 28 août 2020
Créée
le 21 sept. 2017
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