Déjà, ça commence mal, car la bande sonore nous sert du Whitney Houston avec "I Will Always Love You", l'un des slows les plus irritants dès que ça crie aux oreilles, ici en chanson commémorative des super héros qui ont donné leur vie pour sauver l'univers. La caméra recule depuis un écran de télévision situé dans le couloir d'un lycée, écran présentant deux lycéens qui animent une émission donc en hommage à Tony Stark, Steve Rogers, etc …


Et le pressentiment s'installe, celui de regretter d'être venu, de m'être fié au youtubeur Dirty Tommy qui, d'habitude, déteste le Marvel Comics Universe mais a en revanche adoré ce Spiderman : Far From Home. Le regret aussi d'avoir écouté mes deux collègues qui sont allés le voir sans moi, car comme Doctor Strange ici, je n'étais pas disponible le jour choisi de la séance.


Dans une grande et longue première partie, on suit la marmaille étudiante en vacances à travers un voyage en Europe. Peter Parker (Lewis Ne Perd Jamais mouhahaha !) veut déclarer sa flamme à Mary Jane … Euh on me dit Michelle Jane, sous les traits d'une Zendaya que je ne connais pas - elle chante aussi mais je crois ne rien manquer quant à ce qu'elle fait.


Mais le héros super-arachnéen porte la lourde responsabilité d'hériter de son mentor, Tony Stark/Iron Man, et ses plans de déclaration d'amour à sa belle sont constamment compromis par l'arrivée des Élémentaux dans le périple européen, des monstres surgis d'une réalité parallèle qui fort heureusement sont contrés par un nouvel arrivant, le nommé Mysterio joué par Jack Gyllenhaal. La vie désirée normale et les responsabilités nouvelles de Spiderman lui compliquent profondément ses choix qui pencheront en évidence de faire le mauvais ...


Comme pour tout bon ancien lecteur un peu assidu des comics Marvel (des mensuels Strange par exemple), il est facile à comprendre de quoi il retourne avec l'un des adversaires connus de l'homme-araignée. Néanmoins, avec toutes ces histoires passées de voyages dans le temps et d'univers parallèles, il est facile pour le film de duper même le spectateur aguerri et donc de croire que ce Mysterio vient véritablement d'un autre univers et qu'il dispose de pouvoirs étrangement similaires à ceux du Doctor Strange. En cela, le film a réussi à bluffer. Bravo ! Jusqu'à ce qu'évidemment l'antagoniste révèle son vrai visage et sa véritable motivation après avoir profiter d'un Peter Parker immature et naïf. Les scènes d'illusions de la première confrontation entre Spidey qui va manger gravement et Mysterio font aussi partie des réussites visuelles du film.


À l'inverse de ces réussites citées, je n'adhère absolument pas à cette version puérile de Peter Parker et ses amis digne de toutes ces séries/sitcoms américains servis sous des chantilly de légèreté. Les jeunes acteurs ont tous des trognes d'en venir pour tout avouer. Même les enseignants qui accompagnent les mômes sont bêtes, au point de mentionner les Power Rangers lors du combat final de la part de l'un d'eux. Ah, elles sont intéressantes ces vacances supposées pour la science !


Désolé Tom Holland, tu me convaincras peut-être mieux en dehors du monde Marvel dans lequel ton personnage peine à se dépatouiller de sa condition insouciante.


Non, sérieusement, c'est trop gentillet tout ça. C'est trop divertissant pour être assez sombre dans certains instants. C'est souvent d'une mièvrerie, renforcée ici et là par les amourettes de Ned le geek et Betty la blondinette de la génération (trop) connectée au portable. Ne parlons pas de la tante May ci-présente en femme bien moulée qui fait tirer la langue au personnage joué par Jon Favreau mais qui est sans saveur. On est bien loin de la tante May sage et âgée de la trilogie de Sam Raimi qui mériterait un nouveau visionnage histoire de rendre justice.


Ras-le-bol !


Je me suis à demi fait avoir parce que je n'ai, heureusement, pas vu Spiderman : Homecoming.


La maison Disney pollue vraiment tout ce qu'elle touche. Marre de ce cinéma pénétré par le god Mickey !

MonsieurScalp
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le 12 juil. 2019

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MonsieurScalp

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