(chronique parue le 04/01/2012 sur Shoot me Again )
Pris au départ pour un vulgaire énième groupe de black metal au vu de sa pochette, j'ai bien failli passer à côté de ce qui est pour moi l'un des meilleurs disques de metal de l'année 2011 ! Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier aux apparences. C'est vraiment par curiosité, un beau jour de décembre, que j'ai lu une chronique de ce disque trouvée sur un webzine, après quoi j'ai décidé de me le procurer tant cet album fleure bon le death metal old school !
Imaginez déjà le line up de cette formation anglaise : Adrian Erlandsson (batterie - At The Gates, et actuel batteur de Paradise Lost), Hamish Glencross (guitare - My Dying Bride), Scoot (basse - Doom, Extinction Of Mankind) et un dénommé Mully à la guitare. Le tout mené par un certain Gregor Mackintosh, échappé l'espace d'un instant du grand Paradise Lost, pour extérioriser la peine et la douleur causées par la perte très récente de son paternel. C'est d'ailleurs pour cette raison personnelle qu'il a décidé, en plus de la guitare, d'interpréter ses propres textes par le biais d'une voix caverneuse, qui semble directement issue du meilleur du metal de la mort des 90's notamment.
La musique, donc, est un pur condensé de metal old school, d'une noirceur effroyable. Les influences death, thrash, crust, etc. se bousculent au service d'un album qui alterne entre les passages rentre-dedans ("Ravenous whore", "Humainly wept") et d'autres plus pesants, aux relents doom ("Seeds", "The grim irony"). Celtic Frost, Autopsy, Entombed et les tous premiers pas de vieilles gloires anglaises (Paradise Lost, My Dying Bride, Anathema,...) sont parmi les influences les plus évidentes de Vallenfyre. La production made by Mackintosh himself confère à l'ensemble un côté résolument moderne tout en gardant ce côté vieille école percutant.
À se procurer d'urgence, pour les amateurs du genre ! Des concerts sont prévu pour le courant 2012, aux dernières nouvelles.