C'est pas du luxe, c'est du Lux

Difficile de poser des adjectifs sur cet album, baptisé d'après le nom de son auteur. Convenu ? Oui, mais pas systématiquement. Personnel ? Le style est reconnaissable, sans être d'une originalité transcendante. Bon ? Je ne peux ici donner que des éléments de réponse...

Ambiance tantôt onirique, tantôt joyeuse, tantôt mélancolique : les tonalités sont variées. Une des forces de l'album réside dans cette capacité à susciter des émotions différentes à chaque chanson. A l'inverse, un de ses défauts est de le faire avec des effets musicaux et des sonorités souvent similaires et peu diversifiées (ce qui peut aussi ne pas gêner du tout, si on aime). Ce qui change plus, ce sont les voix des chanteurs : en effet, "Adrian Lux" (l'album, j'entends) recèle plusieurs featurings, qui permettent de donner à chaque morceau la capacité de se démarquer des autres.

Les paroles ne sont pas mauvaises (par rapport à celles d'autres chansons du même genre) et ont même une certaine originalité. Ma modeste maîtrise de l'anglais ne me permet pas d'en évaluer les subtilités ("All my friends sing a loo(p) / Making up for teenage crime" ?).

Personnellement, mes préférées sont "Alive", "Angels" et "Burning". "Teenage Crime" arrive un peu derrière. En effet, la plus connue n'est pas forcément la meilleure.

Un bon album dans l'ensemble, qui mériterait peut-être davantage d'attention.