No matter what you're told...
Les opinions au sujet de cet album sont très partagées et discutables, pour ma part je crois que cet album gagne à être écouté, et plus d'une fois. Bien que Danger Mouse semble à l'apogée de sa carrière avec la production du prochain de U2, After the Disco nous rappelle que sa musique est toute en subtilité, rappelez-vous les arrangements de l'album ROME et la fin de "Medecine" nous rappelant justement cet album culte.
Il est vrai qu'à première écoute, After the Disco peut sembler fade ou et manquer d'originalité, en tout cas ce qui est certain, c'est qu'on ne peut pas l'écouter avec les haut-parleur de notre téléphone : trop de subtilités et de sons qui enrobent nos oreilles.
Après quelques écoutes complètes, il est difficile encore de séparer les "singles" des autres chansons de l'album, singles qui semblent complètement à part (pour ceux, comme moi, qui ont écouté en repeat "Holding On for Life" et "After the Disco"). Ce sont les chansons que nous retenons le plus et qui brisent le beat de l'album.
Après une dizaine d'écoutes, ces deux chansons se fondent dans l'album et celui-ci prend tout son sens. Une ligne conductrice se créer et devient plus agréable à écouter.
Pour ne pas parler des influences qui rendent cet album justement moins original, je crois que se sont les collaborations et les productions de Danger Mouse. On peut reconnaître le style plus blues/rock de The Black Keys, avec " No mater What You're Told". Sa collaboration avec Daniele Luppi, avec la chanson "The Angel and The Fool" et j'en passe. J'irais jusqu'à dire qu'on peut y entendre du Portugal The Man à certains moments, comme dans "The Remains of Rock & Roll", par exemple.
Mais il reste que After the Disco est excellent, avec les chansons "Perfect World", "After the Disco","Lazy Wonderland", " Leave It Alone" ou encore "The Changing Lights"( j'ai préféré leur version live au Transmitter Studio que celle de l'album). Sans vouloir toutes les nommer, "Control" est à ce jour ma préférée de l'album.