Shining Gun Kelly

Bon à la base j'avais pas nécessairement l'intention de faire une critique de cet album que j'avais aussitôt oublié après écoute, mais leur dernier single m'a fait rappeler que cet "oeuvre" existait.

Bon et bien que dire, on est même plus sur un virage à 180°, la on est carrément sorti de toute dimension mathématique pour expliquer ce changement.
Pour ceux qui ne connaitrait pas Shining ou qui ont découvert ce groupe via ses dernières sorties, c'est un groupe, qui à la base, mélangeait du Black metal bardé de Jazz avec des ajouts Indus bien dissonants. En bref, un régal pour les amoureux du 4/4 bien produit.

Si je n'étais pas particulièrement fan du délire Blackjazz (préférant un Imperial Triumphant sur ce côté la), je savais reconnaitre l'efficacité et l'originalité de procédé. Et bah pour cet album le crédo c'est :

• Le black ? Trop extrême c'est ciao


• Le Jazz ? Plus personne n'écoute ça


• L'indus ? C'est bon, c'est fini les années 90

Alors perso j'apprécie le changement, et je fais parti de ces gens qui pensent qu'un artiste doit savoir se renouveler, quitte à parfois faire des erreurs. Mais la on est carrément passé d'un groupe extrême à un truc qui pourrait aisément passer dans un festival avec du MGK, Fall Out Boy ou Skillet sans passer pour des intrus.

Le pire c'est que ça pourrait être bien fait, mais tout les titres et l'esthétique même du "relooking" du groupe (coupe de cheveux, ce rose bien moche, vêtements) puent le putalike (je n'ai pas trouvé d'autres mots réussissant à exprimer mieux ce ressenti) et le mercantile à 150 KM. Et niveau originalité, bah c'est franchement pas si différent des trillions de groupes de pop/rock/metalcore qui pullulent sur le marché. Comme quoi, composer de la pop qui ne réussit pas à être fade, c'est pas si facile que ça, n'en déplaise à certains.

J'avoue néanmoins qu'il m'arrive d'apprécier certains morceaux comme le titre éponyme ou IDGAF, qui est un single hors album mais dans la même mouture. Mais pour ma défense, je dirais que : C'est pas parce qu'on arrive à apprécier un Mcdo une fois tout les 6 mois qu'on ne reconnait pas que c'est de la merde.