Be bop a lula

Étant fan de Claude François (oui oui, tous les goûts sont dans la nature et j'en suis désolé), il fallait bien que je me penche un jour sur cet album de rock français des années 60. En effet il assure les percussions à quelques mois de la sortie de son 45 tours Belles, belles, belles, et même le chant sur le titre El nabout qu'il a déjà sorti en single sous le pseudonyme de Kôkô.

C'est essentiellement des reprises de titres entendus et réentendus partout. Le but était que les gens dansent le madison, et en ce sens ça fait complètement le job. Les musiciens sont en place, il y a assez peu de chant, c'est de la musique populaire tout à fait banale et dans la norme de ce qui se faisait ces années-là. Ça aurait pu être une enregistrement issu d'un club aux Etats-Unis que ça n'aurait rien changé, les arrangements n'apportent rien de particulier.

Pour les chansons plus ou moins remarquables, il y a tout bêtement Mashed potatoes que Claude François reprendra sur sa tournée solo par la suite dans une version bien plus pêchue. Et ensuite, il y a El nabout qui conclut l'album dans une version quasi-instrumentale où tout tourne autour de la guitare.

Ça a été enregistré en direct et ça s'entend, cet album est plus un outil promotionnel pour faire connaître Despax et son groupe qu'une œuvre travaillée.